PLC1 Construction de l’ensemble des entiers relatifs 2006
Exemple
(0; 5),(1; 6),(2; 7) ,(3; 8),(4; 9),... appartiennent à la même classe d’équivalence. Ils représentent un entier
relatif (que l’on notera (−5)).
2.1 Addition sur Z
Si (a;b)et (c;d)sont deux couples d’entiers naturels tels que a≥bet c≥d, alors le couple (a;b)définit
le nombre entier naturel a−bet le couple (c;d)définit le nombre entier naturel c−d, et additionner a−b
et c−drevient à calculer (a+c)−(c+d).
Il n’était pas nécessaire d’utiliser cette propriété pour additionner 2et 6mais pour définir une addition
qui coïncide quand les entiers relatifs sont des entiers naturels.
On définit donc l’addition sur N2pour tous couples (a;b)et (c;d)d’entiers naturels par
(a;b) + (c;d) = (a+c;b+d).
Cette addition sur N2est une loi interne, commutative, associative et l’élément (0; 0) est l’élément neutre
pour cette loi. De plus, elle est compatible avec la relation ≡, et elle induit donc sur Zune addition commu-
tative, associative, admettant pour élément neutre la classe des éléments équivalents à (0; 0).
2.2 Notation des entiers relatifs
Le dernier couple de chaque liste est appelé couple canonique il représente comme les autres le même
entier relatif mais ces éléments sont les plus petits possibles.
La classe d’équivalence du couple canonique (n; 0) où nest un entier naturel non nul est appelé entier
relatif strictement positif, on la note +nou tout simplement n.
La classe d’équivalence du couple canonique (0; n)où nest un entier naturel non nul est appelé entier
relatif strictement négatif on la note −n.
La classe d’équivalence du couple canonique (0; 0) est appelé entier relatif nul on la note 0. L’entier
naturel nest appelé valeur absolue du nombre relatif nou −n.
2.3 Multiplication sur Z
On définit d’abord une "multiplication" sur l’ensemble N2.
On définit donc l’addition sur N2pour tous couples (a;b)et (c;d)d’entiers naturels par
(a;b)×(c;d) = (a×c+b×d;a×d+b×c).
On démontre que cette multiplication sur Nest une loi interne, commutative et distributive par rapport
à l’addition, qu’elle admet pour élément neutre le couple (1; 0) et qu’elle est compatible avec la relation
d’équivalence ≡. Elle induit donc sur Zune multiplication commutative, associative, distributive par rapport
à l’addition et admettant pour élément neutre la classe des éléments équivalents à (1; 0).
Remarque
(Z,+,×)est un anneau d’intégrité commutatif et unitaire.
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