CHAP II – LA PRODUCTION DANS L'ENTREPRISE 2.1 Comment l'entreprise produit-elle? Thème 2.1 Comment l'entreprise produit-elle? Notions Facteurs de production, coûts (total, moyen et marginal), recettes (totale, moyenne, marginale), productivité, loi des rendements décroissants Indications complémentaires Après avoir présenté la diversité des entreprises, on montrera que les choix du producteur portent à la fois sur la combinaison des facteurs de production et sur le volume de la production. On introduira les notions clés de l'entreprise, l'analyse de la production de l'entreprise, notamment la loi des rendements décroissants. On montrera l'utilité pour l'entreprise d'instruments de suivis de son activité et de ses résultats en présentant une structure simplifiée du copte de résultat et de bilan. Définitions : Sociétés : Au moins deux personnes qui s'associe dans un but commun et vont créer une entité juridique distincte de ses propriétaires. Cette entité dispose d'un nom, d'un patrimoine, d'un compte en banque et d'une adresse séparée de ses propriétaires. Consos intermédiaires (CI): Biens et services détruits ou transformés durant un cycle de production. Capital : Tous les biens ou services utilisés lors de la production • Circulant : CI • Fixe : durable (plus d'un an) = machines, bâtiments, véhicules, logiciels… Travail : Activité humaine qui consiste a créer des biens et des services. Amortissement : Somme nécessaire au remplacement du capital fixe détruit ou obsolète Facteur de production : Ensemble des ressources matérielles ou non utilisées pour produire. On les associe dans une combinaison productive. Combinaison productive : Choix de l'entrepreneur d'associer une certaine quantité de travail et de capital pour produire. Prix relatif : Pris d'un bien exprimé en unité d'un autre bien. Coût total : Coûts fixes + Coûts variables Coût marginal : Coût de l'unité supplémentaire Loi des rendements décroissants : Lorsqu'on augmente la quantité d'un facteur de productivité, la production commence à partir d'un certain seuil à décroître. La production supplémentaire ne sera pas proportionnelle à l’augmentation de la quantité des facteurs. Malthusianisme : Politique qui vise à réduire la population avec la politique de l'enfant unique (contrôler les naissances) et pas de « bouches inutiles » (pauvres) Economie d'échelle : Le coût unitaire baisse avec une augmentation de la quantité produite Compétitivité : Capacité d'une entreprise à affronter la concurrence et à conquérir des parts de marché • Prix • Hors prix : qualité, produit, innovation, image, marque Concentration : Augmentation de la taille d'une entreprise par le rachat d'une autre entreprise Progrès technique : Somme des innovations de produits et de procédés, possibles grâce à des nouvelles méthodes de productions, de distributions ou de commercialisations. Brevet : Acte juridique (INPI) qui protège l’innovation pendant 20 ans Bilan comptable : Photographie du patrimoine de l'entreprise et de ses dettes. Permet de connaître sa valeur et si elle est solvable. Actif : Tout ce que possède l'entreprise • Immobilisés : restent durablement dans l'entreprise • Circulant : stock, argent sur un compte courant, matières premières Passif : Toutes les ressources qui ont permis d'acquérir l'actif • Fonds propres : Capitaux apportés par les actionnaires • Dettes : Emprunts, dettes aux fournisseurs Productivité: Mesure l’efficacité de la production, en rapportant la production aux moyens mis en œuvre pour la réaliser. Calculs Amortissement :Valeur d'achat/durée de vie Coût total : Coûts fixes + Coûts variables Coût moyen : Coût total/quantité produite Recette totale : Prix de vente x quantité produites Recette moyenne : Recette totale/quantité Productivité apparente du travail : VA/Quantité de travail Rendement/tête : Production physique/Nombre de travailleurs Rendement/horaire : Production physique/quantité de travail Taux de marge : EBE/VA x100 A. La diversité des entreprises Doc 1 – Les critères de classement Une entreprise individuelle est détenue par une personne seule propriétaire du capital qui apporte son travail et son capital (professions libérales, les artisans) avec des responsabilités illimitées. C'est la forme juridique la plus repandue. Une société est détenue par plusieurs propriétaires du capital qui ont un but commun et exerce un objet social. L'INSEE classe les entreprises selon leurs tailles avec comme critère le nombre de salariés, le CA, le total du bilan, et l'origine du capital (national/étranger, privé/public) Une entreprise peut faire partie d'un groupe. Une société mère est une société qui possède une ou plusieurs filiales