Leçon 2 couplage entre l’activité cardio-respiratoire et l’apport d’O2 aux muscles Les muscles prélèvent plus de dioxygène dans le sang au cours d'un effort physique. Cependant, un certain volume de sang ne peut libérer qu'une quantité limitée de dioxygène. Pb:Comment le sang peut-il assurer un transport accru de dioxygène lors d'une activité physique ? I) Le cœur propulse le sang et impose le sens de circulation Le coeur est un muscle creux : par rapport à l'état de repos (diastole), son volume interne diminue lors d'une contraction (systole). Ces variations de volume permettent alternativement l'éjection du sang dans les artères et son aspiration depuis les veines. La circulation correcte du sang se réalise grâce à un jeu de valves ne s'ouvrant que dans un seul sens : les valvules cardiaques. Elles s'opposent à tout reflux, et ceci d'autant plus fermement que la pression est forte. Le volume d'éjection systolique (VES) augmentant pendant l'effort, de même que la fréquence des contractions, le débit devient plus important. II) La circulation sanguine se compose de deux circuits en série Le coeur se compose de deux parties : - une gauche, recevant le sang issu des poumons et riche en dioxygène, et le propulsant à l'ensemble des organes, y compris le muscle cardiaque lui-même, - une droite, recevant le sang issu des organes, appauvri en dioxygène, et le propulsant vers les poumons, pour de nouveaux échanges gazeux. Les parties droite et gauche du coeur fonctionnent de façon synchrone, et leurs débits sont égaux. Les deux circulations, générale et pulmonaire, se font en série, ce qui permet une réoxygénation constante de l’ensemble du sang, quel que soit le débit cardiaque. En revanche, pour une oxygénation convenable, la vascularisation se réalise en parallèle au niveau de chaque organe. III) L’irrigation se modifie en fonction de l’effort Au cours de l'effort physique, certains organes voient leurs besoins augmenter (peau, muscles squelettiques et cardiaque notamment). Le volume sanguin et la concentration en dioxygène dissous dans la veine pulmonaire restant fixes, la répartition du sang dans l'organisme doit donc se modifier pour satisfaire ces variations. Le débit sanguin ralentit dans les organes les moins sollicités, augmente dans ceux plus particulièrement concernés par l'effort. Ce mécanisme est permis par des muscles, dont les sphincters précapillaires, qui exercent des pressions plus ou moins importantes sur les artérioles et laissent passer des quantités modulables de sang. La contraction de ces muscles entraîne la vasoconstriction (resserrement des vaisseaux). Bilan : lors d'une activité physique, le sang se répartit différemment dans l'organisme par rapport au repos. D'autre part, les organes prélevant plus de dioxygène, il faut une circulation et une réoxygénation plus rapides du transporteur (le sang), ce qui se réalise par l'accroissement nécessairement simultané des rythmes cardiaque et respiratoire, et une amplification des volumes respectivement éjectés et échangés à chaque cycle. Leçon 2 couplage entre l’activité cardio-respiratoire et l’apport d’O2 aux muscles Les muscles prélèvent plus de dioxygène dans le sang au cours d'un effort physique. Cependant, un certain volume de sang ne peut libérer qu'une quantité limitée de dioxygène. Pb:Comment le sang peut-il assurer un transport accru de dioxygène lors d'une activité physique ? I) Le cœur propulse le sang et impose le sens de circulation Le coeur est un muscle creux : par rapport à l'état de repos (diastole), son volume interne diminue lors d'une contraction (systole). Ces variations de volume permettent alternativement l'éjection du sang dans les artères et son aspiration depuis les veines. La circulation correcte du sang se réalise grâce à un jeu de valves ne s'ouvrant que dans un seul sens : . Elles s'opposent à tout reflux, et ceci d'autant plus fermement que la pression est forte. Le volume d'éjection systolique (VES) c'est-à-dire le volume de sang éjecté à chaque contraction : augmentent pendant l'effort, de même que la fréquence des contractions, le débit devient plus important. II) La circulation sanguine se compose de deux circuits en série Le coeur se compose de deux parties : - une gauche, recevant le sang issu des , et le propulsant à l'ensemble des organes, y compris le muscle cardiaque lui-même, - une droite, recevant le sang issu , et le propulsant vers les poumons, pour de nouveaux échanges gazeux. Les parties droite et gauche du coeur fonctionnent , et leurs débits sont égaux. Les deux circulations, générale et pulmonaire, se font en série, ce qui permet une réoxygénation constante de l’ensemble du sang, quel que soit le débit cardiaque. En revanche, pour une oxygénation convenable, la vascularisation se réalise en parallèle au niveau de chaque organe. III) L’irrigation se modifie en fonction de l’effort Au cours de l'effort physique, certains organes voient leurs besoins augmenter (peau, muscles squelettiques et cardiaque notamment). Le volume sanguin et la concentration en dioxygène dissous dans la veine pulmonaire la répartition du sang dans l'organisme doit donc se modifier pour satisfaire ces variations. , Le débit sanguin dans les organes les moins sollicités, dans ceux plus particulièrement concernés par l'effort. Ce mécanisme est permis par des muscles, dont les sphincters précapillaires, qui exercent des pressions plus ou moins importantes sur les artérioles et laissent passer des quantités modulables de sang. La contraction de ces muscles entraîne la vasoconstriction (resserrement des vaisseaux). Bilan : Lors d'une activité physique, le sang se répartit différemment dans l'organisme par rapport au repos. D'autre part, les organes prélevant plus de dioxygène, il faut une circulation et une réoxygénation plus rapides du transporteur (le sang), ce qui se réalise par l'accroissement nécessairement simultané des rythmes cardiaque et respiratoire, et une amplification des volumes respectivement éjectés et échangés à chaque cycle. Légendes :