TYPES TEXTUELS OU SEQUENTIALITES : CARACTERISTIQUES FORMELLES SEQUENTIALITE NARRATIVE : conte, nouvelle, roman, BD, faits divers,.. cf Hatier p 136 NARRATEUR ≠ auteur ≠ personnage = comme la voix off au cinéma, somme le chœur du théâtre grec Peut être extérieur à l’histoire ou dans l’histoire = 1 personnage = celui qui raconte, parle et qui voit Il raconte → au passé = temps de l’énonciation est postérieur aux événements → en même temps que les événements se déroulent = simultanéité avec le temps de l’énonciation Il voit = le point de vue ou focalisation : plusieurs types de focalisation : Focalisation zéro ou vision « au-dessus » = narrateur omniscient, démiurge (comme un dieu) qui sait tout de tout et sur tous = sait ce que les personnages savent, pensent… ex : Balzac Focalisation interne ou vision « avec » = point de vue d’un personnage de l’histoire le narrateur ne sait que ce que le perso sait Focalisation externe ou vision « par-derrière » = narrateur en dit moins que ne sait le perso car se fait le porte-parole de ce qui se passe de ce qui est visible observable = neutralité extrême, objectivité sans aucune connotation ni commentaire psychologique, affectif ex : Robbe-Grillet (Nouveau Roman) Souvent il y a mélange des focalisations La plupart du temps c’est la foc zéro que les auteurs utilisent (les élèves n’emploient que celle-ci) TEMPORALITE Chronologie des événements de l’histoire par rapport au temps de la narration (de l’écriture ou de la lecture) Il y a des distorsions entre les 2 temps par effets stylistiques, linguistiques Ex : anticipation (prolepse), rétrospective (analepse) = flash back au cinéma (retour en arrière pour expliquer… Durée des événements par rapport au temps de la narration 10 ans de l’histoire du personnage Temps de la fiction Temps de la narration PAUSE description commentaire analyse psycho d’un personnage = ralentit l’action de la fiction SCENE ex. les dialogues ( temps de la Fiction = temps de la narration) SOMMAIRE = résumé en quelques mots de nombreux événements ELLIPSE une phrase une expression (« 10 ans après ») = condensation on passe sous silence certains événements STRUCTURE Super structure : titre de l’histoire, du conte organisation en chapitres Macrostructure ou structure interne : organisation structurelle = schéma actantiel ou structure narrative (quinaire) (voir le Hatier p 132 et suivantes) voir Structure narrative + organisateurs temporels Microstructure : progression à thème linéaire ou constante la plupart du temps connecteurs temporels, chronol, spatiaux, logiques cause,conséquence) système des temps : emploi des temps du récit (avant plan = passé simple, arrière plan = imparfait) énonciation = pas de marques propres à la situation d’énonc. Pas de « je » (sauf dans les dialogues) mais 3e pers = plan non embrayé vocabulaire : pas de déictiques (ici, maintenant…) dialogues : verbes introducteurs de discours : Il expliqua : « … ponctuation tirets ou guillemets propositions incises : dit-il, laissa-t-il échapper, hurla-telle… pas de déictiques (embrayeurs de discours) subjectivité, connotation, modalisateurs (peut-être, sûrement…) NB pour la BD : exclusivement des dialogues à part textes introductifs (Tintin,Alix.. = explicatifs) vignettes avec bulles pour les paroles des perso (dialogues ou monologues) utilisation de l’opposition je / tu onomatopées typographie particulière parfois espace occupé : page ou double page ► ACTIVITES DECROCHEES : verbes introducteurs du discours lexique → champ lexical = tous les mots se rapportant à un thème ex la peur : terroriser, apeuré, ébahi, crainte, stupeur, effroi... accords GN, S / V anaphores(substituts) : périphrases, pronoms, synonymes expansion du N : épithète, cplt du N, relative + attribut SEQUENTIALITE DESCRIPTIVE : à visée référentielle (parle d’un élément pour qu’il soit connu des intéressés) - Dans le récit fictionnel, dans la narration = descript° des lieux, paysages, personnages (portrait) 2 opérations caractérisent la description narrative : aspectualisation = présentation de «l’aspect»= propriétés de l’objet décrit, mise en relation entre les éléments donnés à voir - Dans le documentaire : dépliant, guide touristique STRUCTURE superstructure : mise en page : titre = thème titre = objet de la description macrostructure : ordre de la description = 1er plan → arrière plan (ou l’inverse), balayage de gauche à droite ou de haut en bas organisateurs textuels = indicateurs spatiaux à droite, plus loin microstructure : progression à thème constant ou linéaire connecteurs : spatiaux, chronol, logiques ( puis, mais… système des temps : emploi des temps du récit si c’est une description narrative = imparfait emploi du présent pour un documentaire énonciation à distance : description narrative énonciation impliquée : point de vue d’un personnage focalisation externe : racontée de façon objective (par un témoin, un personnage secondaire qui ignore tout de la situation) focalisation interne : raconté au travers des yeux d’un perso focalisation zéro : narrateur omniscient : il sait tout, voit tout au même moment, connaît les pensées des personnages syntaxe : phrases complexes (relatives) > description de type « voir » : Il vit alors cet être merveilleux… « dire » : Voilà ce qu’a dit Paul : ON aurait dit des étoiles scintillant… « faire » : éléments descriptifs intégrés aux actions des perso ex : Il consulta les écrans blafards sur la console de commande violette. Les manettes plastifiées s’irisaient des lumières ambiantes et des voyants fluorescents. Il tira à lui la poignée de plexiglas ; vocabulaire : verbes d’état, présentatifs : c’est , abondance des adjectifs figures de style : comparaison, métaphore ► ACTIVITES DECROCHEES : emploi de la forme présentative utilisation expansion du nom(adj, cplt N, relative) différence entre attibut et épithète notion de V d’état → attribution morphologie du V être, avoir au présent, imparfait enrichissement du voc : remplacement de être et avoir champ lexical des sens déterminants possessifs, démonstratifs préposition adverbe de lieu SEQUENTIALITE EXPLICATIVE : DEFINITION : texte qui vise à enrichir ou modifier l’état d savoir de quelqu’un pour l’aider à mieux comprendre quelque chose » D. Coltier in Pratiques 1986 Texte explicatif = cherche à répondre à question pourquoi ? comment ? ex Pourquoi y a-t-il des volcans ? Texte informatif = renseigne et répond aux questions qui ? quoi ? quand ? où ? ex : Le volcan de La Soufrière s’est manifesté tel jour, à telle heure. Texte explicatif = 3 phases : une phase de questionnement : pourquoi ? ‘’ ‘’ de résolution = apporte la solution ‘’ ‘’ de conclusion STRUCTURE : Superstructure = organisation , indices visuels pour faciliter l’approche, la lecture topologie : mise en page : encadrés, colonnes… typographie gros caractères (titres…) polices différentes titres, sous-titres, paragraphes, alinéas = hiérarchisation des idées (sousthèmes) supports graphiques (schémas), iconiques (images, photos) Macrostructure : numérotation , fléchage, astérisques, renvois, encadrés conclusion : en résumé Microstructure : hiérarchisation des idées : du général au particulier (exemples) ou au contraire, observation d’un cas pour généraliser progression : à thème constant ou éclaté (dérivé) système anaphorique (substituts) : attention aux ambiguïtés organisateurs textuels : chronologiques :Tout d’abord Ensuite. Finalement (=étapes d’un raisonnement logique) : c’est pourquoi… d’autre part… connecteurs logiques : relation de cause, de conséquence, but (+ analogie : comme…) conjonctions coordinat° car ... adverbes : alors, en effet.. prépositions, loc prépositives : à cause de , en raison de, grâce à conj, loc conj de subordination : parce que, puisque, afin que énonciation : pas de présence de l’énonciateur = 3e pers = groupe sujet (sauf, quelque fois : nous) = ton neutre syntaxe : phrases interrogatives pour les questions + déclaratives pour réponses temps présent à valeur générale = présent gnomique paraphrase pour reformuler et mieux faire comprendre ponctuation : deux points pour valider une hypothèse, pour énumérer… vocabulaire : termes techniques, spécialisés, adapté au destinataire (définitions) ► ACTIVITES DECROCHEES : usage du il, on + maîtrise des substituts suppression de il y a expression de l’interrogation (inversion du sujet) morphologie du présent adverbe de temps expression de la cause, conséquence, du but expansion du N : qualificatifs + verbes d’état utilisation de la comparaison : pour rendre accessibles des infos abstraites (+images au sens stylistique) SEQUENTIALITE PRESCRIPTIVE : (règle du jeu, recette, notices de fabrications, consignes ) = injonction, exhortation à faire quelque chose ou un conseil STRUCTURE : Superstructure : titre topologie : rubriques organisée dans l’espace de la page liste du matériel (ustensiles) / ingrédients pour la recette Macrostructure règle du jeu : énoncé de représentation de l’activité et de son aboutissement puis analyse des tâches nécessaires = finalité doit apparaître avant l’explication du jeu lui –même (ex : le vainqueur est celui qui…) consignes relatives aux conditions matérielles (lieu, disposition, matériel, joueurs) recette ou notice de montage : énumération des opérations chronologiques de fabrication, d’élaboration du produit = utilisation de numérotation, de tirets avec retours à la ligne par étapes support graphique (schémas, dessins) et/ ou iconiques (photos, images) organisateurs chronologiques Tout