Ensuite FAYOL examine les modes de rémunération usités à et qui

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ECOLE SUPERIEURE DE COMMERCE D’ALGER
MANAGEMENT
DESTINE AU MASTER 1ERE ANNEE
COURS 1
PAR
Pr KECHAD RABAH
ANNE UNIVERSITAIRE 2011-2012
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SOMMAIRE
1. Les fondements théoriques et les champs d’application du management
1.1.L’école classique
H.Fayol : Administrer, c’est prévoir
F.W.Taylor : La rationalité et l’efficacité industrielle
M.Weber : La bureaucratie rationnelle
H.Ford : Le fordisme : le travail à la chaine et le convoyeur
L’école de Mooney et Reiley
L’école de Scheldon
L’école de Mary Parker Folett
1.2.L’école psychosociologique
E.Mayo : Ecole des relations humaines
R.Lokert : Les styles de management
F.Herzberg : La théorie bi factorielle
M.Gregor : La théorie X et la théorie Y
1.3. L’école mathématique (La R.O)
1.4.Le mouvement des systèmes sociaux
1.5. L’école néo-classique (P.Drucker, O.Gelinier, A.Sloan, etc.)
1.6. La théorie générale des systèmes (T.G.S)
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Introduction
Nul doute, l’organisation du travail a connu de profonds changements depuis
l’apparition des premières formes de travail. L’homme en quête des meilleures
techniques pour augmenter la « production » de son travail, n’a trouvé de mieux que
de mettre au point certains outils pour les besoins de la chasse ou de la récolte.
L’homme à cette époque, était dans sa première innovation organisationnelle. Pour
ces premières formes d’organisation du travail, l’objectif primaire était de maximiser
la production en dehors de toute rationalité calculée ou réfléchie. En dépit des
différentes études concernant l’histoire des premières formes organisationnelles et
managériales, il reste évident que l’histoire du travail contient l’histoire de
l’organisation, si primaire fût- elle. Les différents auteurs qui ont accordé un regard
concentré sur ces questions ont développé de nombreux points de vue comme cela fut
bien affirmé par Makridakis et Dougier : « La gestion n’est pas une découverte
récente : l’Eglise fut la première à en apprécier la nécessité et à en velopper la
première théorie structurée, et cela, dès le début de son existence. Quant à la doctrine
« moderne » de la gestion, elle a vu le jour au début du siècle avec F.W. Taylor et H.
Fayol, dont l’influence est aujourd’hui encore considérable. »
1
. Par contre, Thiéatart
(R.A)
2
précise que les origines du management remontent aux débuts du XX siècle
suite à la contribution de Fayol en France et de Taylor aux U.S.A dont leur influence
se fait sentir jusqu’à nos jours.
L’analyse de la littérature abondante dans ce domaine fait apparaître plusieurs
approches. Chaque théoricien présente sa propre conception de l’itinéraire historique
de la pensée organisationnelle et managériale. A titre indicatif, le sociologue
américain Harold Leavitt de l’université de Stanford, considère que cette pensée ait
franchi sept (07) phases historiques qui sont classées comme- suit :
La théorie classique (Ure ; Babbage ; Fayol).
La technocratie primaire (Taylor ; Ford).
Lécole des relations humaines (Mayo, Roethlislisberger, Dickson).
Lécole de la créativité ( Bennis, Shepard).
Lécole scientifique (H. Simon, March, Cyert).
Et l ‘école politique ( Zalesnick, Leavitt et Crozier).
En revanche, Lussato (B) précise que : « La science de l’organisation ne s’est
pas développée de manière linéaire. Comme toutes les sciences de l’homme, elle a
évolué selon un « enveloppement » perpétuel des écoles et des théories les unes
après les autres. »
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A partir de cette conception particulière, Lussato classe ces mouvements ou
courants de pensée, comme il préfère les désigner, en six (06) écoles :
1- L’école classique (à partir des travaux de Fayol et de Taylor).
1
-MAKRIDAKIS (S) et DOUGIER (H) ; le management science de l’action, document d’appui,
I.N.P.E.D, Alger, S.D ; p298.
2
- THIETART (R.A) ; la management ; édition Dahlab ; Alger ; 1996.
3
- LUSSATO (B) ; introduction critique aux théories d’organisation ; édition Dunod, Paris, 1992, p57.
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2- Mouvement des relations humaines (suite aux découvertes de la psychologie et
de la dynamique des groupes).
3- Le courant quantitatif (issue de la recherche opérationnelle).
4- Le mouvement psychosociologique (inspiré surtout de la sociologie).
5- L’école néoclassique (à la recherche des problèmes pratiques de l’entreprise).
6- Et enfin la Théorie générale des systèmes dérivée de la cybernétique.
