Enseignement obligatoire
4. Les nombres complexes (1) Page 1 Terminale S
Chapitre 4. Les nombres complexes (1)
Historique des nombres complexes
On dispose de 4 ensembles de nombres : N, Z, Q et R.
Ces ensembles résultent en dehors de N, d’extensions successives de la notion de nombres. Chaque
extension rend possible certaines opérations qui ne l’étaient pas dans l’ensemble lui étant inclus.
L’équation x + 1 = 0 n’a pas de solution entière ( N ) mais relatives (dans Z )
L’équation 3x + 2 = 0 n’a pas de solution dans Z mais rationnelle (dans Q )
L’équation x² – 2 = 0 n’a pas de solution rationnelle mais réelles (dans R )
De la même manière, l’équation x² + 1 = 0 n’a pas de solution réelle.
Supposons qu’on puisse écrire x = 1 ou x = 1 . Ce nombre 1 est un nombre imaginaire
dont le carré vaut – 1. Cette supposition est faite par le mathématicien BOMBELLI ( XVIème
siècle).
Résoudre alors x² + 2x +2 = 0
Mais un problème se pose rapidement : par définition ,
11 2 .
Or d’après les règles de calculs sur les réels,
1)1()1(111 2 et 1 – 1.
Ces règles ne sont donc valables que pour les positifs.
C’est en 1777 qu’Euler proposa donc de remplacer le nombre imaginaire
1 par i.
On a alors i² = – 1.
Les nombres complexes sont créés.
I. Ensemble des nombres complexes
Nous admettrons que l’on peut construire un sur-ensemble de R, noté , dont les éléments
sont appelés nombres complexes et qui vérifie :
est muni de l’addition et de la multiplication qui suivent les même règles de calcul que
dans R
contient un élément noté i tel que i² = – 1.
Définition 1 : Forme algébrique
L’écriture z = a + ib est appelé forme algébrique de z.
Le réel a s’appelle la partie réelle de z, on écrit a = Re(z)
Le réel b s’appelle la partie imaginaire de z, on écrit b = Im(z)
Définition 2 :
1. Dire qu’un nombre complexe z est réel équivaut à dire que Im(z) = 0
2. Dire qu’un nombre complexe z est imaginaire pur équivaut à dire que Re(z) = 0