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D  e   l  ‘  a  r  i  t  h  m  é  t  i  q  u  e    a  u    c  o  l  l  è  g  e   ? 
Ces difficultés rencontrées par les élèves ont peut-être été sous-estimées lors de la mise en place de 
l’activité suivante, expérimentée dans de « bonnes » sixièmes… 
Dans d’autres classes ou pour des élèves plus faibles, il semble nécessaire d’envisager des activités 
préalables pour  montrer  qu’un  produit  de  trois  nombres  existe  et  lui  donner  du  sens,  comme par 
exemple : 
- Lancer trois dés et faire le produit des nombres obtenus sur les faces ; combien de résultats 
différents peut-on obtenir ? J’ai obtenu 60, quels triplets de nombres pouvais-je avoir sur les 3 
dés ? 
- J’ai une boîte de sucres : il tient 8 sucres sur la longueur, il tient 6 sucres sur la largeur et 4 sur 
la hauteur. Combien y a-t-il de sucres dans la boîte quand elle est pleine ? 
 
Déroulement : 
(au  cours  de  séances  de  calcul  mental  en  sixième ;  les  élèves  ont  déjà  travaillé  les  tables  de 
multiplication, d’addition ) 
 
 1/ Le professeur donne un exemple au tableau, en partant de 24 ; il demande qu’un élève indique 
un produit égal à 24, qu’il écrit en dessous de 24 ; puis il demande une décomposition en produit 
d’un  des  nombres  écrits ;  il  écrit alors en dessous de la décomposition en 2 facteurs, une autre 
décomposition en 3 facteurs ; il continue ainsi, jusqu’à ce que les élèves ne puissent plus aller plus 
loin (décision de la classe, sous contrôle du professeur). 
Alors,  le  professeur  demande  une  « recomposition »,  et  il  élimine  les  produits  qui  figurent  au-
dessus : ces produits sont considérés comme « hors jeu ».  Le jeu continue jusqu’à retrouver 24. 
On peut recommencer avec une autre décomposition ou recomposition. 
Le  professeur  demande  aux  élèves  ce  qu’ils  ont  compris  de  la  règle  du  jeu,  éclaircit  les  points 
obscurs et distribue la règle en question, écrite. 
 
2/ Les ardoises sont distribuées ; individuellement, chaque élève essaie le jeu sur son leur ardoise, 
avec  le  nombre  48.  La  compréhension  de  la  consigne  est  difficile  car  les  contraintes  sont 
nombreuses et les élèves font beaucoup d’erreurs : l’ardoise est pratique à cette occasion, car ilson 
peut effacer effacent facilement et recommencernt autant de fois qu’il le faut pour comprendre. ; l 
Le  professeur  est  très  actif  pendant  cette  phase  car  il  lui  faut  commenter  individuellement  les 
erreurs commises et surveiller qu’elles ne sont pas reproduites…(phrase trop longue) 
Au bout d’une dizaine de minutes, le professeur collectionne au tableau les « pénélopes » réussies, 
pour les comparer ; il aide à mettre en mots les techniques employées par les élèves ; il collecte 
aussi les remarques, par exemple sur la décomposition la plus longue : les élèves s’aperçoivent vite 
qu’à part l’ordre des nombres, pour un même entier, elles sont toutes identiques. 
 
3/ On recommence avec les nombres 72 et 30 ; pour les élèves les plus rapides, on peut proposer de 
trouver plusieurs décompositions différentes du même nombre( il est alors préférable de travailler 
au  brouillon).  En  guise  de  correction,  on  présente  au  tableau  l’ensemble  des  « pénélopes »,  les 
élèves  repoussant  rejettant  au  fur  et  à  mesure  les  jeux  faux.  On  observe  que,  au  cours  de  la 
« recomposition », on voit apparaître des facteurs auxquels personne n’avait pensé pour démarrer. 
 
 4/ Le jeu se poursuit  avec 26 ;  210 ;  31 ;  105.  Les élèves constatent que certains nombres ont 
plusieurs  décompositions  possibles,  et  qu’elles  sont  longues ;  d’autres  nombres  ont  des 
décompositions très courtes, voire pas de décomposition. De plus, cela ne dépend pas de la taille du 
nombre. 
 
5/ En prolongement, on peut leur poser les problèmes suivants :