A partir de ces nombreuses présentations des fresques historiques, le
chercheur doit choisir un parcours lui permettant de cerner ces différents mouvements
ou écoles selon l’expression adoptée. Toute décision méthodologique à prendre
nécessite un fondement théorique justifié. En ce qui nous concerne, nous pensons que
cette classification, par référence à la conception des courants économiques ou
épistémologiques, pose un certain nombre de problématiques méthodologique et
d’approches. Ici, on se pose une série de questions qui précisent notre point de vue :
Si on classe les écoles en classiques, en néoclassiques ou modernes, comment justifie-
t-on aujourd’hui le retour à certains principes déjà fendus par Taylor ou Fayol ou
autres théoricien considérés comme classiques.
Sans adopter entièrement cette classification des mouvements ou théories des
organisations, il importe de présenter ces courants de pensée organisationnelle et
managériale en :
- Le courant dit classique faisant référence surtout aux célèbres travaux de
Fayol et de Taylor et les autres disciples ;
- le courant dit néoclassique qui englobe, à la fois, les travaux issus de la pensée
quantitative et surtout les écoles qui se sont inspiré de la cybernétique ;
- enfin, le courant qu’on peut qualifier de moderne qui fait référence aux
travaux de Luckert, Mintzberg,, Drucker, Crozier et autres auteurs.
Ces mouvements se sont développés d’une manière rapide à partir de la 2ème
moitié du XIX Siècle suite aux études et expériences réalisées par les différents
auteurs. Aussi, on doit préciser qu’il soit primordial d’insérer chaque courant de
pensée dans son contexte historique. Les écoles de pensée en organisation et en
management apparues avant la 1ere guerre mondiale, diffèrent de celles développées
après la 2eme guerre mondiale.
Ainsi, les courants de pensée qui se sont développés dans le contexte
économique mondial de prospérité économique et de croissance ne ressemblent guère
à ceux constitués dans une phase caractérisée par la crise économique mondiale ou de
récession.
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1. LES FONDEMENTS THEORIQUES ET LES CHAMPS DAPPLICATION
DU MANAGEMENT
1ERE PARTIE
LES FONDEMENTS THORIQUES DU MANAGEMENT
1.1.L’ECOLE CLASSIQUE
Nul doute, l’organisation du travail a connu de profonds changements depuis
l’apparition des premières formes de travail. L’homme en quête des meilleures
techniques pour augmenter la « production » de son travail, n’a trouvé de mieux que
de mettre au point certains outils pour les besoins de la chasse ou de la récolte.
L’homme à cette époque, était dans sa première innovation organisationnelle. Pour
ces premières formes d’organisation du travail, l’objectif primaire était de maximiser
la production en dehors de toute rationalité calculée ou réfléchie. En dépit des
différentes études concernant l’histoire des premières formes organisationnelles et
managériales, il reste évident que l’histoire du travail contient l’histoire de
l’organisation, si primaire fût- elle. Les différents auteurs qui ont accordé un regard
concentré sur ces questions ont développé de nombreux points de vue comme cela fut
bien affirmé par Makridakis et Dougier : « La gestion n’est pas une découverte
récente : l’Eglise fut la première à en apprécier la nécessité et à en velopper la
première théorie structurée, et cela, dès le début de son existence. Quant à la doctrine
« moderne » de la gestion, elle a vu le jour au début du siècle avec F.W. Taylor et H.
Fayol, dont l’influence est aujourd’hui encore considérable. »
1
. Par contre, Thiéatart
(R.A)
2
précise que les origines du management remontent aux débuts du XX siècle
suite à la contribution de Fayol en France et de Taylor aux U.S.A dont leur influence
se fait sentir jusqu’à nos jours.
L’analyse de la littérature abondante dans ce domaine fait apparaître plusieurs
approches. Chaque théoricien présente sa propre conception de l’itinéraire historique
de la pensée organisationnelle et managériale. A titre indicatif, le sociologue
américain Harold Leavitt de l’université de Stanford, considère que cette pensée ait
franchi sept (07) phases historiques qui sont classées comme- suit :
La théorie classique (Ure ; Babbage ; Fayol).
La technocratie primaire (Taylor ; Ford).
Lécole des relations humaines (Mayo, Roethlislisberger, Dickson).
Lécole de la créativité ( Bennis, Shepard).
Lécole scientifique (H. Simon, March, Cyert).
Et l ‘école politique ( Zalesnick, Leavitt et Crozier).
En revanche, Lussato (B) précise que : « La science de l’organisation ne s’est
pas développée de manière linéaire. Comme toutes les sciences de l’homme, elle a
évolué selon un « enveloppement » perpétuel des écoles et des théories les unes
après les autres. »
3
1
-MAKRIDAKIS (S) et DOUGIER (H) ; le management science de l’action,
document d’appui, I.N.P.E.D, Alger, S.D ; p298.
2
- THIETART (R.A) ; la management ; édition Dahlab ; Alger ; 1996.
3
- LUSSATO (B) ; introduction critique aux théories d’organisation ; édition Dunod,
Paris, 1992, p57.
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