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Partie II Exercice 1 La convergence lithosphérique
Arguments attestant l’existence passée d’une zone de subduction dans les Alpes franco-italiennes
Si l’on fait une coupe de l’Ouest vers l’Est de la carte géologique simplifiée des Alpes franco-
italiennes, on observe, au de-là du bassin sédimentaire périphérique, une succession de roches
témoignant d’un degré de métamorphisme croissant. Ces roches, d’origine profonde, se retrouvent
en surface, suite à la collision (à l’origine de l’orogénèse alpine) et à l’érosion.
Parmi ces roches métamorphiques on observe des roches issues de la transformation de la lithosphère
océanique : ceci prouve l’existence d’un océan alpin aujourd’hui disparu.
Les ophiolites, roches de la lithosphère océanique peu transformées qui se retrouvent dans
plusieurs affleurements de la partie interne, sont très caractéristiques.
D’ouest en Est, on observe aussi :
- des schistes verts à chlorite et actinote dont le domaine de stabilité est à faible pression
(0.5GPa maxi) et une température entre 300 et 450°C.
- des schistes bleus à glaucophane: le domaine de stabilité du glaucophane se situe à une pression
supérieure à 0.5GPa et une température maxi inférieure aussi à 450°C.
- de l’éclogite dont le domaine de stabilité du minéral cité (le grenat) se situe à une pression
supérieure à 1GPa.
La succession de ces 3 roches métamorphiques (schistes verts ; schistes bleus, éclogite), formées à des
pressions croissantes, témoignent de la subduction de l’Ouest vers l’Est d’une plaque océanique sous une autre
plaque chevauchante. Cette subduction est à l’origine de la disparition de l’océan alpin.
Total
3
Partie II Exercice 2 Génétique Enseignement obligatoire
On étudie la transmission de 2 gènes chez la drosophile : un gène dirigeant la longueur des
ailes ayant 2 allèles : vg récessif et vg+ dominant ; un gène dirigeant la couleur des yeux ayant
aussi 2 allèles : pu récessif et pu+ dominant.
Prouvons que l’hypothèse « les 2 gènes sont situés sur deux chromosomes distincts est
fausse ».
Le document 1a nous renseigne sur le fait que les 2 parents sont homozygotes :♂ [vg+ ;pu+] et ♀
[vg ;pu]. Ils auront donc les allèles suivants : le ♂ : (vg+vg+ ; pu+pu+) ; la ♀: (vgvg ;pupu).
La population F1 issue de leur croisement est donc homogène : tous les individus sont
hétérozygotes : leur génotype : (vg+vg ; pu+pu) ; leur phénotype, du fait de la dominance des
allèles sera [vg+ ;pu+]
Le document 1b nous renseigne sur les résultats d’un test cross : ♀ F1 x ♂ [vgpu] (homozygotes à
allèles récessifs))
On obtient : 43.5% [vg+ ;pu+] ; 6.5% [vg+ ;pu] ; 6.5% [vg ;pu+] ; 43.5% [vg ;pu]
-Si les gènes avaient été indépendants, c'est-à-dire portés par deux paires de chromosomes