
Syndrome de la jonction pyélo-urétérale.
Le syndrome de jonction pyélo- urétérale est la cause la plus fréquente d'obstacle
congénital à l’écoulement des urines. On y observe des calculs dans 12% des cas ce
qui peut aller à 22% en cas de rein unique porteur de l'anomalie. Seule la correction
de l'anomalie d‘écoulement des urines diminuera le risque de récidive lithiasique.
Méga uretère congénital et urétérocèle.
Le méga-uretère de l'adulte est le plus souvent séquellaire de celui de l'enfant qui a
évolué de façon favorable anatomiquement. Sur le plan fonctionnel la stase
résiduelle est un facteur lithogène. Il en est de même de l'urétérocèle sur uretère
simple ou dans une duplicité urétérale qui favorise le développement de calculs.
Rein en Fer à Cheval( RFC) et reins ectopiques.
Le rein en fer à cheval (RFC) est un rein ectopique fusionné par les pôles inférieurs.
Comme les reins ectopiques croisés ou non, ils peuvent être le facteur favorisant de
développement de calculs. Il peut s'y ajouter une anomalie d’écoulement des urines
par implantation non déclive de l'uretère sur le bassinet qui est mal roté vers l'avant
avec possibilité de vaisseaux aberrants pouvant comprimer la voie excrétrice.
Les autres anomalies de la voie urinaire.
Le haut appareil et la vessie peuvent être touchées par des affections neurologiques
congénitales (spina bifida et myélo méningocèle) ou acquises (traumatismes
rachidiens), inflammatoires, infectieuses (tuberculose) ou parasitaires (bilharziose)
qui favorisent la stase et l'infection urinaire favorisant la formation de calculs d’autant
plus que les malades peuvent être alités ou très sédentaires et ne buvant pas
suffisamment.
Il en est de même de systèmes de dérivations urinaires du haut appareil pour lésions
neurologiques ou tumorales de la vessie : ces montages (Bricker, entérocystoplastie)
sont facteurs de calculs par les troubles métaboliques qu'elles induisent auxquels se
surajoutent la possibilité de stase et d'infection urinaire.
Les calculs médicamenteux.
Ils représentent 0,1% des calculs recensés mais sont sûrement sous-estimés car
dans une série récente ils atteignaient 2% des calculs rencontrés sur plus de 10.000
calculs. Les plus fréquents en France sont les calculs à base : d'antalgiques comme
la floctafénine , (glafénine :Glifanan R, retiré du marché)de triamtérène (Cycloteriam R
, Prestole R , Isobar R ),de piridoxilate (Pyridoxine R ),sulfamides (sulfadiazine :