LOGIQUE I ) Définitions : Définition 1 : On appelle proposition : un énoncé qui est vrai dans certaines conditions faux dans d'autre mais dont on peut dire dans une situation donnée s'il est vrai ou faux. ______________________________ Exemples : a ) " n est élément de et n est pair " b ) " Quand il pleut l'herbe est sèche " Contre exemple : " quel age a tu ? " ______________________________ Définition 2 : Un axiome ( ou postulat ) est une proposition considérée comme toujours vraie ou toujours fausse dans une théorie ( sans preuve ) ______________________________ Définition 3 : Un théorème est une proposition dont on démontre qu'elle est toujours vraie grâce aux axiomes et a un raisonnement logique . ______________________________ Définition 4 : Un corollaire est un théorème déduit directement d'un théorème plus important, C'est en général le cas particulier utile du théorème. ______________________________ Définition 5 : Un lemme est un théorème qui sert à démontrer un théorème plus important, II ) Connecteurs : Deux propositions peuvent être connectées entre elles par un connecteur ( et , ou , ⇒ ) pour donner une proposition composée, ou être précisée par un quantificateur ( ∀ , ∃ ) Soient P et Q deux propositions Définition 1 : La proposition ( P et Q ) est vraie si P et Q sont toutes les deux vraies , fausse sinon . ______________________________ Exemple : " il fait beau " et " il fait chaud " ______________________________ Définition 2 : La proposition ( P ou Q ) est vraie si P est vraie , si Q est vraie ou si P et Q sont toutes les deux vraies , fausse sinon . ______________________________ Exemple : " il fait beau " ou " il fait chaud " ______________________________ Définition 3 : La proposition ( P ⇒ Q ) qui ce lit ( P implique Q ) ou ( si P alors Q ) est faux si ( P est vraie et Q fausse ) , elle est vraie dans tous les autres cas . ______________________________ Exemple : " il fait beau " ⇒ " il fait chaud " ______________________________ ATTENTION : La proposition ( P ⇒ Q ) peut être vraie sans que l'on puisse affirmer que ni P ni Q ne soient vrai ______________________________ 1 Définition 4 : La proposition ( P ⇔ Q ) qui ce lit ( P si et seulement si Q ) est vraie, si P et Q sont vraies et si P et Q sont fausses, elle est fausse dans les autres cas. ______________________________ Définition 5 : La proposition non ( P ) est vraie, si P est fausse, elle est fausse si P est vraie . ______________________________ Soit D un ensemble et P(x) une proposition dépendant de x, un élément de D ______________________________ Définition 6 : ( ∀ x∈D ) P(x) signifie pour tout x élément de D , P(x) est vraie . ______________________________ Définition 7 : ( ∃ x∈D ) P(x) signifie il existe x élément de D tel que P(x) est vraie . ______________________________ Définition 8 : ( ∃! x∈D ) P(x) signifie il existe un unique x élément de D tel que P(x) est vraie . ______________________________ ATTENTION : Dans un Théorème ou une question de DS les quantificateurs sont fondamentaux , et vous avez tendance à ne pas en tenir compte ______________________________ Exemple : démontrez : Propriétés : a ) ∀ x∈ [ 0 , 1 ] , sin (x) ≤ x b ) ∀ x∈ [ 1 , +∞ [ , sin (x) ≤ x ________________________________ P1: non( non ( P) ) équivaut à P _______________________________ P2: (P ⇔ Q ) équivaut à (( P ⇒ Q )et ( Q ⇒ P ) ) _______________________________ P3: (P ⇒ Q ) équivaut à ( non(Q) ⇒ non( P ) ) _______________________________ P4: non ( P et Q ) équivaut à ( non ( P ) ou non( Q ) ) _______________________________ P5: non ( P ou Q ) équivaut à ( non ( P ) et non( Q ) ) _______________________________ P6: non ( P ⇒ Q ) P7: non (∀x ∈ D P ( x ) ) équivaut à ( P et non( Q ) ) _______________________________ équivaut à (∃ x ∈ D non ( P ( x ) ) ) _______________________________ P8: non (∃ x ∈ D P ( x ) ) équivaut à (∀ x ∈ D non ( P ( x ) ) ) _______________________________ 2 REMARQUE FONDAMENTALE : Lorsque l'on doit démontrer qu'une proposition ∀x∈D , P(x) est vraie le x doit rester sous forme d'inconnue et ne doit pas etre particulariser . mais lorsque l'on utilise le fait qu'une proposition ∀x∈D , P(x) soit vraie , on peut utiliser n'importe laquelle des valeurs de x . ________________________ Exemple : démontrez en utilisant ∀ x∈ lR+ , sin (x) ≤ x que π ≥ 3 ________________________ (P ⇒ Q ) II ) La démonstration : Pour démontrer trois possibilités . ce qui est le travail le plus classique en maths , il existe 1 ) La démonstration directe : Pour démontrer que ( P ⇒ Q ) , on ce concentre sur le fait de démontrer que Q est vraie , en utilisant , a un moment , le fait que P soit vraie , ( attention on ne démarre pas en général du fait que P soit vrai ) 2 ) La démonstration par contraposée : (Basée sur P3 ) Pour démontrer que ( P ⇒ Q ) , on fait une démonstration directe de 3 ) La démonstration par l'absurde : (Basée sur P6 ) Pour démontrer que ( P ⇒ Q ) , on démontre que la proposition que c'est une proposition toujours fausse . ______________________________ Exemple : On veut démontrer : 1 ) La démonstration directe : x∈ x∈ ( non(Q) ⇒ non( P ) ) ( P et non( Q ) ) est absurde cad ⇒ x² ≠ 2 donc ( x est pair ) ou ( x est impaire ) donc ∃ p ∈ tel que ( x = 2p ) ou ( x = 2p+1) donc ∃ p ∈ tel que ( x² = 4p² ) ou ( x² = 2( 2p²+2p)+1) donc ( x² est divisible par 4 ) ou ( x² est impaire ) donc x² ≠ 2 2 ) La démonstration par contraposée : On doit donc démontrer que x² = 2 ⇒ x ∉ x² = 2 donc ( x = 2 ) ou ( x = - 2 ) donc ( 1 < x < 2 ) ou ( - 2 < x < -1 ) donc x∉ 3 ) La démonstration par l'absurde : On part donc de ( x ∈ ) et ( x² = 2 ) donc ( x∈ ) et ( x² < 4 ) donc ( x∈ ) et ( -2 < x < 2 ) donc x = -1 , 0 ou 1 donc x² = 0 ou 1 Absurde 3