RÉSUMÉ Résumé du mémoire de fin d’études de .... intitulé « Etude de l’efficacité d’une action ostéopathique isolée (correction des dysfonctionnements du bassin) pour le traitement des patients atteints de la prostatite chronique ». Le mémoire a pour objet l’étude de l’efficacité du traitement ostéopathique isolé des patients atteints de la prostatite chronique (catégories III, IIIA ou IIIB d’après la classification de NIH) en utilisant à la fois des techniques structurelles, crâniennes et viscérales pathogéniquement fondées. Le traitement a été élaboré en tenant compte de la conception ostéopathique formulée. Les patients ayant suivi un traitement ostéopathique (sans utilisation simultanée d’autres méthodes de traitement) ont présenté des résultats nettement meilleurs par rapport au groupe de contrôle, notamment l’amélioration de l’état général jugé subjectivement d’après la grille du questionnaire IPSS, mais aussi objectivement d’après les paramètres enregistrés par des appareils. Cela concerne entre autres les données qui caractérisent l’urodynamisme (volume résiduel d’urine d’après les données de l’échographie transrectale, la vitesse maximale volumétrique de la miction d’après les données de l’urofluométrie et la microcirculation dans la tissue de la prostate (vitesse linéaire du flux sanguin veineux d’après les données de l’échodoppler en couleur en trois dimensions). Les statistiques ont confirmé l’évolution de tous les paramètres. En même temps du point de vue de l’évaluation de l’amélioration subjective les meilleurs résultats ont été enregistrés dans les groupes de symptômes les plus gênants pour les patients au début, c’est-à-dire les plus importants pour eux (douleurs, dysuries, qualité de la miction). La dynamique favorable confirmée par les méthodes instrumentales témoigne d’une nette amélioration de l’urodynamisme, d’une diminution du degré de l’obstruction infravésicale et de l’amélioration de la microcirculation dans la tissue de la prostate. En prenant en considération le rôle pathogénique primordial de la congestion lympho-veineuse dans le développement de la prostatite chronique non-bactérienne, le dernier fait peut être considéré comme une prévision plus favorable en ce qui concerne la qualité, la stabilité et la durée de la rémission de la maladie. L’analyse des données obtenues a permis de remarquer un lien constant entre la présence chez un patient d’une prostatite chronique et le diagnostic de l’un des trois « grands modèles de bassin » sous forme d’une combinaison régulière et constante de certains dysfonctionnements ostéopathiques primaires au niveau du bassin. Ainsi, 53,3 pour-cent des patients avaient l’os iliaque en position ouverte en combinaison avec le déplacement antéro-inférieur du pubice homolatéral et l’horizontalisation du sacrum, 40 pour-cent des patients avaient l’os iliaque en position fermée en combinaison avec le déplacement post-supérieur du pubice homolatéral et la verticalisation du sacrum, 6,7 pour-cent des patients avaient l’os iliaque en position bilatérale fermée en combinaison avec l’absence de déplacement pubien et l’état normal du sacrum. Ces données permettent de supposer que certaines lésions ostéopathiques primaires (modèles) jouent probablement un rôle primordial dans le développement et le maintien de la prostatite chronique ou bien qu’au moins ces « modèles de bassin » sont régulièrement liés à cette maladie. Les résultats obtenus confirment une grande efficacité et sécurité du traitement ostéopathique de la prostatite chronique non-bactérienne et permettent de suggérer son utilisation massive en pratique d’après le schéma proposé pour traiter cette maladie.