qu'elle contrôle financièrement (détient au moins 50 % du capital) Un établissement peut être un siège social ou une boutique par exemple. Une entreprise publique vend des biens et services dans le but d'en faire du profit . Elle a un but de service public et d’intérêt général: • Égalité : Tout le monde paye le même prix quel que soit le coût. Permet de desservir tout le monde (électricité en campagne par ex) • Non discrimination : Tout le monde peut accéder aux services publics (banque postale) • Continuité : Service public ne peut être interrompu Ces entreprises publiques étaient pendant longtemps des monopoles toutes seules sur leur marché. Pendant les années 80, elles ont été ouverte à la concurrence voire privatisées. Il ne faut pas les confondre avec les administrations publiques qui elles crée de services non marchands. Doc 2 – Principaux statuts juridiques des entreprises Le statut d'auto-entrepreneur est assez récent (2009) et a été crée pour faire baisser le travail au noir et pour de toutes petites activités. Ce statut est pratique car il permet de se cumuler avec un autre travail. De plus, la déclaration est très simple, les cotisations sociales et les fiscalités sont réduites. En revanche, on ne peut pas dépasser un certains chiffre d'affaire (prestations<34 000€) et cela créé une concurrence déloyale pour les autres entreprises. L'entrepreneur unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) apporte le capital e le travail, se rémunère avec les bénéfices de son entreprise et peut être responsable de ses biens personnelles. Le propriétaire se rémunère avec le dividende (les bénéfices de l'entreprise) en fonction du nombre d'actions ou part sociale. Les dirigeants sont parfois salariés et rémunérés avec un salaire (généralement le cas pour le PDG d'un SA). Les SA sont des entreprises destinés à des projets coûteux et ambitieux qui nécessite la mobilisation de beaucoup de capitaux et d'actionnaires (permettent d'être coté en bourse). Dans les SA et SARL les responsabilités sont limitées aux apports. Dans les SA, les actions sont facilement cessibles (acheter et vendre comme on veut), dans les SARL, besoin de l'accord des autres propriétaires et actionnaires. Lorsque la taille de l'entreprise augmente, elle change de statut pour arriver à une SA, il faut trouver plus d'actionnaires. Doc 3 – Les spécificités de quatre catégories d'entreprises Les micro-entreprises sont très importantes dans l'ensemble des entreprises (94%) mais ce sont les grandes entreprises qui emploient le plus. PME : 6%, ETI : 6% Plus il y a de personnes, une plus forte VA/salariés, salaires plus élevés, exportent et investissent plus dans innovations. Toutes les entreprises ne sont pas des sociétés. Synthèse L’entreprise est une entité juridique qui combine du travail et du capital pour produire des biens et services qui seront vendus sur le marché dans le but de réaliser un profit. Les entreprises sont très diverses. Elles se distinguent par différents critères. Tout d’abord, la taille, de la microentreprise (moins de dix salariés et un chiffre d’affaires inférieur à 2 millions d’euros), à la PME ou l’ETI jusqu’à la grande entreprise (à partir de 5000 salariés et un CA supérieur à 1,5 milliards d’euros) ; le secteur d’activité (primaire, secondaire, tertiaire), ou encore l’origine du capital (public, privé). Une entreprise publique est une entreprise contrôlée par l’Etat qui produit des biens et services marchands en vue de faire un profit et qui a généralement une mission de « service public », qui repose sur trois principes (égalité, non-discrimination, continuité). Les entreprises se distinguent aussi par le nombre de propriétaires ou l’importance de leur capital : entreprise individuelle, ou société avec plusieurs propriétaires. Les entrepreneurs peuvent choisir différents statuts juridique en fonction de leurs objectifs et du nombre d’associés : auto-entrepreneur, EURL, SARL ou SA. En France les grands entreprises sont peu nombreuses mais sont les plus productives, exportent davantage, et distribuent les salaires les plus élevés. B. Quels facteurs l'entreprise utilise-t-elle pour produire? Doc 4 – Les facteurs de production Pour produire, on a besoin de matières premières (CI), de capital (fixe et circulant) et de main d’œuvres (travail) Ne pas confondre capital social qui est l'argent apporté par les actionnaires et le capital (patrimoine d’un ménage), et le capital comme facteur de production (=K fixe) Le travail doit être légale, rémunéré et déclaré pour faire partie du facteur du travail (représente toutes les personnes qui travaillent donc la population active). • Facteur démographique : solde naturelle ou migratoire • Facteur institutionnelle : retraite, durée des études • Facteur économique : taux de chômage, importance de l'éco souterraine Le capital est alimenté par les investissements, l'achat du capital fixe. Tous les ans une partie du capital fixe devient obsolète = amortissement Doc 5 – La combinaison productive Les facteurs sont complémentaires quand pour chaque production on ne peut pas substituer le capital au travail. Ils ont substituables lorsque l'on peut remplacer le travail par le capital ou inversement. Il existe une multitude de combinaisons possibles. On choisit le plus rentable en calculant le prix relatif. Si le coût du travail augmente, l'entreprise va substituer le capital au travail. Activité 1 – Quelle combinaison productive choisir? On exclut en premier la combinaison productive qui présente le plus de quantité de facteur (travail et capital) pour réaliser la même production que les autres parce qu'elle revient plus chère. On va préférer celle qui va être la moins chère en l’occurrence la plus rentable. Si les salaires augmentent, les combinaisons productives vont changer. Doc 6 – Le coût du travail est-il trop élevé en France? Les symptômes de la perte de compétitivité sont moins d'exportations, une baisse de la part de l'industrie dans le PIB, une baisse des emplois industriels. L'industrie joue un rôle centrale dans la croissance, elle est exportatrice et investit dans l'innovation (recherche et développement), elle a recourt a des emplois plus qualifié et mieux rémunéré, consomme beaucoup de services marchands et en créée beaucoup aussi. C'est un bon indicateur, il mesure le coût global (pas le coût du travail), la compétitivité prix et hors-prix. Synthèse L’entreprise utilise deux facteurs de production, le travail et le capital, entendu ici au sens de capital fixe, qui comprend les bâtiments, machines, outils, etc. Les « facteurs de production » sont donc les ressources qui ne sont ni détruites ni transformées au cours du processus de production, tandis que les consommations intermédiaires sont les biens et services utilisés pour produire, mais transformés ou détruits au cours de ce processus. Les facteurs de production peuvent être complémentaires ou substituables ou encore, cas le plus général, à la fois complémentaires et substituables. Lorsqu’ils sont parfaitement complémentaires, la question du choix de la combinaison productive ne se pose pas puisqu’ils ne peuvent être associés que dans une certaine proportion. Lorsqu’ils sont substituables, ils peuvent être associés dans des proportions variables et plusieurs combinaisons productives sont alors possibles pour réaliser un volume de production donné. Pour choisir la meilleure combinaison productive, on compare les coûts associés à chacune d’elles. Le choix est déterminé par les coûts relatifs des facteurs de production, la hausse du prix d’un facteur incitant les entreprises à lui en substituer un autre. La question du coût du travail est donc un élément important de la compétitivité-prix, mais d’autres facteurs doivent aussi être pris en considération : innovation, gamme de produit, qualité des services associés,,.. (compétitivité hors-prix). C. Les coûts de production de l'entreprise Doc 7 – Quels sont les différents types de coûts? L'entreprise doit faire face à plusieurs coûts de production qui sont les CI, les dépenses de fabrication, les salaires (4%), le capital fixe, les dépenses de promotions et de distributions. Il y a aussi la gestion des stocks, les frais d'amortissements, l’énergie, les véhicules, les designers, ingénierie (recherche et développement) Coûts variables : les CI et les salariés temporaires (Interim) Coûts fixes : machines, loyer, le coût des travailleurs Dans nos productions, il faut rémunérer nos facteurs de productions (travail et capital) et y ajouter les CI on calcule le coût total et le coût marginal. Si prix marginale>coût marginale = bénéfice Doc 8 – La loi des rendements décroissants fait augmenter les coûts de production David Ricardo, économiste anglais a écrit «Principes de l'économie politique et de l'impôt» en 1817. Il est considéré comme l'un des économistes libéraux les plus influents de l'école classique (révolution industrielle) aux côtés d'Adam Smith et de Thomas Malthus. Ils ont élaborés une hypothèse comme quoi les premiers qui arrivent sur une terre choisissent le meilleure emplacement et les prochains par conséquents doivent prendre une autre terre qui est moins biens et auront donc moins de rendements. On parle de loi de rendements décroissants La population augmente plus vite que la production qui est victime de la loi des rendements