d’abord…. Ensuite Microstructure : progression à thème constant (pb avec les anaphores ambiguës) connecteurs pour assurer liens logiques et déroulement chronologiques énonciation : à la 3e pers ex : le joueur passe la balle… utilisation de la 2e pers pour exprimer l’ordre soit énoncée : tu prends un saladier, tu verses…( recette) soit non énoncée : prends ou prenez système des temps : emploi de l’impératif (recette ou notice de fabrication, montage), mode infinitif (recette ou notice de fabric ou montage) présent (règle du jeu ou recette ou notice fabric mode subjonctif (notice de fabrication) avec il faut substituts : prudence avec utilisation des substituts pronominaux car génère des ambiguïtés (règle du jeu : qui fait quoi ?) vocabulaire : répétitions ne doivent pas être ambiguës => précision du lexique syntaxe : phrases type injonctif ou pas ponctuation : tirets (alinéas), parenthèses, crochets ► ACTIVITES DECROCHEES : expression de l’ordre, du but, de la manière, de la condition (règle du jeu, notice : c’est réussi si…) emploi de l’impératif, infinitif (ordre + subjonctif) (cycle 3) (+ gérondif) morphologie verbale de l’impératif utilisation de la négation adverbe de temps accord dans GN substitut pronominaux compléments et leur place avec l’impératif ou l’infinitif : ex : Verser la crème et l’incorporer doucement / Versez la crème et incorporez-la doucement lexique : vocabulaire culinaire ou technique ou adapté à règle du jeu ou vocabulaire disciplinaire pour les consignes remplacement des verbes prendre, mettre, faire = enrichissement du lexique SEQUENTIALITE ARGUMENTATIVE : lettre de demande, l’affiche, le débat d’opinion (= prise de position dans une discussion : cette discussion =CONTROVERSE = remplacer, chez le destinataire une opinion, une croyance par une autre= convaincre, persuader Quels moyens ? donner des arguments pour défendre son opinion (arguments POUR + arguments CONTRE) support particulier : publicité = affiche, encart dans revues, vidéo = image en relais du message = complémentarité texte/image marques linguistiques [NB le sujet de l’argumentation = le THEME L’opinion que quelqu’un défend à propos de ce thème = la THESE On argumente pour exposer la thèse qu’on défend (thèse proposée) pour s’opposer à celle qu’on combat (thèse réfutée) = pour modifier l’opinion, les convictions, pour pousser le destinataire à agir (publicité = pour acheter) L’argumentateur développe et adapte sa thèse en fonction du destinataire (en publicité : destinataire = la CIBLE)] Lettre : à qui on écrit ? pourquoi ? comment obtenir ce qu’on demande ? Les types d’arguments : appel > à la cause, conséquence > à un jugement supposé supérieur (des scientifiques) utilisation de la comparaison d’exemples pour illustrer la thèse, les arguments STRUCTURE Superstructure : affiche pub = organisation entre le texte et image (interactivité) Mise en espace : topologie : colonnes, encadré… Lettre : grands blocs : nom adresse expéditeur (gauche), lieu et date (droite) Nom Adresse expéditeur Nom Adresse du destinataire Date Interpellation NB plus d’alinéas Présentation Mais forme « à l’américaine » Demande = Corps de la lettre Arguments Remerciements Formule de politesse Signature Textes : grands paragraphes avec titres : question initiale, arguments POUR, arguments CONTRE (ou l’inverse), conclusion typographie pour attirer le regard support graphique (pas toujours) : schémas, photos… Macrostructure : organisateurs textuels : chronologiques : autrefois… aujourd’hui logiques : d’une part, d’autre part, c’est pourquoi, Microstructure : hiérarchisation des idées : des moins importantes aux plus essentielles = gradation dans les arguments progression à thème constant, linéaire ou éclaté articulateurs logiques (connecteurs) : conj coordin, adv : en effet.., loc préposit : à cause de, conj sub parce que, puisque afin... énonciation : présence : je = dans un débat ou lettre (nous pour lettre collective) 3e pers (pub, opinion générale) syntaxe : phrases complexes (ou groupes nominaux : pub) système des temps : présent (caractère intemporel), passé (imparfait, passé composé, futur, subjonctif, conditionnel expression du souhait, de la condition vocabulaire adapté : technique, des sens, des sentiments…(champ lexicaux de la révolte (inadmissible, concevable, révoltant… ► ACTIVITES DECROCHEES : le traitement des arguments : analyse et hiérarchie usage du on expression de l’interrogation morphologie verbale : passé composé connecteurs de l’argumentation (opposition, concession…) expression de la cause, conséquence, but expansion du N expression de la comparaison SEQUENTIALITE RHETORIQUE SEQUENTIALITE CONVERSATIONNELLE Leurs caractéristiques formelles seront traitées dans les chapitres VI et VII