UNIVERSITE DU COSTA RICA FACULTE D`EDUCATION ECOLE D

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UNIVERSITE DU COSTA RICA
FACULTE D’EDUCATION
ECOLE D’ENSEIGNEMENT
FD0553 Séminaire d’Enseignement du Français
Déficience visuelle
ÉLÈVE: MARÍA ALEJANDRA CARRANZA ESQUIVEL
PROFESSEUR: ALFONSO NARANJO GARITA
I CYCLE 2010
INTRODUCTION
Dans le présent travail je vous présente la maladie de la déficience visuelle, qu’est-ce que
c’est ?, les causes et conséquences. Afin que vous en tant que prof peut mieux intégrer
ses élèves ayant des besoins spéciales dans le processus d’apprentissage comme vous
savez s'intégrer dans la vie, quotidienne et professionnelle n'est pas chose évidente pour
une personne aveugle ou malvoyante. Les répercutions fonctionnelles sont évidentes,
avec une diminution de la mobilité. Beaucoup des activités quotidiennes se voient
altérées.
Dans le champ psychologique cela affecte la sécurité émotionnelle. Les
activités pour s’amuser se voient aussi affectées.
Il est très important savoir comment on peut aider ces personnes, connaitre les
difficultés auxquelles ils sont exposés et leur rendre la vie plus simple.
Aujourd’hui comme vous savez la science a avancé rapidement et maintenant les
personnes avec une insuffisance visuelle peuvent avoir plus de facilités pour s’insérer à
la vie quotidienne et éducative.
La Déficience Visuelle
La vision est un phénomène psychosensoriel complexe.
La perception de l'environnement que procure la vision résulte de l'interaction de
plusieurs facteurs. La lumière issue du monde environnant qui va pénètrer dans l'œil
puis être transformée en signaux électriques véhiculés jusqu'au cerveau, au niveau du
cortex visuel.
A partir des informations provenant des deux yeux, le cerveau va élaborer la perception
de l'espace environnant, et permettre de distinguer les formes et les détails, les
contrastes, les couleurs, le relief, les distances, les mouvements, l'étendue du champ de
vision.
Sans doute, une altération dans ce processus aura comme conséquense une déficience
visuelle. (Voir la figure1 des annexes)
Histoire
Berthold Lowenfel distingue trois periodes dans l’histoire de l’education des personnes
avec une discapacité visuelle.

Periode de mendicité : Dans ce periode (’âge antiqué) les personnes qui avaient
une déficience visuelle étaient considérées comme personnes mendiantes, ils
étaient exclus, isolés. Dans les sociétés primitives les personnes handicapées
étaient éliminées.

Periode d’asile : Dans ce periode (’âge moyenne) les personnes qui avaient une
déficience visuelle ont commencé à a se réunir et à s’organiser en fin d’obtenir
force et protection. Comme ça on commencé à apparaître des mouvements pour
aider ce type des personnes comme par exemple l’église catholique a eu un rôle
très important car elle a ouvert des institutions pour eux.

