840901842 4/5
En appui unipodal, l'équilibre transversal du bassin est assuré seulement par les
abducteurs de la hanche d'appui.
Le principal abducteur de la hanche est le moyen fessier. Le moyen fessier va équilibrer le
poids du corps pour que le bassin reste horizontal. Le petit fessier et le tenseur du fascia
lata rentrent aussi en jeu. Ces 3 muscles sont indispensables à la marche normale.
2. L'EQUILIBRE ANTERO-POSTERIEUR
En appui bipodal, il n'y a pas de problème particulier.
En appui unipodal, le bassin va être stabilisé par des muscles différents en fonction de la
flexion de la hanche.
Si la hanche est en extension complète, la projection du centre de gravité va passer en
arrière de la ligne des hanches. La bascule du bassin vers l'arrière va être limitée par le
ligament de Bertin et par la contraction du tenseur du fascia lata.
En extension moins importante, le petit fessier entre en jeu.
En fléchissement, le grand fessier entre en jeu, puis le pyramidal du bassin, l'obturateur
interne et le carré crural.
B. INFLUENCE DE LA POSITION SUR LES ARTICULATIONS DE LA
CEINTURE PELVIENNE
1. LA POSITION DEBOUT
En appui bipodal, les articulations de la ceinture pelvienne sont sollicitées par le poids du
tronc qui s'applique sur S1 en ayant tendance à entraîner le bassin dans le sens de la
nutation.
Lors du mouvement de nutation, le sacrum tourne. La face supérieure se déplace en bas et
en avant, et la pointe se déplace vers l’arrière avec le coccyx. Par ce déplacement va être
provoqué un rapprochement des ailes iliaques et un écartement des tubérosités
ischiatiques. Les freins de nutation sont les ligaments sacro-iliaques antérieurs et les
ligaments sacro-ischiatiques.
Les forces ascendantes (réaction du sol), associées aux forces descendantes, vont former
un couple de rotation qui va avoir tendance à faire basculer les os iliaques vers l’arrière :
c’est la rétroversion. Cette tendance à la rétroversion accentue encore la nutation au
niveau sacro-iliaque.
Lors de la marche, la réaction du sol va avoir tendance à élever l’articulation coxo-
fémorale d’appui et à abaisser la hanche en suspension. Cela va entraîner une contrainte de
cisaillement au niveau de la symphyse pubienne.