décroissants (misère, famine). La population connaît une augmentation exponentielle (ou géométrique) tandis que la production est arithmétique. Malthus donne naissance au malthusianisme. L'explication s'est révélée fausse car les progrès techniques et les gains de productivité ont dépassés la loi des rendements décroissants. Activité 2 – Calcul des coûts de production Le coût moyen baisse dans un premier temps parce que les coûts fixes sont amortis sur une plus grande quantité produite. Plus on augmente la production, plus le coût unitaire baisse. Le coût marginal du rendement va commencer par augmenter, ce qui entraîne une augmentation du coût moyen. Lorsque le coût unitaire baisse avec une augmentation de la quantité produite; on parle d'économie d'échelle. Le coût marginal augmente à cause de la loi des rendements décroissants, donc le profit marginal baisse. Lorsque le coût moyen = prix de vente il n'y a plus de profit. Activité 3 – Le choix du volume de production La recette moyenne = recette marginale dans ce cas. Le seuil de rentabilité est entre 10 000 et 20 000 quantités produites . Le profit stagne à partir de 80 000 car le coût marginal augmente et donc le coût total et moyen aussi. Le niveau de profit maximum est lorsqu'il y a 80 000 quantité de production. L'entreprise a intérêt a produire jusqu'au moment où le coût marginal = prix de vente car avant ce seuil on parle de perte d'occasion de profit et de production pas rentable. Lorsque l'entreprise a décidé d'investir et d'embaucher, le profit a augmenté car le capital fixe a dépassé la loi des rendements décroissants. Synthèse Les coûts de production comprennent la rémunération des facteurs de production (capital fixe et travail) à laquelle s’ajoute le coût des matières premières et autres consommations intermédiaires. Le coût total est constitué de coûts fixes et de coûts variables. Les premiers sont constants et s’imposent à l’entreprise quel que soit le niveau de production ; les seconds dépendent du volume de la production. L’analyse économique a mis en évidence un phénomène assez général, connu sous le nom de « loi des rendements décroissants », observé déjà par Turgot au XVIIIème siècle et popularisé par David Ricardo : lorsqu’on augmente la quantité d’un facteur de production (par exemple le travail) en maintenant les autres fixes, au-delà d’un certain seuil, la productivité marginale de cet input devient décroissante et la production totale augmente de moins en moins vite. En effet, au-delà d’un certain seuil, l’encombrement et la gêne produits par l’ajout de travailleurs supplémentaires génèrent une décroissance de la productivité marginale du travail. L’entreprise choisit le volume de production qui lui permet de maximiser son profit, en comparant les coûts et les recettes au fur et à mesure qu’augmente la production. L’analyse est de type marginaliste : on s’intéresse en particulier au coût marginal et à la recette marginale, c’est-à-dire le coût et la recette correspondant à toute unité produite supplémentaire. Au-delà d’un certain seuil, quand la production s’accroît, le coût total augmente de plus en plus rapidement. En effet la loi des rendements décroissants fait augmenter le coût de chaque unité supplémentaire, ce qui diminue le profit marginal. La représentation graphique permet de visualiser que, pour maximiser son profit, l’entreprise doit produire une quantité telle que sa recette marginale soit égale à son coût marginal, autrement dit qu’elle a intérêt à augmenter sa production tant que le coût marginal est inférieur à la recette marginale (profit marginal positif). Au-delà, le profit marginal devient négatif et l’entreprise, motivée par la maximisation du profit, n’a pas intérêt à accroître davantage sa production. D. Comment l'entreprise fait-elle diminuer ses coûts de production? Doc 9 – Qu'est-ce que la productivité Pour la productivité du travail on s’intéresse a la productivité apparente du travail (tient compte des machines) avec le rendement/tête et le rendement/horaires (durée du travail estimé a environ 1650h/ans) Quand l'entreprise augmente sa productivité = gains de productivité. l'entreprise va pouvoir produire plus ou produire autant mais moins chère. Ces gains vont être redistribués dans l'entreprise sous forme de hausse de salaires, baisse du temps de travail. Gains permis par une meilleure organisation du travail, une plus grande qualification (expérience et formation) et par le progrès technique (machines plus performantes). Doc 10 – Productivité et coût du travail Le lien entre la productivité du travail par tête, la rémunération du travail par tête et le coût unitaire du travail