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CONTRE-INDICATIONS
• Patients qui présentent une hypersensibilité à la matière active le chlorhydrate de mépéridine,
aux autres analgésiques opioïdes ou à tout ingrédient de la préparation. Pour obtenir la liste
complète, consulter la section FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET
CONDITIONNEMENT des renseignements d’ordonnance.
• Patients présentant une occlusion gastro-intestinale mécanique connue ou présumée (p. ex.,
occlusion intestinale ou sténose) ou toute affection qui a des répercussions sur le transit
intestinal (p. ex., iléus de tout type).
• Patients présentant un abdomen aigu présumé (p. ex., appendicite ou pancréatite aiguë).
L’administration du DEMEROL ou d’autres narcotiques peut entraver le diagnostic d’une
affection abdominale aiguë ou en masquer l’évolution clinique.
• Patients ayant une douleur légère qui peut être soulagée par d’autres analgésiques.
• Patients atteints d’un asthme bronchique aigu ou sévère, de maladie pulmonaire obstructive
chronique ou d’un état de mal asthmatique chez les patients dont la réserve respiratoire est
considérablement réduite; hypoxémie, élévation du taux sanguin de dioxyde de carbone,
cœur pulmonaire, ainsi qu’une dépression respiratoire préexistante. Chez de tels patients,
même des doses thérapeutiques usuelles d’opioïdes peuvent diminuer la pulsion respiratoire
tout en faisant simultanément augmenter la résistance des voies respiratoires aériennes
jusqu’à l’apnée.
• Patients atteints d’alcoolisme aigu, de délire alcoolique ou d’un trouble convulsif.
• Patients présentant une grave dépression du SNC, une augmentation de la pression
céphalorachidienne ou intracrânienne ou un traumatisme crânien. En cas de traumatisme
crânien ou d’autres lésions intracrâniennes, ainsi qu’en cas d’une augmentation préexistante
de la pression intracrânienne, l’effet dépresseur du DEMEROL sur la respiration ainsi que sa
capacité à augmenter la pression du LCR peuvent être particulièrement prononcés. Par
ailleurs, les narcotiques produisent des réactions indésirables susceptibles de masquer
l’évolution clinique d’un traumatisme crânien.
• Patients prenant des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) (ou qui en ont pris dans
les 14 derniers jours). Des doses thérapeutiques de DEMEROL ont occasionnellement
précipité des réactions imprévisibles, graves, parfois mortelles chez les patients ayant reçu de
tels agents au cours d’un intervalle de 14 jours. On n’a pas élucidé le mécanisme de ces
réactions, mais il pourrait être lié à la présence d’hyperphénylalaninémie. Dans certains cas,
ces réactions étaient caractérisées par un coma, une dépression respiratoire grave, une
cyanose et une hypotension et ressemblaient à un syndrome aigu de surdosage de
narcotiques. Dans d’autres cas, les symptômes ressemblaient à une toxicité sérotoninergique;
les symptômes prédominants ont été hyperexcitabilité, agitation, convulsions, diarrhée,
tachycardie, transpiration, tremblements, altération de l’état de conscience, hyperthermie et
hypertension (voir aussi INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES).