La problématique rationaliste de Pierre Bourdieu et la fondation du

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La problématique rationaliste de Pierre Bourdieu et la fondation du constructivisme dans
Le sens pratique.
A / Introduction.
Ce texte s’adresse à mes collègues qui ont en responsabilité la préparation d’un cours sur
La raison et le réel. Il cherche à exposer des axes possibles de travail en développant un cours
initialement conçu pour une classe de TES. Son point de départ était une réflexion sur le
« réalisme spontané » des élèves.
Pour caractériser ce « réalisme », on pourrait montrer ce qui est en question de la façon
suivante : dire que le sens des faits s’impose de lui-même semble être une évidence pour qui
doit « affronter la réalité » ; il n’y aurait pas matière à interroger le donné, à forger
d’hypothèses quand les faits « parlent d’eux-mêmes ».
Cette évidence serait flagrante dans le domaine des « faits sociaux », en tant que leur
logique serait celle d’une culture, de représentations collectives dont il suffirait d’être
imprégné pour les bien comprendre.
Mais un tel « réalisme spontané » empêche de comprendre que ce que l’on tient pour
évident peut aussi exprimer la façon dont on perçoit les choses, ce que l’on projette sur elles,
c’est à dire la façon dont on les imagine ; l’idée selon laquelle il n’y a pas de connaissance
objective possible sans médiation théorique qui permette d’objectiver le contenu des
représentations de façon méthodique lui est par là même étrangère.
Prendre concience de l’inadéquation de la certitude intuitive de l’évidence aux exigences de
la connaissance objective peut alors être formateur pour nos élèves en rendant sensible l’idée
selon laquelle la rectitude du jugement portant sur les réalités sociales n’existe que sous des
conditions précises.
Nous voudrions montrer ici comment l’on peut susciter cette nécessaire prise de conscience
critique en prenant appui sur le concept de connaissance sociologique dont le livre I du Sens
pratique de Bourdieu, « Critique de la raison théorique » constitue l’exposition. Notre
hypothèse de travail pour analyser ce concept sera que Bourdieu applique la méthode de
construction de l’objet de la connaissance développée dans Le métier de sociologue (1).
Avant de montrer en quoi le texte lui-même peut être mis en perspective sur la base de cette
hypothèse, nous commencerons par caractériser les orientations du Métier de sociologue qui
font apparaître la fonction essentielle le la médiation théorique dans la construction de la
connaissance.
Sur les orientations méthodologiques du Métier de sociologue.
Le métier de sociologue a pour destinataire le sociologue de métier (p.72) qu’il faut
prémunir contre les dangers d’une pratique professionnelle dont la technicisation fait obstacle
à la construction du savoir objectif : la valorisation de la méthodologie inhérente au
« rigorisme technologique » peut en effet engendrer un « déplacement de la vigilance
épistémologique » en direction d’une « casuistique » de la « faute technique » (p.22) ;
l’absence de formation adéquate conduit alors le « néophyte fasciné » à être inconsciemment
partie prenante d’une dérive bureaucratique du métier de sociologue du type de celle que
Mills avait mise en évidence dans le contexte américain de l’après guerre (p.99).
Il s’agit donc de donner au sociologue une formation qui lui permette de s’approprier les
exigences du travail de recherche authentiquement scientifique ; alors que la valorisation de la
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méthodologie débouche sur un « ars probandi » impuissant à penser les conditions réelles de
production de la connaissance objective, il faut faire le pari qu’une formation bien conçue
peut faire mûrir un « ars inveniendi » contribuant à la « rationalisation de l’apprentissage de
l’aptitude à inventer » (p.17).
Mais la portée du Métier de sociologue ne se limite pas à cette conjoncture. L’intervention
de ses auteurs se fonde en effet sur l’épistémologie bachelardienne dont les « axiomes » sont
ainsi formulés dans un texte de Georges Canguilhem : « le premier axiome est relatif au
primat théorique de l’erreur. « La vérité n’a son plein sens qu’au terme d’une polémique. Il
ne saurait y avoir de vérité première. Il n’y a que des erreurs premières » Le deuxième
axiome est relatif à la dépréciation spéculative de l’intuition. « Les intuitions sont très utiles :
elles servent à être détruites. » « Cet axiome est converti en norme de confirmation selon
deux formules. « En toutes circonstances, l’immédiat doit céder le pas au construit. » « Toute
donnée doit être retrouvée comme un résultat. » Le troisième axiome est relatif à la position
de l’objet comme perspective des idées. « Nous comprenons le réel dans la mesure même
la nécessité l’organise … Notre pensée va au réel, elle n’en part pas » » (2).