Periode de l’integration : Dans ce periode (l’âge contemporaine) les personnes
qui avaient une déficience visuelle ont acquis le droit d’occuper un lieu dans la
société. Dans ce periode s’ a creé “el instituto Nacional para Ciegos y Jóvenes de
París”
Les composants du sens visuels :
-Acuité visuelle : L'acuité visuelle mesure le sens morphologique, c'est-à-dire la capacité
de l'œil à distinguer les détails de l'espace, en vision éloignée et en vision rapprochée.
(Voir fig 2 des annexes)
-Champ visuel : Le champ visuel, c'est l'espace visuel périphérique vu par l'œil. Il s'étend
normalement de 60° en haut, 70° en bas et 90° environ latéralement ce qui correspond
à un objectif photographique "grand angle" de 180 °. Lorsque le champ visuel est altéré,
des zones du champ sont moins sensibles, voire aveugles.
-Le chromatisme visuel : possibilité de différencier les couleurs
-La sensibilité aux contrastes : elle met en valeur la discrimination entre figure et fond.
-L’accommodation : capacité optique
-L’adaptation : sens lumineux (régulation à la lumière et à l’obscurité)
-La vision binoculaire : permet la vision d’une même image avec les deux yeux, mais de
différents angles. Elle permet la médition de distances et la vision tridimensionnelle.
-La tension de l’œil : A l’intérieur de l’oeil, il y a une certaine pression ou tension
intraoculaire dont le niveau est réglé par une entrée et une sortie permanente d’un
liquide : l’humeur aqueuse. La tension oculaire est normalement inférieure à 21
millimètres de mercure. Lorsque la tension oculaire dépasse constamment ces valeurs
cela peut aboutir au glaucome.
Une perte de vision pourra affecter diversement les différentes composantes de la
perception visuelle en fonction de l'origine et de l'importance des maladies
responsables, et entraîner ainsi des retentissements fonctionnels très variables selon les
situations. Ainsi, des maladies comme certaines dégénérescences rétiniennes,
provoquent un rétrécissement de l'ensemble du champ visuel en préservant, au moins
au début de l'évolution, la vision centrale ; conduisant alors à une perception de l'espace
à travers un "trou de serrure".
D'autres maladies respectent la périphérie du champ visuel et provoquent au contraire
une chute de l'acuité visuelle, parfois accompagnée d'une sensation de scotome "tache
noire permanente au centre de la vision".
Si la perte de vision est importante, elle pourra entraîner un état de malvoyance ou
même de cécité.
Classification
Vision partiel : Difficulté de percevoir des images.
Vision insuffisante : difficulté de voir les objets à distances éloignées.
Cécité partiel : difficulté de percevoir les formes et les couleurs des personnes ou des
objets.
Cécité : incapacité de voir.
Causes

Lésion du nerf optique, quiasme ou centres corticaux.

Dysfonctions dans la réfraction des images

Des infections endocrines et intoxications.

Lésion du globule oculaire.

Parasitoses

Troubles des organes annexés à l’œil.

Traumatismes.

Le diabète (entraîne l'apparition de lésions de la rétine)

Les perturbations du champ visuel
Maladies des yeux :
- Cataracte : Elle se caractérise par une opacification du cristallin entraînant une baisse
de vue. Au début, le sujet est gêné par une sensibilité anormale à la lumière
(photophobie), surtout marquée sous forte lumière (éblouissement au soleil, ou lors de
la conduite de nuit). Progressivement, la baisse de vision devient de plus en plus pénible
et entrave les gestes les plus courants de la vie, ce qui entraîne l'indication d'une
intervention chirurgicale.
Il existe plusieurs types de cataracte :

Cataracte du sujet âgé, la plus fréquente, due au vieillissement du cristallin.

Cataracte congénitale, affection familiale, dont la découverte précoce chez le
tout jeune enfant fera porter l'indication d'une intervention chirurgicale plus
ou moins rapide selon l'importance de l'opacité du cristallin et du handicap
visuel.

Cataracte traumatique, d'évolution le plus souvent rapide.

