Infarctus : arrêt du débit coronarien.
Soit thrombose sur sténose serrée
Soit thrombose sur rupture de plaque
o Nécrose :
Débute par la région sous endocardique
Au bout de 3 à 6h, extension en épaisseur vers le territoire sous
épicardique.
Au-delà de la 6ème heure la nécrose est transmurale.
La durée de l’occlusion constitue donc l’élément majeur pour une
reperfusion coronaire : la nécrose est complète à la 6ème heure
(d’où le dogme des 6h du traitement de l’IDM)
La mort des cellules myocardiques est à l’origine de la libération
d’enzymes (CPK, Myoglobine, troponine) dont le dosage permet le
diagnostic biologique de l’IDM.
o Insuffisance cardiaque si la nécrose est supérieure à 25% et pronostic létal
si la nécrose est supérieure à 40%. Elle provoque des troubles du rythme
graves (fibrillation ventriculaire, tachycardie ventriculaire).
Rupture de plaque :
o Soit sur plaque non sténosante
o Soit sur plaque sténosante avec sténose serrée.
La douleur :
Classiquement : précordiale rétro sternale, intense, angoissante, classiquement
« en étau » (en barre) à type de pesanteur médio thoracique rétro sternale (décrit
du plat de la main sur le sternum et non du doigt) irradiant dans les mâchoires et
le bras gauche voire les 2 bras ou inter scapulaire.
Angor stable : douleur angineuse aux efforts plus ou moins importants ou lors
d’une contrariété, cédant à l’arrêt de l’effort ou traitement à la trinitrine en moins
d’une durée de 3 minutes.
Angor Instable (syndrome de menace) : douleur angineuse aux efforts peu
importants ou lors d’une contrariété, ou encore au repos surtout la nuit
difficilement calmée par la TNT en sublingual d’une durée > 15 minutes.
Infarctus : douleur angineuse intense survenant au repos résistante à la TNT en
sublingual et de durée prolongée > 30 minutes. Inaugural dans 50% des cas (IDM
de novo), ou parfois précédé de douleurs angineuses brèves dans les jours
Formes atypiques :
o Digestives : nausées, vomissements, douleurs épigastriques
o Douleur atypiques : dorsale, coude, poignet, bras droit
o Douleur d’intensité faible voire absente chez le sujet âgé, le diabétique :
diagnostic souvent porté à postériori (35% des IDM).
Complications :
Défaillance et œdème aigu du poumon (OAP)
Accident embolique (AVC, Embolie artérielle)
Trouble du rythme : FA, TV, BAV (syncope 4%)
Mort subite par FV en pré hospitalier, 1 IDM sur 5 = 20% des inauguraux
Péricardites précoces ou tardives