Les deux premiers de ces axiomes mettent en garde contre les illusions de l’évidence
immédiate ; ils justifient une épistémologie de la rupture ; ils concernent « l’obstacle
épistémologique de l’expérience première » (3) en soulignant que la connaissance scientifique
est une construction qui met en œuvre des médiations théoriques et non une appréhension
immédiate du sens des phénomènes. Le troisième axiome suggère une théorie de la
connaissance proche de ce qu’il est convenu d’appeler « l’idéalisme discursif » (4).
L’usage cardinal que Le métier de sociologue fait de l’épistémologie bachelardienne
apparaît dans le plan de l’ouvrage : « Le fait est conquis contre les illusions du savoir
immédiat » (chap.1 : « la rupture ») ; il est « construit » (chap.2 : « la construction de
l’objet ») ; l’appréhension objective ne vient qu’après la médiation théorique : « le fait est
conquis, construit, constaté » (chap. 3 : « Le rationalisme appliqué »).
Selon le premier de ces trois aspects il apparaît que la justesse du regard sociologique sur la
réalité sociale, la correction de la connaissance sociologique, sont conditionnées par la
critique des présupposés implicites du sujet connaissant, le préalable d’une nécessaire rupture
épistémologique. Selon le second, c’est l’idée de démarche heuristique dans l’élaboration des
hypothèses explicatives qui est mise en avant, en particulier la fonction du modèle théorique
(5). Selon le troisième, le concret reçoit le statut du concret de pensée en tant que le donné est
assimilé aux cadres de la raison : « La plus élémentaire des opérations, l’observation que le
positivisme décrit comme un enregistrement d’autant plus fidèle qu’il engage moins de
présupposés théoriques, est d’autant plus scientifique que les principes théoriques dont elle
s’arme sont plus conscients et plus systématiques » (6).
Ces trois aspects du travail du sociologue ne représentent pas trois étapes qui se
succèderaient dans le temps, mais les trois moments logiques du concept de connaissance
sociologique : « Le principe de l’erreur empiriste, formaliste ou intuitionniste réside dans la
dissociation des actes épistémologiques et dans une représentation mutilée des opérations
techniques dont chacune suppose les actes de coupure, de construction et de constat » (7).
Orientations de ce travail.
Nous chercherons à montrer comment l’épistémologie du Métier de sociologue présente
dans les orientations méthodologiques du Sens pratique conduit Bourdieu à prendre position à
partir du débat qui oppose le structuralisme lévi-straussien à la raison dialectique sartrienne en
étayant sa position propre : celle d’un « constructivisme structuraliste ». Nous ferons
apparaître trois moments dans la construction du concept de connaissance sociologique : le
premier est celui de la rupture épistémologique, il permet d’argumenter une critique du
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« réalisme spontané » ; le second est celui d’une rupture avec cette rupture justifié par la
nécessité de critiquer l’objectivisme sur lequel elle débouche. Nous verrons alors, dans un
troisième temps, comment la conception bourdieusienne de la connaissance sociologique
suppose une objectivation du subjectif, une conception non subjectiviste du sujet. En
réfléchissant les conditions de sa fondation le « constructivisme structuraliste » de Bourdieu
définit les conditions de la justesse du regard sociologique, de l’objectivité en sociologie :
toute « l’entreprise » de Bourdieu a en effet son « principe » dans la recherche d’une
« définition plus rigoureuse, moins livrée au hasard des dispositions individuelles, du rapport
juste à l’objet qui est l’une des conditions les plus déterminantes d’une pratique proprement
scientifique en sciences sociales » (8).
B / Le structuralisme de Lévi-Strauss comme moment de la rupture. A propos du chapitre I
du Sens pratique : « objectiver l’objectivation ».
On peut d’abord indiquer, ou rappeler, que Bourdieu a initialement cherché à appliquer la
méthode structurale dans le domaine des sciences sociales (9). C’est seulement ensuite, en
raison des difficultés de sa mise en pratique, qu’il entreprend de la critiquer. Avant d’analyser
les raisons de ce revirement qui nous le verrons n’est pas un reniement il faut donc
commencer par montrer quels sont selon lui la nature et les apports de la méthode structurale.
Nature et apports de la méthode structurale.
Bourdieu développe sur ce point des vues qui correspondent à la «doxa » philosophique des
années soixante soixante-dix (nous ne voulons pas dire par qu’elles correspondraient à une
forme de conformisme suiviste chez les philosophes de profession, nous voulons dire
seulement que l’accent est plutôt mis aujourd’hui sur d’autres types de problèmes perçus
comme légitimement plus essentiels, ceux, par exemple, qui relèvent de la pragmatique du
langage). Le métier de sociologue (10) et à sa suite Le sens pratique (11) voient dans la
distinction saussurienne de la langue et de la parole l’acte inaugural le la méthode structurale
en linguistique et en anthropologie. L’apport de Saussure, en linguistique, a consisté à
« opérer un renversement complet des apparences en subordonnant à un pur constructum,
dont il n’est pas d’expérience sensible, la matière même de la communication, ce qui se donne
comme le plus visible et le plus réel ». « De ce point de vue, la langue, en tant que medium
qui assure l’identité des associations de sons et de sens opérées par les interlocuteurs, et par
la compréhension mutuelle, est première en tant que condition d’intelligibilité de la parole. »
La langue est «forme » et non « substance » (12), elle est « système » et non
« nomenclature » (13). Le structuralisme en linguistique est une construction qui a son point
départ dans le concept saussurien de langue (14). Le structuralisme en anthropologie repose
sur l’application de la méthode structurale définie en linguistique à la construction de modèles
destinés à rendre compte de la réalité sociale (15).