Cataracte secondaire à des affections graves de l'œil (uvéites anciennes,
décollement de la rétine ancien, diabète négligé).
Traitement : L'implantation d'un cristallin artificiel
par chirurgie représente
actuellement la meilleure technique.
- Glaucome : Le glaucome représente en France, avec le diabète et les dégénérescences
maculaires liées à l'âge, l'une des principales causes de cécité. On estime à 200 000
personnes le nombre de glaucomateux non dépistés et qui risquent la cécité sans le
savoir. Les glaucomes sont dus à une destruction progressive du nerf optique qui se
traduit par une altération progressive de la vision périphérique. Il n'y a aucune douleur
au niveau des yeux. Après plusieurs années sans traitement, la vision centrale chute de
façon irréversible. La pression intra-oculaire (PIO) trop élevée est considérée comme le
principal facteur de risque. L'obésité et le diabète sont des facteurs de risques. (voir la
figure 3 et 4 des annexes).
Dans un stade ultérieur, si le glaucome n'est pas traité, apparaîtront les premiers signes
fonctionnels : les objets apparaissent flous, les lunettes n'améliorent pas la vue du
malade, le champ visuel se rétrécit, des halos colorés sont perçus autour des sources
lumineuses. Au stade ultime, la vision centrale est touchée et l'évolution se fait
rapidement vers la cécité. (voir la Figure 5 des annexes).
Traitement du glaucome : La plupart des glaucomes chroniques sont dus à une
hyperpression intra-oculaire. Le principe des différents traitements est de faire baisser
cette
tension
soit
par
traitement
médicamenteux
(collyres),
soit
par
laser
(trabéculorétraction) soit par chirurgie filtrante (trabéculectomie, sclérectomie).
-
La rétinopathie pigmentaire : Il s'agit d'une affection héréditaire dégénérative de
la rétine, qui ne touche généralement que quelques individus d'une même famille. La
maladie se caractérise par une baisse de vision bilatérale très lentement progressive,
surtout marquée sous faible éclairage (héméralopie) en phase de début. Peu à peu, la
vision s'amenuise et le sujet porteur de l'affection éprouve de plus en plus de difficulté à
la lecture, c'est tout le champ visuel périphérique qui peu à peu rétrécit pour finir par
donner une vision "tubulaire" (comme si l'on regardait à travers un tube) ; en fin
d'évolution celle-ci devient impossible en raison d'une amputation de tout le champ
visuel central (scotome central). (voir la fig. 6 et 7 des annexes)
Le traitement médical est hélas strictement impuissant. Mais le recours aux aides
visuelles (loupes éclairantes, systèmes grossissants électroniques grâce auxquels le sujet
handicapé peut lire un texte sur un écran de télévision), constitue un précieux moyen
qui permet au porteur de l'affection d'avoir une vie de relation quasi-normale pendant
un temps relativement long.
-
Dégénérescence maculaire: La dégénérescence maculaire est une affection
touchant plus volontiers le sujet âgé, entraînant une perte progressive et définitive de la
vision centrale. Maladie génétiquement transmissible, mais aussi déclenchée par
certaines erreurs d'hygiène de vie (essentiellement tabagisme et surpoids), elle est
responsable d'un nombre croissant de cas de mal vision, proportionnel à l'augmentation
de l'espérance de vie. Touchant sélectivement la région maculaire, c'est à dire la zone de
rétine utilisée pour voir les objets fixés par l'œil (= pour regarder), cette dégénérescence
des cellules visuelles rétiniennes se traduit par un gène visuelle plus ou moins
perceptible au début. Peu à peu, la lésion augmente de taille, créant une zone aveugle
(scotome). La vision de près (en particulier la lecture) devient rapidement très pénible,
voire impossible. (voir le tableau 1 et 2 des annexes)
Les troubles de la vision :
-
La myopie : trouble de la vision caractérisé par une baisse de l'acuité visuelle de
loin. Chez le myope, l’image se forme trop en avant de la rétine. Cette anomalie concerne
environ 20% de la population.
Symptôme : difficultés à voir de loin, bonne vision de près.
-
L’hypermétropie : trouble de la vision caractérisé par une baisse de l'acuité
visuelle à toute distance, mais prédominant dans la vision de près. Chez l'hypermétrope,
l'image se forme en arrière de la rétine, la vision de près est floue.
-
L’astigmatisme : trouble de la vision associé à la myopie et à hypermétropie et
faisant partie comme ces dernières des troubles de la réfraction de l'oeil, ou amétropies.
Il est dù en général à une anomalie de forme de la cornée, soit congénitale, soit due à
une affection cornéenne. Chez l’astigmate, l’image se forme en deux points différents de
la
rétine.
Cette
anomalie
concerne
environ
10%
de
la
population.
Symptôme : vision trouble de près comme de loin.
