psychpologie - Faculté des Sciences Humaines et SocialesTiaret

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Faculté des Sciences Humaines et Sociales Tiaret
PSYCHPOLOGIE
I-
Définition de la psychologie.
Rôle et but de la psychologie.
La psychologie de l’enfant.
La psychologie du développement.
Quelques branches de la psychologie.
Les principaux stades du développement.
ABCD-
La première enfance(petite enfance) 0 à 3 ans.
La deuxième enfance(moyenne enfance) 3 à 6 ans.
La grande enfance : 6 à 12 ou 13 ans.
L’adolescence : au delà de 13 ans.
Les trois aspects fondamentaux du développement :
- Cognitif.
- affectif.
- psychomoteur.
DEFINITION DE LA PSYCHOLOGIE :
Psychologie(gr. Psukhê :âme ; logos :science)
Etude scientifique des faits psychique = science de l’âme.
ROLE ET BUT DE LA PSYCHOLOGIE :
Elle étudie les comportements et les attitudes de l’individu ou d’un sujet vis-à-vis du monde, de lui-même et
des autres personnes. Son but est de décrire objectivement les comportements et les conduites internes de
l’individu et de comprendre les structures mentales.
LA PSYCHOLOGIE DE L’ENFANT :étudie l’enfant en lui-même dans les diverses dimensions de
son évolution psychologiques :psychomotricité, affectivité, intelligence, relations aux autres ; elle s’intéresse à
l’ensemble des transformations qui se produisent dans l’enfance et l’adolescence, c’est à dire, elle cherche à
répondre à la question :comment les petits deviennent-ils de grandes personnes ?
LA PSYCHOLOGIE DU DEVELOPPEMENT :elle étudie l’ensemble du changement
psychologique et de ses mécanismes sans se limiter à l’enfance et à l’adolescence, elle s’intéresse aux
transformations qui surviennent à l’âge adulte et pendant le vieillissement, elle a pour objet l’étude du secteur
de développement en général, elle cherche à répondre à la question :comment l’enfant devient-il ce que je suis ?
(R. Jazzo 1983).
Actuellement, on parle à la suite des anglo-saxons de développement «vie entière». La psychologie de
développement englobe les processus évolutifs mais aussi involutifs(allant à l’inverse de l’évolutif).l’ensembles
des sentiments et d’émotions – cognitif :ensemble de connaissances.
Elle insiste sur l’explication des mécanismes du changement, elle a tendance à utiliser les connaissances sur
l’enfance et l’adolescence pour comprendre la psychologie générale de l’adulte, cette psychologie de
développement s’intéresse à la psychologie de l’enfance et de l’adolescence.
QUELQUES BRANCHES DE LA PSYCHOLOGIE :
A- La psychologie sociale :considère les relations des individus entre eux et des groupes entre eux.
B- La psychologie pédagogique :c’est la pédagogie fondée sur le développement de l’enfant.
1
C- La psychologie pathologique :elle s’attache aux trouble du comportement et aux perturbations de la
personnalité.
D- La psychologie génétique :elle étudie le psychisme dans sa formation.
LES PRINCIPAUX STADES DU DEVELOPPEMENT.
Développement du nouveau-né de 0 à 1 an :
- stade oral : = satisfaction dominante
= besoin digestif(manger, dormir)
- stade impulsif : = motricité = communication, cris ,pleurs (faim)
- stade émotionnel : = affectif = expression (joie, peur)
PSYCHOLOGIE DE L’ENFANT : 1er semestre.
L’ensemble des activités du nouveau-né consiste à dormir et à manger, c’est à dire, la satisfaction dominante
concerne surtout les besoin digestifs, c’est pour cela que les psychanalystes ont qualifié cette période de «stade
oral», par la suite la motricité est fondamentale pour évaluer le développement psychologique du bébé, car
jusqu’à ce qu’il sache parler, sa vie psychique s’exprime surtout sur un monde moteur :mouvements du corps,
contractions musculaires.
