OPERATIONS Propriétés des opérations : Commutativité : x*y = y*x Associativité : (x*y)*z = x*(y*) Elément neutre : x*e = e*x = x Symétrique : loi * dispose d’un élément neutre e => x possède un symétrique s’il existe xs tel que x*xs = xs*x = e Distributivité : x*(y°z) = (x*y) ° (x*z) Addition dans N : Définitions : -soit 2 ensembles disjoint A de cardinal a et B de cardinal b => a+b = Card(AB) -a+b = s, où s = b sauts sur droite numérique à partir de a vers la droite Propriétés : commutative, associative, élément neutre = 0, compatible avec relation d’ordre. On peut ajouter membre à membre 2 inégalités de même sens Multiplication dans N : Définitions : -produit cartésien ensemble A x ensemble B, Card(A) x Card(B) -axb = somme b+b+b+b… où b apparaît a fois Propriétés : commutative, associative, élément neutre = 1, distributive sur addition et soustraction, compatible avec relation d’ordre. On peut multiplier membre à membre 2 inégalités de même sens (nb entiers positifs) Soustraction : Définitions : - soit un ensemble A de cardinal a, composé d’un ensemble B de cardinal b et d’un ensemble C de cardinal c => a-b = Card(A)-Card(B) = Card(C) - a-b = d où d = b sauts sur droite numérique à partir de a vers la gauche La soustraction n’est pas une loi de composition interne car ne fonctionne que pour a > ou = b Propriétés : compatible avec relation d’ordre, propriété des différences égales : pas de modification d’une soustraction en ajoutant un même nb à ses 2 termes (n’est pas commutative, ni associative, pas d’élément neutre) Division euclidienne : Définition : diviser a/b = chercher q tel que a = b x q + r (a = dividende, b = diviseur, q = quotient, r = reste) Si a/b = q => division à quotient exact Division euclidienne n’est pas une loi de composition interne car à tout couple d’entiers (a ; b) elle associe un autre couple (q ; r) Opérations dans Z, D, Q et R : Addition : reste une loi de composition interne. Reste commutative, associative et élément neutre = 0, compatible avec relation d’ordre. Mais chaque élément dispose aussi d’un symétrique (opposé). Multiplication : reste une loi de composition interne. Reste commutative, associative et élément neutre = 1. N’est pas compatible avec relation d’ordre que sur Z+, D+, Q+ et R+. Dans Z, seul 1 possèdent un symétrique : lui-même. Dans Q et R, tous éléments non nuls ont un symétrique (inverse) : a-1 ou 1/a. Dans D, certains éléments possèdent un inverse. Soustraction : est cette fois une loi de composition interne. Compatible avec relation d’ordre, mais on ne peut pas soustraire membre à membre 2 inégalités de même sens, propriété des différences égales (pas commutative ni associative) Division dans Q+ et R+ : diviser a/b = rechercher nb q tel que b x q = a => nb q = a x b-1. Pas commutative ni associative, pas d’élément neutre. Compatible avec relation d’ordre dans Q+ et R+. Résolution d’équations et d’inéquations : Equation du 1er degré : a X x + b = c X x + d Résolution : regrouper d’un côté du = les termes où figure l’inconnue, de l’autre ceux où elle n’apparaît pas. Système de 2 équations à 2 inconnues : résolution : -éliminer une inconnue dans une des équations => équation du 1er degré où x = seule inconnue : par substitution (isoler x d’un côté du =, y de l’autre => exprimer y en fonction de x => remplacer y par cette expression), par combinaison linéaire (multiplier la première équation par nb qui multiplie x dans la seconde, et la seconde par nb qui multiplie x dans la première => même coefficient multiplicateur devant x dans les 2 équations => soustraire membre à membre les 2 équations => x et son facteur sont identiques des 2 côtés du = et donc s’annulent) -reporter valeur de x dans seconde équation pour trouver y Inéquation du 1er degré : résolution : -idem début résolution équation 1er degré (passer inconnue d’un côté du =) -isoler l’inconnue Preuves d’une opération : Contrôle de l’ordre de grandeur : -avec classe d’unité à laquelle appartient chiffres dans système numération base 10 -avec dizaine/centaine/millier… plus proche Calcul inverse : Division => multiplication (vérifier que D = d X q + r et r < d pour prouver D/d) Soustraction => addition (vérifier b + c = a pour prouver que a – b = c) Preuve par 9 : Reste dans la division /9 d’un nb entier = reste de la division /9 de la somme de ses chiffres. Si elle échoue : résultat = faux, si elle réussit résultat n’est pas forcément juste. Pour multiplication : -calcul somme des chiffres différents de 9 (reste) pour le multiplicande (en haut), résultat (gauche), et multiplicateur (en bas), puis du produit de restes du haut et du bas (droite) -chiffre de droite et de gauche doivent être égaux Pour division : -calcul reste du diviseur (en haut), du dividende (gauche), du quotient (bas) puis du produit des restes chiffres du haut et du bas (droite) -chiffres de droite et de gauche doivent être égaux Contrôle du chiffre des unités : -a+b=c : chiffre des unités de c = somme chiffres des unités de a et b -aXb=c : chiffres des unités de c = chiffre des unités du résultat du produit des chiffres des unités de a et b Contrôle des 2 derniers chiffres : idem qu’avec chiffres des unités Calcul littéral : Développer = transformer expression algébrique en une somme de produits la plus courte possible : utilisation de la distributivité et règles des signes pour les produits. Factoriser = écrire une expression algébrique sous la forme d’un produit de facteurs. Identités remarquables : (a + b)² = a² + 2ab + b² (a – b)² = a² - 2ab + b² (a + b)(a – b) = a² - b² Equations du second degré : ax² + bx + c = 0 X0 est solution si (x – x0) peut y être mis en facteur L’équation a 2 solution, x1 et x2 => l’expression peut se factoriser sous la forme a(x – x1)(x – x2) L’équation n’a qu’une solution x0 => l’expression peut se factoriser sous la forme a(x – x0), et x0 = racine double de l’équation L’équation n’a pas de solution => l’expression ne peut pas se factoriser L’équation x² = a admet 2 solutions : √a et -√a