Titre : Een osteopatische benadering van gastro-
oesophageale reflux bij baby’s
Auteur: Bart Bruneel
Je me suis mis à la recherche d'un protocole de traitement du reflux gastro-oesophagien,
suite à une demande toujours grandissante de soins spécifiques. Et j'en ai conclus que le
reflux était considéré comme un disfonctionnement du nerf vague, conjoint à des spasmes et
des restrictions spécifiques des mouvements pariétaux, viscéraux et crâniens. Il a fallu faire
rentrer cette approche ostéopathique dans le cadre de la médicine classique. En effet le
médecin ou le pédiatre envisage ce problème sous un autre angle que l'ostéopathe, parlant
d'un diminution de la fonction du LOS, l'évacuation des acides accumulés dans l' œsophage,
une évacuation ralentie de l'estomac, une hernie hiatale,...
Le fait de modifier l'approche de ce problème en parlant d'un problème nerveux conjoint à
une restriction de la dynamique au niveau viscéral, crânien et pariétal, devenait un nouveau
défi à lever.
J'ai donc établi un protocole global et ai voulu l'appliquer sur une vingtaine d'enfants, mais
en poussant l'expérience un peu plus loin. J'ai en effet crée 4 petits groupes de 5 enfants
chacun. Et chaque groupe a reçu un type de traitement spécifique, comme suit:
.Traitement global
.Traitement des viscères
.Traitement pariétal
.Traitement crânien
Très rapidement, nous en sommes arrivés à la conclusion que seul le traitement global donne
des résultats satisfaisants avec 80% de réussite. Suivi par le traitement crânien avec 60% de
réussite. Alors que l'approche pariétale ou viscérale ne réussissent chacune que pour 30%.
Nous avons donc pu prouver que cette approche globale est réellement efficace. Au niveau
crânien nous avons travaillé au niveau des lésions occipito-temporal, occipito-mastoïdien et
aux lésions de base au niveau occipital. Au niveau viscéral nous avons traité le passage iléo-
cæcal, la relation entre le pylore et la hernie hiatale. En ce qui concerne le traitement pariétal,
nous avons mobilisé les pieds, les hanches et le bassin, combinant le tout avec une
mobilisation en profondeur du tronc cervical. Et pour finir nous avons corrigé le diaphragme;
correction que je classe sous la catégorie du traitement crânien.
Ceci réalisé, il fallait trouver la cause de ce symptôme. Tout semble indiquer, que
logiquement le travail effectué lors de la naissance est en cause ici. En effet, une énorme
pression s'effectue sur le crâne de l'enfant lors de la naissance. Et nous avons constaté de
façon empirique qu'il peut y avoir une perte de mobilité (au niveau crânien) lorsque les forces
en présence sont plus élevées que le mécanisme de compensation physiologique. Si cette
perte de capacité dynamique se fait au niveau de l' occipito-temporal, de l' occipito-
mastoïdien ou à la base de la région occipitale, il y a un impact indirect sur le nerf vague. La
sortie de ce nerf pouvant se situer au niveau du foramen jugulare.
Chaque enfant possède néanmoins la capacité d'autocorrection lors de crises de larmes,
l'enfant mobilise son crâne et peut par ce biais corriger des restrictions de mouvements. Ce
n'est que lorsque les mécanismes de compensation et d'autocorrection sont défaillants, que
nous avons à intervenir.