Cette période est appelée «stade impulsif» qui est caractérisée par les cris et les pleurs qui correspondent à un
malaise psychique en général tel que la faim, la douleur… Ensuite il y a le stade émotionnel :âgé de quelques
mois jusqu’à un an, il commence à moduler ses émotions :sa joie, sa colère… il s’exprime à l’aide de
mouvements, il ne sait pas se déplacer mais il s’agite sans arrêt :la tête, parfois la bouche, les membres
supérieurs, les jambes ont une activité de pédalage. Si les mouvements son désordonnés, ils vont ensuite avoir
un but pour que le bébé attrape des objets. Le nouveau-né entre aussi en contact avec l’entourage grâce à se
organes sensoriels :la vision, l’audition(ouïe),l’odorat, le goût, le toucher, l’intuition(la faculté de prévoir).
LA VUE : le nouveau-né voit clairement ce qui est à une trentaine de centimètres de ses yeux d’après
Spitz,1959. Le regard est un mode de communication précoce essentiel entre le bébé et sa maman.
L’OUÏE : le nouveau-né entend tous les bruits ; pour certains auteurs, il connaît la voix de sa mère qui lui a
été transmise pendant la grossesse.
L’ODORAT : le nouveau-né sent les odeurs : au cours de certaines expériences, placé au centre de tampons
imbibés d’odeurs diverses, il s’oriente vers les tampons imprégnés de lait ou de l’odeur de sa mère ; on
conseille à toutes les mères de ne pas changer le parfum.
LE Goût : il reconnaît les saveurs :sucré, salé, amer, acide, etc. Il a une préférence pour ce qui est des
aliments sucrés.
LE TACT : sensible aux caresses qui le calment et le rassurent, si on lui enlève les vêtements, il pleure :ce
n’est pas à cause du froid mais ses pleurs sont dus aux sentiments d’insécurité.
LES RELATIONS ENTRE LE BEBE ET SON ENTOURAGE :
Les échanges précoces entre mère et enfant ont fait l’objet de nombreuses observations. Parmi celles-ci, on peut
citer les travaux de Bowlby sur «le comportement d’attachement» qui commence dès les premiers mois.
L’attachement est suscité par les cris, les sourires, les gazouillements, les bras tendus du bébé qui cherche à
retenir l’attention des autres.
Le besoin d’amour et d’affection n’est jamais saturé, c’est à dire le bébé a tout le temps besoin de sa mère. Les
théories psychanalytiques ont développé la notion de bonne mère qui satisfait les besoin de son bébé, et de
mauvaise mère frustrante par son absence, ce qui engendre de mauvaises relations entre le bébé et sa mère ce
qui entraîne des symptômes :l’enfant ne veut pas manger, il dort mal, il ne grandit et ne grossit pas
suffisamment. Parmi les situations d’échanges entre la mère et son bébé, il faut citer le jeu qui commence dès
les premières semaines de sa vie ; cette activité est indispensable dans le développement de l’enfant.
LE DEVELOPPEMENT DE L’ENFANT : 2ème SEMESTRE .
Le début du second semestre de vie est capital pour la vie affective, et le manque d’amour est alors crucial.
Spitz a décrit chez certains bébés séparés de leur mères entre 6 et 8 mois une véritable dépression qu’il appelle
«dépression anaclitique». Cette dernière peut être grave si l’enfant n’est pas pris en charge et si la séparation
2
dépasse cinq mois, ici dans ce cas là, la carence affective(absence de relation affective de l’enfant avec sa mère
pendant la première enfance, carence de manger).
Bowlby note que l’âge le plus sensible se situe entre 5 mois et 3 ans, où l’on observe à la suite d’une séparation
les phases suivantes :
1- PHASE DE PROTESTATION :lors de la séparation, l’enfant pleure, s’agite, cherche à suivre
ses parents, les appelle surtout au coucher, il est inconsolable, puis après 2 ou3 jours il se calme.
