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SIXIEME GRANDE QUESTION : Comment a évolué l’organisation du travail depuis deux
siècles? Quelles en ont été les conséquences sur la croissance?
Cela a été vu dans le dossier 5.
Nous avons vu qu’il avait existé principalement trois grandes formes d’organisation du travail:
- Le taylorisme, marqué par:
une double division du travail, l’OST et le salaire à la pièce
- Le fordisme, qui a ajouté au taylorisme :
le travail à la chaîne, la standardisation de la production et le « five dollars a day »
Le taylorisme et le fordisme, tous deux fondés sur la division du travail, ont été un grand succès car ils
ont permis une augmentation sans précédent de la productivité.
Ces formes d’organisation du travail ont cependant connu une double crise:
- Une crise humaine, avec le ras-le-bol des salariés lié à leurs conditions de travail
- Une crise économique, avec l’incapacité à répondre à une demande de plus en plus individualisée
et mouvante.
Le toyotisme a alors cherché à dépasser cette double crise en:
Réalisant une production en « flux tendus » et réduisant les stocks
Flexibilisant son processus de production
Impliquant les travailleurs par des « cercles de qualité »
Nous avons ensuite vu que la division du travail entre entreprises, via l’externalisation, pouvait être
aussi source de croissance
Et nous avons enfin vu les grandes évolutions ayant connu le monde du travail depuis un siècle:
- Salariation
- Tertiarisation
- Féminisation
- Précarisation
- Hausse de la flexibilité dans l’organisation du travail à travers ses cinq formes
- Diminution du temps de travail
- Hausse des qualifications
SEPTIEME GRANDE QUESTION : Comment expliquer le chômage?
Cela a été étudié dans le dossier 6.
Nous avons:
1) Définit le chômage à partir des critères du BIT et de l’ANPE
2) Montré que, pour les néo-classiques, le libre jeu du marché, via la flexibilité des salaires,
conduisait au plein emploi
3) Montré que, pour les néo-classiques, le chômage actuel provenait de l’intervention de l’Etat:
- Impôts trop élevés (courbe de Laffer)
- Cotisations sociales trop lourdes
- Prestations sociales trop élevées (trappe à inactivité)
- Droit du travail trop contraignant pour les entreprises
4) Vu que, pour les keynésiens, le niveau de l’emploi ne se déterminait pas sur le marché du travail
via le niveau des salaires, mais sur le marché des biens et des services via le niveau de la demande
effective
5) Découvert que, pour les néo-classiques, le chômage pouvait être volontaire alors que pour les
keynésiens il était involontaire.
6) Mis en évidence une corrélation entre croissance économique et niveau de l’emploi
7) Montré qu’il existait des inégalités face au chômage en fonction du sexe, de l’âge, de la nationalité,
de la CSP et du niveau de diplôme.