-
La presbytie: modification de la vision liée à l'âge et caractérisée par une baisse
de l'acuité visuelle de près. Chez le presbyte, l’image se forme derrière la rétine, le
cristallin n’étant plus capable d’accommoder, donc de voir correctement de près. Cette
anomalie affecte 100% de la population de plus de 50 ans.
Symptôme : chez le presbytie qui ne souffre d’aucune autre anomalie, la vision de près
est floue, celle de loin est bonne.
Besoins éducatives spéciales de la déficience visuelle et son traitement :
Aujour’hui le système éducatif doit mettre à disposition tous les ressources nécessaires
pour que les élèves handicapés puissent avoir les mêmes opportunités que les autres, il
doit mettre à leur disposition des spécialistes inspirés aux principes de normalisation et
d’intégration scolaire lesquels puissent aider ce type des élèves en respectant les
principes d’individualisation, d’adéquation au développement du profil spécifique et
d’attention individualisée à la personnalité.
Adaptation de l’élève à l’école
-
La mission et collaboration des parents doit être constante.
-
La nature du traite.
-
Aider l’enfant en tout moment
-
Lui enseigner les références spatiales de l’environnement scolaire
-
Les interventions et le languaje doit etre explicite
-
La clarté à l’heure de parler
-
La motivation à former partie du groupe de paires
-
Egalité
-
L’èclairage naturel
-
L’èclairage artificiel
-
La position de l’élève dans la salle de classe
Des adecuations
-
situer l’élève devant le tableau.
-
Assigner à l’élève une place fixe.
-
Ecrire avec une lettre calire
-
Répeter en haute voix ce qu’on écrit au tableau.
-
Faire des explications individuales
-
Agrandir le materiel fotocopié
-
Si on fait de changement dans la salle de classe on doit informer à l’élève.
Les recours aux aides visuelles
-
Les loupes éclairantes
-
Les systèmes grossissants électroniques grâce auxquels le sujet handicapé peut
lire un texte sur un écran de télévision
-
Les lampes
-
Les filtres
-
Les viseurs
-
Les lunettes
-
Les télescopes
-
Les systèmes à l’ordinateur
-
Le système braille
CONCLUSIONS
1. L’insuffisance visuelle a des répercutions dans tous les sphères fonctionnelles,
psychiques, et sociales de la vie des individus.
2. Les personnes avec déficience visuelle ont plus de limitations que les personnes sans
aucun problème visuel pour réaliser les activités de la vie quotidienne.
3. Aujourd’hui il ya beaucoup des ressources qui rendent la vie plus facile aux personnes
handicapées.
4. Il est important que nous en tant que prof nous reinseignons sur cette maladis pour
pouvoir aider notres élèves.
5. Il est important de connaitre les types des adécuations qu’on peut appliquer aux élèves
avec déficience visuelle.
ANNEXES
Figure 1 : La vision dans
son ensemble.
Figure
2:
Cartilla
agudeza visual
Figure 3 : schéma d'un nerf optique normal.
Figure 4 : schéma d'un nerf optique altéré par un
Glaucome déjà grave.
para
Figure 5 : glaucome assez grave avec une perte de la vision supérieure (la zone noire
correspond à la zone de cécité).
Fig 6 : Fond d'oeil de Rétinopathie Pigmentaire : les petites taches noires sont des
pigments d'ou le nom de la maladie.
Fig 7: rétinopathie pigmentaire grave : champs visuel tubulaire. Simulation en conduite.
Continua....
Tableau 1
Fuente : Torres Gutiérrez A. Atención al educando ciego o con deficiencias Visuales. San
José, Costa Rica, EUNED 2006.
.
Alteraciones funcionales
•
•
•
Actividades de la vida diaria
Autocuidado
Movilidad
Equilibrio y marcha
•
Vestirse
•
Bañarse
•
lavarse
•
Usar el transporte público
•
Salir a la calle
•
Ir de compras
Actividades de la vida diaria
•
Comer
•
Manejar monedas
•
Usar el teléfono
•
Cocinar
•
Coser
•
Leer
•
Reconocer medicinas


Caídas
Fracturas
Impacto psicológico
•
•
•
•
•
Comunicación
Inseguridad
Ansiedad
Miedo
Reacciones fóbicas
Actividades de ocio
•
Coser, hacer punto
•
Leer, Ver TV
•
Juegos de mesa
Deterioro
cognitivo
Delirium
•
•
•
•
•
Trastornos del humor
Mala percepción de salud
Deseo de morir
Depresión
Ideas delirantes
Actividades fuera de casa
•
Acudir a la iglesia y otros lugares de encuentro
•
Visitar a familiares y amigos
Soporte familiar, Soporte institucional, Consumo de recursos, Admisión en residencias
Tableau 2: sphères affectées par la perte de la vue.
BIBLIOGRAPHIE
1. http://www.ophtalmo.net/bv/GP/IndexGP/G/Recherche/recherche.htm
2. http://www.psicopedagogia.com/articulos/?articulo=459
3. http://www.snof.org/maladies/maladie.html
4. http://www.synsraad.dk/psychology/evaluation2008.htm
5. http://ophtasurf.free.fr/troubles_vision.htm
6 . Torres Gutiérrez A. Atención al educando ciego o con deficiencias visuales. San José, Costa Rica, EUNED
2006.
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