CH 1 La diversité des conceptions de l`entreprise L`entreprise une

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PARTIE 1 : L’entreprise : une diversité d’approche
CH 1 La diversité des conceptions de l’entreprise :
L’entreprise est une structure productive
A partir des documents fournis (pages 1, 2 et 3) et de vos réponses aux questions, vous compléterez la synthèse de cours suivante :
L’entreprise est un rouage essentiel de l’économie.
C’est une structure productive : unité de production et de répartition.
Doc 1
Q1
Q2
Q3
Doc 2
Q2
Q1
Doc 3
Q1
1/ La production des entreprises, l’entreprise unité de production
Le rôle essentiel des entreprises est de produire.
Qu’est-ce que la production ?
Transformation de ressources conduisant à la création de biens et services
Il existe plusieurs types de production :
Production de biens, résultat de la transformation de matières ;
Production de services, caractérisée par la mise à disposition de produits à des clients ou par la
mise à disposition d’informations simples ou la modification de l’état de certaines ressources.
Pour produire l’entreprise réunit 4 composantes :
Des équipements
Des hommes
Des matières
Des informations techniques ou de procédures
2/ Le rôle de répartition des entreprises
L’entreprise crée une richesse additionnelle représentée par la valeur ajoutée (VA).
VA = vente (ou production) Consommations intermédiaires en provenance des tiers.
Pour produire, l’entreprise achète à l’extérieur un ensemble de biens et services (matières premières,
énergie…). Ces achats extérieurs font l’objet d’une transformation lors du processus de production. Le
résultat de cette transformation, la production a une valeur supérieure aux achats. En cela, l’entreprise crée
une richesse additionnelle mesurée par la valeur ajoutée. L’entreprise a une fonction de création de valeur.
Pourquoi l’entreprise est-elle une unité de répartition ?
Pour produire, la contribution de plusieurs groupe est nécessaire : les salariés, les prêteurs de fonds,
(banques, obligataires…), les apporteurs de capitaux (les propriétaires), l’Etat et l’entreprise elle-même. Les
revenus tirés de la production vont permettre de rémunérer ceux qui ont contribué à cette production.
En cela l’entreprise est une unité de répartition.
La valeur ajoutée va donc permettre de rémunérer :
Les salariés de l’entreprise qui ont apporté le facteur travail ;
L’Etat qui apporte des infrastructures, la formation, la protection sociale par le paiement des
impôts et des cotisations sociales ;
Les prêteurs qui perçoivent des intérêts en rémunération des capitaux prêtés aux entreprises ;
Les propriétaires qui apportent des capitaux et perçoivent à ce titre une partie des profits
réalisés (financent les investissements futurs) ;
L’entreprise elle-même : il s’agit de l’autofinancement, c'est-à-dire un prélèvement d’une partie
des profits qui va servir à financer des investissements futurs.
Le rôle de répartition de l’entreprise est un aspect essentiel de l’activité économique et sociale.
3/ La théorie classique des organisations.
La réflexion sur les organisations a débuté au XXème siècle. Cela correspond à l’émergence des grandes
industries et du phénomène bureaucratique. On observe à cette époque la volonté de rationalisation pour
faire face aux problèmes nés de l’effet de taille des unités de production. Les ingénieurs qui réfléchissent
aux nouvelles formes d’organisation prétendent résoudre les problèmes par la science.
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Q2
Doc 4
Q1
Les plus représentatifs sont : TAYLOR, de FAYOL et de WEBER.
Frederick TAYLOR (1856-1915) : ingénieur américain, il va élaborer « l’organisation scientifique du
travail »
Les principes de l’OST :
- Division verticale du travail : séparation des tâches de conception des tâches d’exécution ;
- Choix scientifique et perfectionnement des exécutants : faire en sorte que chacun devienne
excellent dans au moins une tâche ;
- Recherche de la méthode de travail le plus efficace, qui passe par la parcellisation de tâches. Le
travail de chacun est découpé en gestes élémentaires (meilleure productivité, contrôle plus
rigoureux) ;
- La motivation des salariés est monétaire : elle passe par une politique de salaires basée sur le
rendement.
Henri FAYOL (1841-1925) : ingénieur français, il s’est intéressé à l’administration générale de
l’entreprise.
Les 5 piliers du management moderne selon FAYOL :
- Prévoir et planifier : « supputer l’avenir et le préparer » ;
- Organiser : « munir l’entreprise de tout ce qui est utile à son fonctionnement » ;
- Commander : « tirer le meilleur parti possible des agents qui composent son unité, dans l’intérêt
de l’entreprise » ;
- Coordonner : « mettre de l’harmonie entre tous les actes d’une entreprise de manière à en
faciliter le fonctionnement et le succès » ;
- Contrôler : « vérifier tout ce qui se passe conformément au programme adopté, aux principes
admis ».
Max WEBER (1864-1920) : sociologue allemand, il est l’auteur de travaux portant sur le pouvoir dans les
organisations.
La forme idéale de l’organisation est rationnelle et bureaucratique, avec des règles :
o « Impersonnelles, transparentes, précises, rapides, efficaces ».
Pour lui :
o « Précision, rapidité, clarté, connaissances des fichiers, continuité, discrétion, unité,
subordination stricte, réduction des frictions, du matériel et des coûts en personnel,
sont des vertus élevées au plus haut point dans les administrations strictement
bureaucratiques ».
L’influence et l’évolution des modèles d’organisation
Les 3 modèles d’organisation du travail
Le modèle américain (« Taylorien-Fordien ») : analyse scientifique des tâches ; spécialisation
des fonctions, standardisation des produits ; standardisation des métiers et main-d’œuvre peu
qualifiée ; production de masse.
Le modèle suédois : critique du mode d’organisation taylorien ; travail en équipes semi
autonomes ; autonomie délégation de responsabilité ; esprit d’initiative.
Le modèle japonais Toyotisme ») : pilotage de la production par l’aval (la demande réelle) ;
production de masse de biens différenciés en séries courtes ; qualité ; coûts compétitifs ;
intégration des fonctions (R&D, marketing, production) ; implication des travailleurs ;
mobilisation et développement des compétences.
Les conditions de l’évolution historique entre ces trois modèles. Elles reposent sur l’évolution des contraintes
environnementales :
Les aspirations des salariés à une amélioration de leurs conditions de vie et de travail ;
La fin de la consommation de masse et la personnalisation des produits ;
Les exigences des consommateurs et des marchés en terme de délais et de quantités.
Remarque :
Après les désillusions constatées dans les années 80 et 90, quand les entreprises ont cherché à s’inspirer
successivement des modèle suédois et japonais, l’organisation du travail dans les entreprise combine
aujourd’hui très souvent, ces 3 modèles et emprunte des principe à chacun d’eux.
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