REVISION DU PROGRAMME DE TERMINALE … ou comment aller à l’essentiel Le programme de terminale tourne autour d’un thème central : l’analyse de l’évolution du monde contemporain sur le long terme dans ses dimensions économiques et sociales. Il vise en particulier à mettre en avant le fait que nous vivons dans un monde en perpétuelle évolution, en perpétuel mouvement. Ainsi, la première partie du programme montre que nous vivons dans un monde de plus en plus riche et developpé… La deuxième partie nous montre que les structures économiques et sociales évoluent dans le temps… Et la troisième partie nous montre que nous vivons dans un monde de plus en plus ouvert PREMIERE PARTIE DU PROGRAMME Ceci posé, ce programme nous permet de répondre à quelques grandes questions : PREMIERE GRANDE QUESTION : Quelles sont les principales évolutions qu'ont connues les économies développées depuis un siècle ? Cette question a été traitée dans le Dossier 1 Nous y avons répondu en montrant que: Le monde avait connu une croissance économique forte… … associée à une accroissement des revenus, de l’emploi et de la consommation… … et à une augmentation forte du développement, mesuré par l’IDH Nous avons montré que l’évolution avait aussi été structurelle, avec une évolution: des modes de vie de la structure de l’emploi (salarisation, tertiarisation, féminisation, précarisation) Et enfin, une évolution des valeurs, avec une montée: de la rationalité de l’individualisme … et nous avons traité d’une grande problématique: La croissance économique permet-elle le développement? … en montrant que la croissance était une condition nécessaire mais non suffisante au développement DEUXIEME GRANDE QUESTION : Quels sont les facteurs de cette croissance économique? Cela a été traité dans le dossier 2. Fondamentalement, la croissance économique peut provenir: - de l’accroissement des quantités de facteurs capital et travail utilisés (le facteur de production capital est présenté dans le dossier trois, et le facteur de production travail est présenté dans les dossiers cinq et six) : on parle alors de croissance extensive - de l’accroissement de la productivité: on parle alors de croissance intensive Mais il existe aussi d’autres sources à la croissance: - en partant de l’équilibre emplois-ressources, les trois moteurs de la croissance sont la consommation, l’investissement et les échanges extérieurs - certaines valeurs sont sources de croissance: la rationalité, le goût du risque - l’Etat peut contribuer à la croissance, en particulier en finançant les infrastructures et la recherche fondamentale - enfin, l’existence d’institutions efficientes, qui protègent le droit de propriété et qui permettent la concurrence, est à l’origine d’une croissance durable www.la-revanche-des-ses.fr TROISIEME GRANDE QUESTION : Quelles sont les conséquences de cette croissance économique ? - Conséquences positives: hausse de l’emploi, des revenus et du développement Conséquences négatives: la hausse du PIB n’est pas synonyme de bonheur accru, et cela peut poser des problèmes environnementaux cela nous a amené à nous interroger sur les liens entre croissance et développement durable QUATRIEME GRANDE QUESTION : Comment et pourquoi investir? Cela a été vu dans le dossier 3. Nous avons: 1) Définit l’investissement à partir de la FBCF 2) Montré qu’il existait des investissements immatériels 3) Montré qu’il existait trois types d’investissement matériel: de capacité, de productivité et de renouvellement 4) Montré qu’il y avait deux modes de financement de l’investissement: - le financement interne (ou autofinancement) - et le financement externe, qui se subdivise en deux: le financement externe direct (émission d’actions et d’obligations) et le financement externe indirect ( emprunt bancaire) 5) Déterminé que les grands déterminants possibles de l’investissement étaient: - La demande effective - Les profits anticipés - Les profits escomptés et nous avons vu à quel point le niveau des taux d’intérêt et de la confiance dans l’avenir jouaient un rôle important dans ces déterminants 6) Montré que l’investissement était l’un de moteurs de la croissance, via ses effets sur l’offre et sur la demande 7) Montré qu’en situation de rendements d’échelles décroissants, l’accumulation