Du point de vue de Bourdieu, c’est dans le principe de cette application qu’il faut chercher
« l’apport » du structuralisme de Lévi-Strauss. « L’apport majeur de ce qu’il faut bien appeler
la révolution structuraliste a consisté à appliquer au monde social un mode de pensée
relationnel, qui est celui de la mathématique et de la physique modernes et qui identifie le réel
non à des substances mais à des relations » (16). Or, dans un tel mode de pensée relationnel
en sciences humaines, il n’y a pas place pour une compréhension immédiate de l’objet humain
étudié, pour une appréhension intuitive de sa signification. Ainsi, « certains signes mythiques
semblent plus «motivés » dans leur apparence sensible et dans leurs résonances
psychologiques ». On est donc porté à croire qu’on peut en « dégager directement la
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signification (par opposition à la valeur) ». Mais c’est oublier que, pour Saussure, «arbitraire
et différentiel sont deux qualités corrélatives ». « Pour rendre raison complètement du
moindre rite il faudrait ainsi resituer chacun des actes et des symboles qu’il met en jeu
dans le système des différences qui le déterminent le plus directement et ainsi, de proche en
proche, dans le système mythico-rituel dans son entier » (17).
En disqualifiant la possibilité de la compréhension immédiate, le recours à l’explication
structurale implique que le fait social ne peut pas « parler » de lui-même. Il y a matière à
faire réfléchir nos élèves sur leur « réalisme spontané ». On reconnaît ici la thèse, confirmée
de façon exemplaire, du caractère illusoire de l’expérience première ; la méthode structuraliste
d’objectivation de la réalité sociale procure aux sciences humaines et aux sciences sociales
un instrument fécond de rupture épistémologique, conforme au premier précepte avancé
dans Le métier de sociologue. Ainsi, si l’on suit l’hypothèse de lecture que nous avons
avancée, la méthode structuraliste d’objectivation de la réalité sociale fonctionne comme une
« technique de rupture » (18) ; le rejet de la compréhension intuitive par Lévi-Strauss est une
application du « principe de non conscience » thématisé dans Le métier de sociologue (19).
Corrélativement, le statut du modèle théorique et de la structure chez Lévi-Strauss ainsi que
leur fonction dans la construction de la connaissance du social sont théorisés par Le métier de
sociologue dont les conclusions sur ce point sont à l’horizon du Sens pratique. Le premier de
ces ouvrages oppose en effet à la conception positiviste de l’hypothèse qu’il rejette le rôle de
l’imagination, le nécessaire recours au modèle analogique dans la construction des hypothèses
(p. 71). Mais cette démarche « reste exposée aux facilités de l’intuitionnisme, du formalisme,
ou de la pure spéculation » (p.72). Le premier de ces travers consiste en l’utilisation de
« modèles mimétiques qui ne saisissent que des ressemblances extérieures » (p.72) (20). Le
second consisterait à construire une théorie qui tirerait son contenu de sa propre forme, du
développement de son argumentation. Lévi-Strauss conteste le bien fondé de cette critique :
« A l’inverse du formalisme, le structuralisme refuse d’opposer le concret à l’abstrait, et de
reconnaître au second une valeur privilégiée. La forme se définit par opposition à une matière
qui lui est étrangère ; mais la structure n’a pas de contenu distinct : elle est le contenu même,
appréhendé dans une organisation logique conçue comme une propriété du réel » (21) ; la
troisième critique consiste à faire du modèle une « pure fiction obtenue par passage à la limite
et « accentuation unilatérale » des propriétés pertinentes », ou « un objet réellement
observable et présentant au plus haut degré le plus grand nombre des propriétés de l’objet
construit », c’est à dire une représentation imaginaire de la réalité étudiée, sans valeur pour la
connaissance objective, puisque le modèle doit être envisagé de façon relationnelle « comme
élément d’un groupe de transformations en le référant à tous les cas de la famille dont il est un
cas privilégié » (p. 73).