est que la rémunération dépend de la productivité. Les trois courbes évoluent au même rythme. L'entreprise va redistribuer les gains de productivités qui vont permettre l'augmentation des rémunérations qui peuvent être importantes. Les coûts du travail unitaire augmentent si une entreprise distribue largement ses gains de productivité. C'est un lien mécanique. Le coût unitaire dépend de la variation des deux autres. Variations du coût unitaire = Variations productivité par tête – Variations rémunération du travail par tête. Le partage des gains de productivité connaît un conflit de répartition ; l'entreprise cherche à améliorer ses profits et les salariés a augmenter leurs salaires. Si l'entreprise veut faire diminuer ses coûts de production, il faut que l'augmentation de la productivité>l'augmentation de la rémunération. Doc 11 – Réaliser des économies d'échelles Les coûts moyens baissent avec l'augmentation des quantités produites. En effet, les première unités sont toujours les plus longues et difficiles a produire, celles qui suivent sont plus simple car on sait comment faire grâce a l’expérience. Les rendements sont d'abord croissants mais le coût fixe unitaire baisse après. La concentration baisse le coût à l'unité produite. Il y a la concentration horizontale : entreprise rachète un concurrent qui fait le même métier qu'elle, ou la concentration verticale : entreprise rachète fournisseur ou distributeur pour maîtriser la totalité du processus de production ou sécuriser son approvisionnement. Racheter un concurrent revient à tout racheter : les parts du marché, la clientèle.. Il faut qu'il y ai une demande parce sinon il y aura du stock. Les entreprises font aussi supprimer tous les postes en doublons pour faire des économies. Doc 12 – Les rendements décroissants, source de l'innovation Pour lutter contre rendements décroissants : innovations (nouveaux produits, ou amélioration) substituer capital au travail, nécessite cependant progrès technique. Un nouveau produit créé est d'abord fournis par une seule entreprise, seule sur le marché. Elle a donc la possibilité de monter les prix = surprofit, rente de monopole. Les innovations sont protégées par des brevets. Doc 13 - La chasse au gaspillage , un objectif pour l'entreprise La mission d'un cost-killer est de rationaliser l'ensemble des dépenses dans l'objectif de dégager des économies (matériel et humain). Il peut agir sur les frais généraux qui ne sont pas directement liés a la production et qui sont non stratégiques. Ils peuvent négocier avec le fournisseur ou voir a gestion des stocks par ex. Cette activité est source de conflit et de tension dans l'entreprise et est donc réalisée par une agence extérieur. Synthèse La réflexion sur la combinaison productive conduit à s’interroger sur son efficacité, donc sur la productivité de chacun des facteurs, dont l’expression peut être physique ou en valeur. La productivité mesure donc l’efficacité de la production. Elle se mesure par le rapport entre une production et les moyens mis en œuvre pour l’obtenir. La productivité « apparente du travail » ne tient compte que du seul facteur travail comme ressource mise en œuvre. Le terme « apparente » rappelle que la productivité dépend de l'ensemble des facteurs de production et de la façon dont ils sont combinés. Elle est usuellement mesurée en rapportant la richesse créée, mesurée par la valeur ajoutée, au facteur travail. Les gains de productivité permettent de faire baisser le coût moyen de chaque unité produite. Ils peuvent être obtenus par une meilleure qualification des travailleurs, par un capital fixe plus performant qui incorpore le progrès technique, par une amélioration des méthodes de production, ou de l’organisation du travail… Cependant l’entreprise dispose d’autres moyens pour faire baisser ses coûts de production afin d’améliorer sa compétitivité et sa rentabilité. Elle peut adopter une stratégie de concentration horizontale ou verticale afin de faire des économies d’échelle. Elle peut chercher à faire diminuer ses frais généraux en traquant les dépenses inutiles (cost-killer), ou en cherchant à diminuer les prix de ses consommations intermédiaires par une meilleure négociation avec ses fournisseurs. Ou encore en cherchant à diminuer le coût de son capital (coût du crédit par exemple). Elle peut enfin essayer de faire baisser le coût du travail en externalisant ou en délocalisant sa production, ou encore en ayant recours à des emplois aidés (subventionnés par l’Etat). E. Comment évaluer la performance de l'entreprise ? Chaque année, chaque entreprise est obligée de fournir un certains nbr de docs qui retrace l'activité de