d-étude dynamique de la rotation:
La dérivée par rapport à t de L, donne, d’une part :
)/()()()]().[( iiiiiiiiP
iFMFramr
dt
Vd
mrVmi
dt
rd
dt
Ld
En effet le 1er terme de la somme entre crochet est nul car la dérivée de r est colinéaire à V, et
le produit vectoriel de 2 vecteurs colinéaires est nul.
Enfin la dérivée par rapport à t de la vitesse n’est autre que l’accélération a du point P.
On obtient un résultat connu sous le nom de « théorème du moment cinétique » à savoir :
la dérivée du moment cinétique est égale à la somme des moments des forces extérieures
appliquées au solide.
Et d’autre part, si l’on considère l’expression de L en fonction du moment d’inertie :
Où d/dt est l’accélération angulaire instantanée du solide.
On obtient le théorème de l’accélération angulaire (relation ici algébrique):
La somme des moments des forces extérieures appliquées est égale au produit du moment
d’inertie du solide par rapport à l’axe de rotation par son accélération angulaire.
Cette relation est à comparer à :
pour un solide en translation.
Remarque : Un mouvement au sens le plus général peut être considéré à chaque instant
comme la superposition d’une translation et d’une rotation autour d’un axe.(par exemple le
mouvement d’une bille sur un plan incliné) Pour résoudre les équations du mouvement, les 2
équations encadrées si dessus sont nécessaires.
Dans le cas d’une rotation autour d’un axe fixe, la première relation suffit.
e/ cas particulier du mouvement de rotation uniforme :
Si le mouvement est circulaire et uniforme (la vitesse angulaire est constante): l’accélération
angulaire est nulle et donc la somme algébrique des moments appliquées au solide est nulle
également.
la constante pouvant être nulle (cas particulier de l’équilibre) .