2- PHASE DE DESESPOIR :l’enfant refuse de manger, d’être habillé, il reste renfermé, inactif, ne
demande plus rien à son entourage, il semble dans un état de grand deuil.
3- PHASE DE DETACHEMENT :il ne refuse plus les infirmiers, accepte leurs soins, la nourriture,
les jouets. Si à ce moment-là l’enfant revoit sa mère il peut ne pas la reconnaître ou se détourner d’elle ;
plus souvent, il crie ou pleure. Le bébé apprend ce qui est à lui et ce qui n’est pas à lui, il fait la
différence entre le «moi» et le «non moi»,c’est à dire à se distinguer de sa mère, il découvre son corps,
joue avec ses oreilles, ses pieds, il imite l’adulte, rit aux éclats ou tout ce qu’on fait devant lui.
A HUIT MOIS :il contrôle beaucoup mieux sa motricité, ses mouvements sont moins désordonnés, il attrape
habilement les objets, il commence à utiliser un objet «transitionnel», un jouet, une poupée, un animal…qui
permet à l’enfant de rester en relation avec sa mère, cet objet compense l’absence de sa mère, c’est un moyen
de lutter contre l’anxiété de séparation. L’angoisse du 8ème mois, c’est la peur des personnes étrangères de la
famille.
A NEUF MOIS :le bébé passe de la position couchée à la position assise, il se met à quatre patte, il rampe, il
se met debout en se tenant aux meubles il saisit facilement les objets et aime les manipuler(sac, montre…), il
coordonne ses mouvements vers un but précis et commence à distinguer le moyen du tout :c’est l’acte
«intentionnel», par exemple, il tire sur la nappe pour pouvoir attraper les fleurs du vase. L’enfant sait qu’un
objet existe même s’il ne le voit pas et ce que Piaget appelle «le schéma de la permanence de l’objet». Ex :si on
cache devant lui son jouet sous le journal, il sait que son jouet est dessous et va pousser le journal pour le
prendre, il répète les syllabes comme :ma, pa, ka…
A DIX MOIX :l’enfant se tient debout, il devient habile de ses mains et saisit les minuscules petites miettes
de pain, il exprime clairement ses idées, il choisit son jouet préféré et non pas celui qui est le plus près de sa
main. Quand on lui dit au revoir, l’enfant sait répéter : c’est le «conditionnement verbal».
A ONZE MOIS :l’enfant commence à marcher, si on lui tient les mains, son activité qui était «conservatrice
et reproductrice», c’est à dire répétition des activités, mouvement dont le résultat est intéressant, ce qu’appelle
Piaget : «réaction circulaire secondaire» = 1.acte. 2.effet. Cette activité devient «exploratrice». Le bébé devient
curieux de voir ce qui se passe, quand il agit, il y a «réaction circulaire tertiaire» = 1.action. 2.effet.
3.découverte. Et se livre sa donnée à une intense expérimentation active.
A DOUZE MOIS :l’enfant fait ses premiers pas au sens propre ; l’acquisition de la marche lui permet en
effet d’explorer mieux l’environnement. Le bébé imite bien l’adulte et fait le clown parfois en répétant ce qui
fait rire l’entourage pour le plaisir.
DEVELOPPEMENT DE L’ENFANT DE 1 A 3 ANS :
Remarque :de 12 à 18 mois est un stade moteur pour tous les enfants. Si l’enfant ne marche pas à 18 mois, il
faut que les parents en parlent au médecin.
Maintenant que l’enfant marche, va-t-il se reposer ? Va-t-il se poser à ce progrès tant attendu ? Il est avide, il a
le désir intense de tout voir, de tout essayer, et de tout examiner ; il ne s’arrête pas de circuler, d’aller d’un
endroit à un autre.