Il nous semble donc que l’on peut mettre en évidence la faiblesse du « réalisme spontané »
dans les termes suivants : la « structure sociale » n’est pas une réalité empirique (22). Son
statut est celui d’un concept théorique qui est construit à partir de modèles analogiques, de
modèles liés dans un groupe de transformations. Ce groupe remplit une fonction heuristique
pour la mise en évidence du concept de structure qui fonctionne en tant qu’hypothèse pour la
construction de la connaissance objective (23).
L’usage dévoyé de la méthode structurale, c’est à dire l’objectivisme.
Mais, justifié en tant que méthode d’objectivation de la réalité sociale, le structuralisme
atteint ses limites en tant qu’il fonctionne comme un objectivisme incapable de conceptualiser
les dimensions subjectives de la pratique.
Bourdieu développe ce point à partir de deux types de considérations.
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D’abord, une considération d’ordre biographique : il nous explique comment, dans le cadre
d’enquêtes qui donneront lieu aux Etudes d’ethnologie kabyle, il avait entrepris de construire
un modèle structural, un « schéma synoptique » des différents aspects de la pratique, rites
agraires, cuisine, activités féminines, périodes du cycle de vie, moments de la journée, etc »
(24). Mais, ajoute-t-il, aucun schéma n’épuisait la réalité : « je me heurtais à d’innombrables
contradictions dès que je m’efforçais de fixer simultanément plus d’un certain nombre
d’oppositions fondamentales, quelles qu’elles fussent » ; N’aurait il pas alors été pertinent de
s’interroger sur les limites de la méthode structuraliste dont les contradictions qu’elles
généraient dans l’interprétation du réel auraient être le symptôme ? C’est cependant ce
que Bourdieu ne pensait pas à faire : il travaillait à « essayer de résoudre ces contradictions au
lieu d’en prendre acte d’emblée et d’y apercevoir les limites inhérentes à la logique pratique,
qui n’est jamais cohérente qu’en gros, jusqu’à un certain point ». les raisons de ce manque de
perspicacité sont pour lui rétrospectivement essentielles, en tant qu’elles tiennent à l’usage
social qui était fait du structuralisme à cette époque. Ce qui fascine en effet dans le
structuralisme (alors que Lévi-Strauss a toujours été « attaché à rappeler l’existence de
décalages entre les différents aspects de la réalisociale (mythe, rituel ou art et morphologie
et économie »), c’est qu’il serait un « panlogisme » selon un glissement qui fait passer du
« modèle de la réalité » à la « réalité du modèle » (p. 67). Or cette croyance est socialement
déterminée ; le sentiment de maîtriser la réalité par la pensée présuppose une extériorité de
l’observateur par rapport à l’objet observé, une position de surplomb qui n’est possible que si
l’on occupe une position socialement dominante dont le corollaire est l’ignorance de ce fait :
« la rupture épistémologique est aussi une rupture sociale » (p. 46). L’objectivisme représente
un usage socialement dévoyé de la méthode structurale d’objectivation de la réalité qui
empêche d’en penser la portée effective, c’est à dire aussi les limites éventuelles et les
conditions de son dépassement. Il faut « objectiver l’objectivation » (25), en faire, au sens
nietzchéen, la généalogie, c’est à dire expliciter « l’intérêt à l’universel » (26) qui la sous tend
socialement.
Ensuite, une seconde considération permet également de mettre en évidence la limite du
structuralisme ; elle tient à son origine dans l’acte inaugural saussurien. Le principe
structuraliste de la dimension symbolique de la culture est une conséquence du projet
sémiologique, qui suppose la théorie du signe et le primat de la langue entendue comme
condition de la parole. Or ce primat fait que la parole comme acte de parler, comme
énonciation (27), est extérieure au domaine de la linguistique. Saussure élimine « « le coté
exécutif », c’est à dire la parole en tant qu’objet construit, défini par opposition à la langue
comme l’actualisation d’un certain sens dans une combinaison particulière de sons » (28).
L’extériorité de l’observateur par rapport à la réalité observée dont nous venons de voir
qu’elle a pour corollaire l’objectivisme est donc déjà présente dans la cision saussurienne.
Charles Bally « insistait en particulier sur la tendance à l’intellectualisation qu’implique le fait
d’appréhender la langue du point de vue du sujet entendant plutôt que du point de vue du sujet
parlant, c’est à dire comme instrument de déchiffrement plutôt que comme « moyen d’action
et d’expression » » (29).
Ainsi la sémiologie saussurienne représente-t-elle l’impensé du structuralisme qui tend à
devenir un objectivisme dans la mesure il oublie que la distinction langue / parole ne doit
être justifiée que du point de vue méthodologique de l’objectivation.
Portée de l’analyse précédente : l’objectivisme en question.
Mais cette dérive objectiviste n’est pas sans avoir de répercussions sur la possibilité même
d’une connaissance ethnologique. L’ethnologue qui « prend pour objet des sociétés très
éloignées et très différentes de la sienne n’est il pas condamné à les saisir du dehors, à les
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