de capital via l’investissement ne pouvait éternellement engendrer une croissance continue de la production: seul le progrès technique le peut. CINQUIEME GRANDE QUESTION : Quelles sont les origines et les conséquences du progrès technique? Cela a été vu dans le dossier 4. Nous avons vu que: - Le progrès technique était un bien public à externalités positives et à rendements d’échelles croissants - Le progrès technique était à l’origine d’un processus de destruction créatrice - La recherche et développement était à l’origine du progrès technique - Les brevets étaient un moyen de protéger une innovation - Il existe trois types d’innovations: de produits, de procédés et organisationnelles Nous avons ensuite vu que: - Les innovations de produit, en permettant l’apparition de nouveaux produits plus performants, étaient source de croissance; - Les innovations de procédés, en permettant des gains de productivité, pouvaient elles aussi être source de croissance - Les innovations permettaient aux entreprises de gagner en compétitivité - Empiriquement, la moitié de la croissance s ’explique par le « résidu » Et nous avons enfin vu les conséquences du progrès technique sur l’emploi: - en présentant la théorie du déversement de Sauvy (ou Fourastié) et en montrant que le progrès technique avait des effets globalement positifs sur l’emploi en termes quantitatifs, mais qu’il engendrait aussi une évolution de la structure des emplois (tertiairisation) www.la-revanche-des-ses.fr SIXIEME GRANDE QUESTION : Comment a évolué l’organisation du travail depuis deux siècles? Quelles en ont été les conséquences sur la croissance? Cela a été vu dans le dossier 5. Nous avons vu qu’il avait existé principalement trois grandes formes d’organisation du travail: - Le taylorisme, marqué par: une double division du travail, l’OST et le salaire à la pièce - Le fordisme, qui a ajouté au taylorisme : le travail à la chaîne, la standardisation de la production et le « five dollars a day » Le taylorisme et le fordisme, tous deux fondés sur la division du travail, ont été un grand succès car ils ont permis une augmentation sans précédent de la productivité. Ces formes d’organisation du travail ont cependant connu une double crise: - Une crise humaine, avec le ras-le-bol des salariés lié à leurs conditions de travail - Une crise économique, avec l’incapacité à répondre à une demande de plus en plus individualisée et mouvante. Le toyotisme a alors cherché à dépasser cette double crise en: Réalisant une production en « flux tendus » et réduisant les stocks Flexibilisant son processus de production Impliquant les travailleurs par des « cercles de qualité » Nous avons ensuite vu que la division du travail entre entreprises, via l’externalisation, pouvait être aussi source de croissance Et nous avons enfin vu les grandes évolutions ayant connu le monde du travail depuis un siècle: - Salariation - Tertiarisation - Féminisation - Précarisation - Hausse de la flexibilité dans l’organisation du travail à travers ses cinq formes - Diminution du temps de travail - Hausse des qualifications SEPTIEME GRANDE QUESTION : Comment expliquer le chômage? Cela a été étudié dans le dossier 6. Nous avons: 1) Définit le chômage à partir des critères du BIT et de l’ANPE 2) Montré que, pour les néo-classiques, le libre jeu du marché, via la flexibilité des salaires, conduisait au plein emploi 3) Montré que, pour les néo-classiques, le chômage actuel provenait de l’intervention de l’Etat: - Impôts trop élevés (courbe de Laffer) - Cotisations sociales trop lourdes - Prestations sociales trop élevées (trappe à inactivité) - Droit du travail trop contraignant pour les entreprises 4) Vu que, pour les keynésiens, le niveau de l’emploi ne se déterminait pas sur le marché du travail via le niveau des salaires, mais sur le marché des biens et des services via le niveau de la demande effective 5) Découvert que, pour les néo-classiques, le chômage pouvait être volontaire alors que pour les keynésiens il était involontaire. 6) Mis en évidence une corrélation entre croissance économique et niveau de l’emploi 7) Montré qu’il existait des inégalités face au chômage en fonction du sexe, de l’âge, de la nationalité, de la CSP et du niveau de diplôme. www.la-revanche-des-ses.fr