EN PRATIQUE Plusieurs pistes sont à explorer pour mieux connaître les aliments an
d’adapter ses achats à ses besoins nutrionnels :
LE PNNS
Le Programme Naonal Nutrion Santé propose 9 repères à suivre selon sa
situaon. Pour aller plus loin : www.mangerbouger.fr
LES RECOMMANDATIONS SANTÉ-ENVIRONNEMENT-BUDGET
Dans l’assiee, les aliments d’origine végétale (légumes, fruits et féculents)
prendront plus de place que les produits animaux (viande, poisson...) selon les
recommandaons de la pyramide alimentaire (voir encadré).
QUELQUES CONSEILS
Tous les jours, voici des conseils à suivre pour favoriser une alimentaon
variée et équilibrée, en se basant sur la pyramide alimentaire :
- Le sucre ajouté : limiter sa consommaon.
- Les maères grasses : privilégier les graisses végétales par rapport aux graisses
animales.
- Une part de viande, poisson ou œuf par jour : penser aussi de temps en
temps à les remplacer par des légumineuses riches en protéines.
- Les produits laiers : 2 à 3 parts par jour.
- Les fruits et légumes : par exemple, 3 porons de légumes et 2 fruits par
jour de la taille d’un poing (environ 80g).
- Les féculents : à consommer à tous les repas et en les choisissant riches en
bres si possible (pain, riz, pâtes semi-complètes…), en les augmentant ou en
les diminuant suivant ses sensaons réelles de faim ou de saété.
- De l’eau à volonté !
L’ACTIVITÉ PHYSIQUE, UN VÉRITABLE CERCLE VERTUEUX
A intégrer dans notre quodien : 1x30 mn par jour ou 3x10 mn par jour. Une
séance d’acvité physique régulière et modérée est plus bénéque qu’une
sore épisodique et intense.
Bouger régulièrement ore un sommeil de qualité, une condion physique
améliorée et donc une meilleure qualité de vie. L’acvité physique augmente
la capacité d’aenon, la concentraon, la mémoire ainsi que la conance et
l’esme de soi. Elle aide à réduire le stress, le surpoids ainsi que les risques de
maladies (cardio-vasculaires, hypertension, diabète...).
La pyramide
aLimentaire
Outil de référence
pour une alimentation
équilibrée, cette pyramide
reprend les aliments
courants. Ceux gurant
à sa base sont à prendre
en plus grande quantité
que les aliments à son
sommet.
produits
sucrés
viande volaille
poisson oeuf
EN CAS
D’EPREUVE
Examen, entreen d’embauche ou eort physique prolongé : bien manger
pour vous aider, c’est possible !
LA VEILLE
Favoriser les féculents et privilégier les aliments qui font plaisir car la
sasfacon entraîne une producon d’endorphine calmant le stress.
LE JOUR J
Au pet déjeuner : penser au pain semi-complet, plus rassasiant, avec un peu
de beurre ou des céréales riches en bres et peu sucrées de type muesli aux
fruits secs, noisees, amandes. Compléter par un fruit riche en vitamine C
(kiwi, orange). Et si la manée s’annonce très longue, un produit protéiné
(fromage, œuf, viande blanche ou poisson) favorisera le démarrage manal
et évitera une baisse de concentraon. Eviter l’accumulaon de produits
sucrés (céréales sucrées, sucre ajouté dans le café ou le thé, conture, miel
ou pâte à tarner). Par un eet d’hyper puis d’hypoglycémie, ils sont contre-
performants car source de coup de fague, voire de malaise, accentué par
un stress plus ou moins présent.
PENDANT L’ÉPREUVE
Les fruits secs apportent vitamines et énergie et les fruits frais (banane,
pomme…) aident à luer contre la fague. Penser aussi à boire de l’eau et
éviter les boissons sucrées.
Ce sont des produits visant à compléter un régime alimentaire qui ne serait
pas adapté, par un apport d’ingrédients à but nutrionnel ou physiologique.
Par dénion, un complément alimentaire ne peut avoir, ni revendiquer
d’eets thérapeuques : ce n’est pas un médicament !
QUELQUES CONSEILS :
De manière générale, avant d’avoir recours à des compléments alimentaires,
il est important :
- de manger le plus équilibré possible en prenant le temps (meilleure
digeson, moins de stress pour l’organisme) et d’avoir susamment d’heures
de sommeil.
- d’éviter des prises prolongées de compléments alimentaires, répétées ou
mulples au cours de l’année, sans s’entourer des conseils d’un professionnel
de santé.
- de respecter scrupuleusement les condions d’emploi xées par le
fabricant, responsable de la sécurité des produits qu’il commercialise.
- de signaler à un professionnel de santé tout eet indésirable survenant
suite à la consommaon d’un complément alimentaire.
LES
COMPLÉMENTS
ALIMENTAIRES
… SANS ELLES !
L’appellaon « boissons énergisantes » est une appellaon commerciale et
ne se réfère à aucune dénion réglementaire spécique. Ce n’est pas une
boisson énergéque, mais un mélange d’ingrédients smulants (caféine,
taurine, glucuronolactone), de vitamines, d’extraits de plantes et de sucre.
Certaines cannees représentent l’équivalent d’un double expresso avec 6
morceaux de sucre.
La consommaon de boissons dites «énergisantes » peut entraîner l’apparion
de certains symptômes, essenellement cardio-vasculaires (sensaons d’op-
pression ou de douleurs thoraciques, tachycardie, hypertension, troubles du
rythme cardiaque...), psycho-comportementaux ou neurologiques (irritabilité,
nervosité, anxiété...).
LES BOISSONS
ÉNERGISANTES
boissons végétales
produits laiers
huile beurre
crème végétale
légumineuses
céréales
tubercules
légumes
fruits
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bon à savoir
Consommer des bres, oui… mais aenon, elles se concentrent
essenellement dans les pares externes de la céréale (son, céréales
complètes et semi-complètes) également les plus exposées aux
traitements (en culture ou post-récolte). Pour limiter son exposion
aux pescides, privilégier les aliments issus de l’agriculture biologique.
bon à savoir
Éviter de consommer ces boissons si vous êtes sensible à la caféine,
notamment pour les enfants, les adolescents et les femmes enceintes
ou allaitantes, ainsi que pendant une acvité sporve.
Ne les associer pas avec de l’alcool ni à des médicaments ayant une
acon sur le système nerveux ou des eets neurologiques. La caféine
masque ou réduit les eets de l’alcool et de la fague physique,
et conduit ainsi à «suresmer» sa résistance à l’alcool. Selon l’Avis
de l’Anses – sept. 2013 (Agence naonale de Sécurité Sanitaire de
l’Alimentaon, de l’Environnement et du Travail)
Compléments
alimentaires
9 repères
du PNNS