L’INTELLIGENCE DE 0 A 2 ANS :
Le fonctionnement intellectuel se fonde essentiellement sur le concret et l’action :l’enfant à partir d’1 an
explore tout ce qu’il peut, et vers 16 mois, il trouve les solutions, il réfléchit et invente les moyens pour arriver
3
à ses buts. En grandissant, il va accéder à la représentation symbolique. Piaget parle de «la fonction
sémiotique» a la capacité à se représenter quelque chose par un symbole ou un signe. L’enfant va pouvoir
mimer les actions comme par exemple :faire semblant de dormir, il crée des situations : jouer sur un tapis, dire
qu’il est sur un bateau, ou faire semblant de manger avec satisfaction son yaourt. Avant ce stade, il fallait qu’il
voie le petit pot de yaourt afin de ressentir cette agréable sensation.
LE LANGAGE :
L’enfant a une prédisposition à capter les sons, les regrouper, les identifier et les reproduire. A cet âge apparaît
le «non» d’accord ou pas d’accord, il dit toujours «non» ou fait le geste de la tête.
Les psychanalystes pensent que c’est à cause de l’adulte qui, par souci de sécurité multiplie les interdits(ne fais
pas ceci, n’y va pas là-bas…) l’enfant se sent agressé par l’adulte, donc, le «non» lui permet de s’identifier à
l’agression (S. FREUD).
Le petit de 12 à 18 mois comprend beaucoup, mais il a peu de mots pour le dire. Le rôle de l’entourage est
essentiel pur qu’un enfant parle normalement. Il faut qu’il vive entouré d’affection et de compréhension, il faut
aussi qu’il entende parler, qu’on réponde à ses questions, car c’est une étape importante pour le langage.
A3 ans, il utilise le «je» et ceci marque une étape importante dans le développement de son identité.
LES PLAISIRS ET LES JEUX :
Pendant cette période, l’enfant aime les animaux et s’y intéresse beaucoup. Le jeu est un élément essentiel du
développement, il occupe la majeure partie de son temps. Les activités de jeu avec l’eau sont essentielles à cet
âge. L’eau a un rôle calmant pour un enfant normal. pour certains psychanalystes, l’eau sécurise l’enfant, car
elle rappelle le liquide amiotique.
L’ANGOISSE DE MORCELLEMENT :
Elle se traduit par des colères devant un jouet mutilé(défiguré, cassé). Ex :poupée sans bras, petite voiture sans
portières, un biscuit cassé. L’enfant a peur d’être mis en morceau et a peur de perdre une partie de son corps.
L’enfant se représente mal «imité» formé par les différentes parties de son corps, le schéma corporel se
développe mais n’est pas encore constitué.
LA PEUR :
Il est normal qu’un enfant ait peur, entre 2 et 6 ans, il n’est pas normal qu’il n’ait pas peur des orages, des
endroits nouveaux, d’une personne étrangère, de la solitude, d’une oie.
L’ENVIRONNEMENT ALIMENTAIRE :
A un premier niveau, le type de nutrition ou environnement alimentaire du nourrisson a une influence sur sa
croissance physique, tant celle de sa taille, de son cerveau, ainsi que sur les capacités d’attention et
d’apprentissage. La sous-alimentation poserait des déficits de croissance et de fonctionnement psychologique ;
d’un autre côté, il y a la suralimentation est obsède, où il rencontrera plus tard des problèmes d’ordre social,
lors d’interaction.
L’ATMOSPHERE FAMILIALE :
Tout désaccord, toute mésentente des parents sont perçus par l’enfant même s’il n’assiste à aucune discussion ;
toute rupture est cal… pour le petit, qui y perd son équilibre et devient nerveux, instable, indifférent. L’enfant a
des besoins physiques et psychologiques qu’il est incapable de satisfaire sans l’aide de ses parents, surtout la
mère. La satisfaction d’un besoin(nourriture, affection) renforce le sentiment de sécurité qui dépend du cadre où
il vit ; l’enfant a besoin d’affection autant que de nourriture.
