rénale, séquestration 3esecteur) ou plasmatique (brûlure étendue) entraîne un choc
par déshydratation.
Chocs hémorragiques et traumatiques au décours d'une hémorragie extériorisée,
d'une hémorragie digestive, d'une rupture de grossesse extra-utérine, d'un
anévrisme fissuré, d'un polytraumatisme avec lésion thoracique, intrapéritonéale
(rate et foie), rétropéritonéale (bassin, rachis lombaire, rein).
Chocs hémolytiques des accidents transfusionnels et des accès pernicieux à
Plasmodium falciparum.
Chocs survenant chez des sujets dont les pertes hydrosodées sont augmentées
et qui ne peuvent satisfaire leur soif: vieillards, nourrissons, sujets dans le coma.
- Les chocs par hypovolémie relative (vasodilatation)
Chocs anaphylactiques provoqués par de nombreux produits anergisants ou
allergènes, qui provoquent la libération de médiateurs à l'origine d'une vasodilatation.
On classe les allergènes en quatre groupes: les allergènes médicamenteux
(antibiotiques dont bêtalactamines, antalgiques dont la glafénine, produits iodés,
anesthésiques et curares, produits de remplissage type dextran), les venins
d'hyménoptères (guêpes), de nombreux aliments (blancs d'oeuf, poissons, fraises,
noix, arachides), les allergènes microbiens et parasitaires.
Choc neurogénique lors de section médulaire haute responsable d'une abolition
du contrôle sympathique sur le calibre des vaisseaux.
Causes médicamenteuses (barbituriques).
c. Évolution
Elle est fonction de la rapidité du traitement symptomatique et de l'efficacité du
traitement de la cause. L'évolution est favorable si l'hypovolémie est corrigée
rapidement. Elle est défavorable dans le cas contraire avec survenue de
complications rénales (anurie), digestives (ictère, hémorragie digestive), de troubles
de la coagulation avec leurs risques hémorragiques dans un contexte soit d ,
insuffisance hépato-cellulaire soit de coagulation intravasculaire disséminée.
2. Choc cardiogénique
Il est dû à une défaillance aiguë de la pompe cardiaque associée à une
vasoconstriction périphérique secondaire à la chute du débit cardiaque.
a. Physiopathologie
La défaillance myocardique peut résulter d'une altération de la contractilité (infarctus
du myocarde), de lésions mécaniques (insuffisance valvulaire, anévrisme pariétal),
de troubles du rythme et de conduction, d'un obstacle au remplissage (tamponnade
péricardique, embolie pulmonaire massive). La défaillance myocardique entraîne
une chute du débit cardiaque qui s'accompagne d'une hypotension, d'une stase
veineuse d'amont. Les mécanismes compensateurs (adrénergiques) provoquent
une tachycardie et une vasoconstriction, mais peuvent parfois entretenir la
défaillance cardiaque (par augmentation de la précharge et de la postcharge).