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Pierre Bourdieu – « Les héritiers » (1964) : On prétend que ce livre est à l'origine des
événements de mai 1968.
Bourdieu a la volonté de montrer que l'école d'aujourd'hui est encore pire en terme
d'égalité que celle du début du 20e s. : on fait croire que l'école est égalitaire alors que
ce n'est pas du tout le cas.
Antoine Prost, spécialiste de l'histoire de l'école, montre qu'on est passé d'une logique
d'établissement à une logique de niveau et de filière. En effet, jusqu'en 1930, les
établissements fonctionnaient sur des réseaux juxtaposés. On distinguait 2 grands types
d'organisme :
- L'école primaire (de 6 à 13 ans) : C'était l'école du peuple. On y comptait 4 000 000
d'élèves en 1928.
- L'école secondaire (de 6 à 18 ans) : Elle était composée du collège et du lycée (pas la
même équivalence qu'aujourd'hui). On y comptait 150 000 enfants en 1928. 4 écoles
secondaires sur 10 se trouvaient à Paris.
L'école primaire permettait aux meilleurs élèves d'entrer dans les EPS (Enseignement
Primaire Supérieur) dans le but de devenir instituteur dans les écoles primaires.
L'école secondaire préparait aux grandes écoles.
En 1959, la réforme Berthoin va suggérer l'obligation scolaire de 3 ans jusqu'à 16 ans.
Ceci va provoquer une forte augmentation de la population scolarisée.
La raison invoquée était que la formation professionnelle devait être pointue car les
métiers étaient de plus en plus exigeants sur le plan des connaissances.
Cette réforme avait également pour but de diminuer les inégalités. La sélection de "l'élite"
ne devait se basait non pas sur la catégorie socio-professionnelle des parents mais
uniquement sur les résultats scolaires.