COMPORTEMENT DES PARENTS :
1- La sincérité : il faut toujours dire la vérité dans tous les domaines pour que l’enfant se comporte de
même.
2- L’autorité :l’enfant a besoin de fermeté et d’autorité ; sa vie doit être soigneusement réglée et bien
disciplinée, la sanction promise doit être appliquée, l’enfant doit obéir et accepter certaines
interdictions, parce que c’est nécessaire à son accession à la maturité ; mais on évitera les interdictions
répétées, multiples de gronderies, les surveillances qui enlèvent à l’enfant le sens de la liberté et du
self-contrôle.
4
CONCLUSION :
L’enfant à 3 ans a acquis une grande autonomie : il marche, parle, il est propre, mange seul, il est prêt d’aller à
l’école, à la maternelle, l’enfant peut quitter sa mère, à la maternelle il apprend ses premières récitations et à
s’orienter dans le temps, il arrive à dessiner un cercle.
PROGRES ET DEVELOPPEMENT.
Durant toute la 3ème année, en effet, se développe une période de «négativisme» :l’âge du contre : c’est le
premier essor de la volonté de puissance. Henri Balon l’appelle «la crise d’interdépendance», le plaisir essentiel
de l’enfant est de «faire seul», d’agir pour lui-même et imiter ce qu’il désire ; c’est une période sensible, étant
donné qu’elle représente le bourgeonnement, c’est l’éclosion du «moi» qui est un moment difficile comme celui
de la pré pubertaire, et surtout, le comportement change au point d’inquiéter les parents. L’enfant devient
difficile, il abuse du «non», il pleure pour avoir un objet, se roule par terre, etc.
On risque si l’on intervient d’une façon trop autoritaire de faire régresser l’enfant vers l’âge antérieur. Le «moi»
a besoin de s’opposer pour opérer la première conscience de soi. Il a besoin de rencontrer une opposition pour
s’éprouver et éprouver la résistance d’un «non-moi». Si l’on cède toujours, on sape la force réelle ultérieur au
profit d’une agressivité capricieuse qui se constituera sur le monde magique et qui s’effondra au choc futur des
vrais obstacles. Si on le contraint, on risque de briser ce «moi» qui bourgeonne, et là, on prépare l’angoisse
future et l’absence de conscience ne soi. Donc il faut savoir quel enjeu de la partie qui se joue, mesurer la
résistance juste nécessaire, laisser l’enfant faire «seul», sans toutefois tout lui permettre et, lui opposer à la
limite un «non» calme, comme il refuse le désertisme familial, un enfant délaissé, négligé,(agir librement) qui
est le résultat de la carence parentale ou l’absence de l’impraticabilité de la relation au niveau familial(la non
existence du lieu affectif et vital).
LA PEDAGOGIE
INTRODUCTION :
La pédagogie n’est pas une science, elle est née à la fin du 19ème siècle, période où l’on appris conscience que
l’enfant n’est pas un adulte en miniature et que par conséquent, il faut trouver des méthodes d’apprentissage
différentes de celles utilisées pour les adultes.
DEFINITION :
La pédagogie vient du grec(paidos et agein) qui veut dire( qui conduit l’enfant). Ce mot-là c’est l’esclave qui
conduit l’enfant du maître à l’école. Cet esclave présent pendant le cours, il fait réciter l’enfant sur le chemin du
retour. (réciter = apprendre par cœur sans comprendre).
Nous sommes donc, en tant que pédagogues, des médiateurs entre le savoir et l’enfant. C’est pour cela, elle
régit
les relations entre l’élève et le maître, et elle impose des démarches(approches, conduites) et des
processus(comment progresse le cours).
DEFINITION DE L’INSTRUCTION :
Ce mot vient du latin(instruère : qui veut dire ranger, insérer et construire). L’instruction est un acte de
transmission de savoir, d’informations, c’est à dire, celui qui sait quelque chose transmet à celui qui ne sait pas.
