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II/ Ecrire correctement le génotype d’un organisme pour les caractères envisagés :
1. Cas de la transmission d’un seul gène ou monohybridisme :
L’écriture du génotype implique l’utilisation d’un symbolisme. S’il ne vous est pas imposé par le sujet, vous
devez indiquer clairement celui que vous utilisez.
2. Cas de la transmission de deux gènes ou dihybridisme :
L’écriture du génotype doit d’abord refléter que deux allèles de chaque gène existent dans toutes les cellules de
l’organisme.
Ainsi, pour un croisement entre deux lignées pures de souris, l’une à poils longs et gris et l’autre à poils courts et
blancs (les allèles poils « longs » et « gris » sont dominants), on envisage deux possibilités :
- Les deux gènes sont portés par deux paires de chromosomes différentes (ils sont indépendants).
- Les deux gènes sont portés par une seule paire de chromosomes (ils sont liés).
3.Le croisement-test :
Pour mettre en évidence l'existence de brassages génétiques au cours de la méiose, il faut étudier la
population de gamètes obtenus à l’issue de la méiose. Comment ?
Pour cela, on utilise un moyen indirect : le croisement-test.
Cela consiste à croiser des individus hétérozygotes avec des individus homozygotes récessifs pour le ou les
gènes considérés : sachant que les individus homozygotes récessifs ne produisent qu’une sorte de gamètes, on en
déduit que les phénotypes et les proportions des individus nés de ce croisement révèlent les génotypes et les
proportions des différents gamètes produits lors de la méiose par les hétérozygotes F1.
-À l’issue du test-cross, on obtient 4 phénotypes :
-2 phénotypes parentaux […] et […],
-et on voit apparaitre 2 phénotypes nouveaux de type recombiné, […] et […] différents de ceux des
parents.
-L’existence de 4 phénotypes montre que l’individu F1 a fabriqué 4 types de gamètes : des gamètes parentaux
et des gamètes recombinés.
-L’apparition de nouvelles associations alléliques dans ces gamètes recombinés permet d’affirmer qu’il y a eu
brassage génétique lors de la méiose chez F1. Lequel ?
4. Pour des gènes indépendants :
-À l’issue du test-cross, on obtient 4 phénotypes en proportions équiprobables à 25%
On en déduit :
- que l’ individu F1 hétérozygote pour 2 gènes, a produit, par la méiose, 4 types de gamètes en quantité égale.
-que les gènes étudiés sont indépendants, portés par 2 paires de chromosomes.
- qu’il s’est produit un brassage interchromosomique dû à la ségrégation indépendante des chromosomes
homologues de chaque paire lors de l'anaphase de la première division de méiose.
Exemple : On a croisé une drosophile femelle de type sauvage (corps gris,
ailes longues) avec une drosophile mâle au corps ébène et aux ailes
vestigiales.Ces deux individus sont de race pure.
On a obtenu, en première génération, 182 drosophiles au corps gris et aux
ailes longues.
On a croisé ensuite des drosophiles femelles obtenues en F
1
avec des
drosophiles mâles aux ailes vestigiales et au corps ébène. Les résultats
obtenus sont les suivants :
492 drosophiles à corps gris et ailes longues
509 drosophiles à corps ébène et ailes longues
515 drosophiles à corps gris et ailes vestigiales
487 drosophiles à corps ébène et ailes vestigiales
a)Indiquez le génotype des parents de race pure et des
individus obtenus en F
1
.
b)Quelles sont et dans quelles proportions, les types de
gamètes produits par la drosophile femelle de la génération
F
1
?
c) Schématisez le comportement des chromosomes qui, au
cours de la méiose, permet d’expliquer le résultat obtenu à
la question b.