Physiologie respiratoire – F. Wallois
Cours d’Inès Masmoudi. PCEM2 2009-2010.
- Fonctionnement : Le patient souffle dans un tuyau qui va dans un réservoir avec une couche
externe d’eau et une cloche qui repose dessus :
o Quand on expire on fait monter la cloche, le stylet descend vers le bas.
o Quand on inspire on fait descendre la cloche, le style monte vers le haut.
- On retrouve deux types de volumes :
o Des volumes mobilisables : peu importante l’amplitude de la respiration on arrive à
mobiliser l’air (faire rentrer ou sortir l’air).
o Les volumes non mobilisables : peu importante l’amplitude de la respiration, l’air reste
dans les poumons. Il est important car évite que la paroi des alvéoles se collabe.
a. Les volumes mobilisables
- Les volumes mobilisables sont mesurés soit par spirographie (spirographes sec ou à eau
comportant une cloche dont le mouvement est enregistré sur un cylindre) soit par intégration du
signal de débit aérien obtenu par un pneumotachographe.
- Il existe plusieurs volumes mobilisables :
o VT.
o VRE.
o VRI.
- Le VT est le volume courant.
o C’est le volume mobilisé pendant une respiration calme au repos.
o Il est de 500 mL.
- Le VRE est le volume de réserve expiratoire.
o C’est le volume mobilisé pendant la forte expiration.
o Il est de 1 L.
- Le VRI est le volume de réserve inspiratoire.
o C’est le volume mobilisé pendant la forte inspiration.
o Il est de 3 L.
- Bien entendu les VRE et VRI sont en plus du VT.
- Tous ces volumes constituent la capacité vitale (CV) car ils sont mobilisables :
o CV = VT + VRE + VRI.
o Elle est bien entendu inférieure à la capacité pulmonaire totale (volumes mobilisable +
non mobilisables) : CPT = CV + VR.