Il n’y a pas de relation affective(sentiment), c’est un cours magistral à sens unique, il reste confiné(bloqué) dans
la sphère cognitive = il s’intéresse à la connaissance.
Aujourd’hui, on est passé de l’instruction civique à l’éducation civique pour finalement arriver à la
citoyenneté(nous sommes des citoyens qui ont des droits et des devoirs). Ces changements de termes ne sont
pas innocents, c’est à dire, on doit aujourd’hui transmettre des valeurs et pas les instruire : entre savoir et
acquérir, il y a une différence de taille. Le mot :acquérir veut dire s’approprier le savoir, c’est à dire, le savoir
que transmet le maître est une possession.
L’instruction : c’est la sphère du savoir, c’est s’informer à propos du savoir ; cela entre globalement dans les
connaissances.
L’EDUCATION :c’est guider, conduire vers un projet(de société), c’est amener la personne(être humain)
de sa naissance à une autonomie(l’âge adulte).
5
LA FORMATION :dans le terme formation, il y a un rôle social à ajouter, c’est la sphère du statut et du
rôle sociaux. On forme des enseignants qui vont jouer un rôle dans l’enseignement, dans la société.
REMARQUE :L’enfant ou l’élève est curieux, il faut donc l’ouvrir au monde :alors le
pédagogue(l’enseignant) doit avoir une trousse ludique(qui contient des jeux, animation…)pour intéresser les
élèves d’activités. POURQUOI ? pour que le contenu de son cours puisse passer, il faut donc utiliser leur
préoccupation, pour qu’ils acquièrent leur apprentissage. Tout cela n’est vrai par ailleurs que si la pensée et le
comportement sont structurés. (il faut travailler en classe d’une manière intelligente).
La pédagogie est une méthode, un moyen au service de l’enfant ; l’enfant est au centre du processus
éducatif(actuellement), c’est à dire, il a un statut d’élève, chose qu’il n’avait pas auparavant ; l’élève est un
partenaire. Aujourd’hui, il est strictement interdit de frapper un élève (même les châtiment verbaux), parce que
son statut a changé. Il y a un contrat didactique entre le professeur et l’élève :l’élève = acquérir des démarches
et des méthodes qui provoquent une relation positive entre l’enseignant et l’élève. On cherche à positiver cette
relation.
DIDACTIQUE : c’est la prise en compte de la logique, des savoirs dans chacun de leur domaine. Il existe
plusieurs façons d’aborder la même matière.
L’ENSEIGNEMENT ET L’APPRENTISSAGE :
Enseigner : l’enseignant apprend à quelqu’un. Dans ce domaine il y a trois modèles :
1- le modèle de l’empreinte
2- le conditionnement
3- les constructivistes
- le modèle de l’empreinte : ils vont voir l’enfant comme une page blanche et l’enseignant la remplit(le maître
doit prendre en considération que l’élève ne sait rien), on parle de fait que l’enfant ne connaît rien.
…
ne sont pas tenus en compte par le modèle de l’empreinte. Dans ce courant de l’empreinte, il y a un
émetteur et des récepteurs. Ce récepteur est passif, ne donne pas son point de vue.
Qu’est ce qu’on demande des élèves ? de l’attention, des efforts. Il faut que l’élève soit volontaire. On demande
dans ce cas de l’attention, des efforts et de la volonté, et on ne cherche pas pour que les élèves soient attentifs.
Une chose est certaine dans ce courant pédagogique :l’élève reste passif, figé = c’est accepter tout.
Ce type de pédagogie ne marche bien que si l’enseignant est un bon orateur et bien organisé. Dans cette théorie,
l’échec n’est pas le problème de l’enseignant : il n’existe par ailleurs aucun problème.
Concernant les enseignants, ils ne progressent pas et ne se remettent pas en question ; ils ne font pas des
recherches, ils ne posent pas la question si les élèves ont compris ou non, ils ne cherchent pas à comprendre.