l'entreprise (donne idée de sa situation en terme de patrimoine, son CA et sur ses dettes). Sont alors intéressés l'Etat, les actionnaires (dividendes et plus-value lors de la revente de l'action), les salariés (emplois menacé, augmentation des salaires?), les fournisseurs (capacité de l'entreprise a payer ses dettes), les banques (crédit). D'autres entreprises peuvent aussi être intéressées : travailler ensemble ou racheter. Ce bilan comptable est trouvable au greffe du tribunal de commercr et sur internet. On considère qu'il faut qu'il y ai une parfaite info pour que l'éco marche et qu'il y ai une prise de décision rationnelle. La transparence est une des cinq conditions d'une concurrence pure et parfaite. Activité 5 – Marcel Dugenou le pâtissier – le bilan Il finance son activité avec ses fonds propres et un emprunt (passif). Il utilise ses ressources pour acheter d'autres actifs, s'il reste de l'argent il le place sur son compte bancaire. La ligne totale : total passif = total actif, parce que toutes les ressources vont trouver un emplois. Si les dettes>capitaux il ne peut pas rembourser tout de suite le poids de la dette est un poids pour l'entreprise mais permet de maximiser les fonds propres. Activité 6 – compte de résultat Si il n'y a pas de bénéfices il y a des pertes (+ de charges que de produits) Le résultat financier (intérêt créditeurs – emprunteurs). Les bénéfices sont divisés en 2 : 33,33% au IS et le reste aux actionnaires. On peut avoir un EBE faible mais tout de même du bénéfice (tjr regarder les 2) Activité 7 IL a fait une bonne année parce que il y a du bénéfice qui lui a permis de rembourser l'emprunt de payer salaires et il va pouvoir vendre son entreprise + chère. Ses dettes ont baissées, il est + solvable. Doc 14 – L'affaire ENRON Pratiques frauduleuses de Enron : manip comptables pour surestimer ce qu'a l'entreprise et dissimuler les dettes. Enron a opéré ainsi pour présenter l'image d'une entreprise de valeur, pour que les actions continuent de monter et pour que les rémunérations des dirigeant augmentent. Le cabinet Andersen aurai du rectifier cette fraude et l'arrêter pour donner les bons résultats. Les parties prenantes perdantes sont les salariés (perdent leur job et n'ont pas de retraite), les actionnaires (perdus argent), les clients, les fournisseurs (pas tjr payés). La sincérité est très importante pour protéger les parties prenantes Synthèse La réglementation impose à toutes les entreprises de publier annuellement certains documents comptables, en particulier le bilan (constat de ce que l’entreprise possède et doit), et le compte de résultat (récapitulatif des charges et produits de l’exercice). La tenue des comptes est nécessaire à toute entreprise comme aux parties prenantes (banques, clients, actionnaires, salariés, administrations...) car le suivi régulier de l’activité et des coûts est indispensable pour connaitre la situation de l’entreprise. On peut présenter le bilan comme étant une photographie, à un instant t, du patrimoine de l’entreprise et le compte de résultat comme étant le film de l’activité de l’entreprise durant une période déterminée. Le bilan présente au passif les ressources (d’où viennent les fonds ?), qui peuvent être des fonds propres ou des dettes, et à l’actif les emplois (ce que possède l’entreprise grâce à ces fonds, autrement dit les utilisations ou les emplois), qui peuvent être des actifs immobilisés ou circulants. Il est essentiellement utilisé par les parties prenantes afin de connaître la valeur de la société et de s'assurer de sa solvabilité. Il peut être exploité par les dirigeants afin de piloter des analyses internes. Le compte de résultat présente les opérations qui sont à l’origine du résultat de l’activité au cours d’une période donnée. On distingue les opérations qui enrichissent l’entreprise (« produits ») ; il s’agit pour l’essentiel des ventes réalisées au cours de la période. Les « charges » sont des opérations qui, tout en étant nécessaires à la réalisation de l’activité, affectent négativement le résultat de l’entreprise ; ce sont notamment les consommations intermédiaires, les salaires et charges sociales, ou encore les intérêts débiteurs ou les impôts. Un exercice se solde par un résultat net bénéficiaire (bénéfice) lorsque les produits ont été supérieurs aux charges et par un résultat déficitaire (perte) dans le cas inverse. Ce bénéfice qui rémunère les actionnaires ne doit pas être confondu avec le profit qui ne renseigne que sur la performance réalisée par l'entreprise dans le cadre de son métier. Le résultat net ou bénéfice intègre les résultats financiers et exceptionnels (vente d’un immeuble par exemple.