qui correspondent aux besoins de l’entreprise. Alors que, pour la seconde, il faut que les
compétences des personnels correspondent aux tâches auxquelles ils sont affectés. De
plus, à chacun de ces concepts, on peut rajouter le qualificatif ‘externe’ ou ‘interne’ en
fonction de la provenance des ressources employées.
Les flexibilités quantitatives et qualitatives internes concernent directement la
gestions des ressources humaines de l’entreprise. Dans un premier temps, la flexibilité
quantitative interne consiste à toujours avoir un effectif correspondant au besoin de la
production. Elle s’obtient par la variation de la durée de l’activité de travail en fonction
de la production : variation des horaires de travail, utilisation de temps partiels,
annualisation de la durée du travail qui est mise en place en grande partie par l’arrivée
des 35 heures (les ‘creux’ dans l’activité de l’entreprise sont compensés par les
périodes de ‘boom’ ce qui évite le recours aux heures supplémentaires plus
onéreuses).elle requiert un travail amont de prévision et de planification dont la gestion
des ressources humaines est responsable.
Dans un second temps, la flexibilité qualitative interne doit permettre à
l’entreprise de toujours avoir la ressource compétente au bon poste. Pour cela, les
employés doivent être formés à un ou plusieurs postes et ainsi les travailleurs
polyvalents sont utilisés en fonction des besoins de l’entreprise, sur les postes, les
ateliers ou les bureaux où il y a le plus de travail. Dans cet ordre d’idée, le travail en
équipe sur des tâches élargies permet de juste faire varier les effectifs puisque tous les
personnels ont la même qualification et que ces équipes sont capables d’être
indépendantes.
Le rôle de la gestion des ressources humaines est ici très important car elle doit
résoudre tous les problèmes que peut rencontrer l’entreprises au niveau de la flexibilité
interne. Elle doit, en effet pallier au risque de sous-effectif, en nombre ou en
compétence, qui sont dû à des accroissements d’activité mais aussi à des départs et des
absences, en recrutant, en formant à un ou plusieurs postes, en gérant les carrières et les
promotions internes. Elle doit aussi éviter le sur-effectif qu’elle ne peut résoudre que
par des licenciements, des formations qualifiantes en vue d’un départ et des départs en
préretraite. Dans la flexibilité, la Gestion de Ressources Humaines a un rôle stratégique
de planification sur un ou plusieurs exercices basé sur des prévisions des besoins de
recrutement, de promotion interne qui sont liées à la politique de l’organisation mais
aussi un rôle opérationnel pour résoudre les problèmes quotidiens en établissant
notamment des plannings mensuels voir hebdomadaires.
Une fois que les ressources de l’entreprise sont affectées, si il y a un problème de
nombre ou de capacité, l’entreprise a recours à la flexibilité quantitative ou qualitative
externe. En effet elle recherche dans son environnement ce qui lui fait défaut.
Ainsi la flexibilité quantitative externe se réalise par le recours au marché du
travail. Elle consiste à faire varier les effectifs de l’entreprise en fonction des besoins
par le recours aux contacts de travail précaires (par exemple les Contrats à Durée
Déterminées) qui sont utile lors d’accroissement temporaire d’activité ou pour des
remplacement de personnels absents.
Dans la flexibilité qualitative externe, on remplace les contrats de travail par des
contrats commerciaux plus souple à rompre. On peut citer le recours aux travailleurs
intérimaires, ou à l’externalisation des activités annexes à la production (gardiennage,
restauration, transport, nettoyage, etc.). Cela permet aussi notamment d’être déchargé
des tâches administratives comme par exemple l e calcul du bulletin de salaire, et
l’ensemble des opérations comptable est remplacé par une simple facture. De plus, ces
contrats permettent de ne pas être soumis aux problèmes d’ancienneté au sein de