-LE MODELE DE CONDITIONNEMENT :c’est le modèle qui se rattache aux théories
béhavioristes, la théorie du comportement. Skinner, Watson, sont des théoriciens de la «boîte noire». Ils
considèrent qu’on ne sait pas ce qui se passe dans le cerveau qui est la boîte noire.
Selon eux, on ne peut intervenir que sur les entrées et les sorties. Les comportements sont mesurables et
observables.
Ex :apprendre à se servir d’une scie électrique. Premièrement, donner les bonnes consignes d’utilisation, plus
les consignes sont bonnes(détaillées), plus les apprenants utiliseront bien le matériel. A la fin, l’apprenant sera
capable de faire quelque chose.
Le comportement est une action. On mesure si c’est acquis ou non.
L’action observable est le résultat d’un comportement. Ex :l’expression écrite d’un élève est un comportement
observable qu’on doit mesurer. Comment ? Voir si l’élève a suivi le modèle ou les règles données par son
professeur. Si l’élève a bien suivi le modèle donné, donc son travail est juste et on dit qu’il a acquis quelque
chose ; et s’il n’a pas bien fait son travail, on dit qu’il n’a pas acquis quelque chose.
Les entrées sont la présentation des matériels, des consignes et des objectifs. Tout cela se passe dans une «boîte
noire» et à la sortie de cette boîte noire on voit si c’est acquis ou non. De cette théorie, on a provoqué les
courants suivants :
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A- la pédagogie par les objectifs : à partir de 1950, elle prend acte au début. Au début, il faut définir les
objectifs à atteindre. Ex :je ne fais pas un cours de grammaire pour faire de la grammaire mais je dois avoir ou
viser un but. La pédagogie par les objectifs était à la mode dans les années 50.
Cette méthode fonctionne sur un système de récompense. C’est la pédagogie de la réussite. Elle vise à éviter les
erreurs. Ce modèle est centré sur l’élève, c’est à dire, l’élève qui mérite l’attention du maître(il sait ou ne sait
pas, il a appris ou bien il n’a pas appris), il n’est pas centré sur le contenu.
Le bon enseignant est celui qui sait bien préparer ses cours et bien évaluer ses élèves et lui-même
B- la théorie de Pavlov :c’est la théorie qui reflète les expériences de Pavlov sur un chien. La sonnette
c’est le conditionnement/le stimulus et la salivation est une réaction. Cette théorie(méthode) fait l’impasse
totale sur la capacité d’apprentissage de l’apprenant pour simplifier, on dit : c’est un dressage. Les élèves qui
ont un problème d’apprentissage ne sont pas pris en compte ; c’est à dire, cette théorie considère les élèves
comme si c’est un même modèle.
C- le modèle constructiviste :
Dans ce modèle, l’apprenant est un acteur, il participe. Premier mouvement : le cognitivisme : son intérêt c’est
qu’il s’intéresse à ce qui se passe dans la «boîte noire» en posant la question : Qu’est ce qui se passe dans cette
boîte ? L’enseignant doit comprendre ce qui se passe dans la boîte noire. Il va analyser les erreurs. Quand il
détecte une erreur, il place une remédiation. Ex : dans le cours, le maître étudie avec ses élèves l’accord du
participe passé ; quand il voit : elle est absent (erreur), il doit souligner sous le «t» et analyser cette erreur en
posant la question pourquoi cette erreur ? il doit placer une remédiation
(solution) avec une analyse.
LE CONCEPT : APPRENDRE ; l’idée d’apprendre.
Ce concept se situe dans le courant cognitivisme.
QU’EST CE QUE APPRENDRE ?
Apprendre c’est acquérir une nouvelle compétence. Ex :l’élève ne sait pas la table de multiplication. Apprendre
cette table rend l’élève compétent.
Définition 1 :apprendre c’est aider à acquérir des connaissances réutilisables dans d’autres domaines et
contribuant à l’évolution de l’élève.
Définition 2 :apprendre c’est bien faire, apprendre c’est s’approprier quelque chose.
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