Effets secondaires des opioïdes Effet Description Dépression

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Effets secondaires des opioïdes
Effet
Description
Dépression respiratoire
- Est rarement un problème significatif pour les patients qui éprouvent de la douleur et qui ont développé une
certaine tolérance aux opioïdes.
- Peut survenir lorsque les opioïdes sont augmentés trop intensivement.
- Peut survenir lorsque qu'une erreur se produit (p. ex. un mauvais calcul lors de la conversion d’un opioïde à un
autre, une dose initiale trop élevée ou un opioïde à longue action utilisé par erreur à la place d’un opioïde à
courte action).
Constipation
- Survient après l‘amorce de l'opioïde ou lorsque la dose est augmentée.
- Effet secondaire le plus fréquent.
- La majorité des patients auront besoin d'un traitement prophylactique.
- Cet effet ne disparaît pas avec l'utilisation continue des opioïdes.
Nausées et vomissements
- Si le symptôme cause de la détresse au patient, un agent prokinétique comme la métoclopramide ou la
dompéridone peut être utile pour quelques jours, jusqu‘à ce que le symptôme se résorbe.
- Si l'effet ne se résorbe pas, une rotation d'opioïdes peut être envisagée.
- Effet secondaire assez commun, mais la tolérance se développe habituellement assez rapidement.
- Il n'est habituellement pas nécessaire de prévoir une prophylaxie, à moins que la personne ait des antécédents de
symptômes sévères associés à l'utilisation des opioïdes.
Sédation
- Survient habituellement après l'initiation de l'opioïde et diminue avec le temps, mais peut ressurgir lors de la
rotation d'opioïdes.
- La tolérance à cet effet secondaire se développe habituellement rapidement avec une utilisation régulière
d’opioïde.
- Si l'effet ne se résorbe pas, une rotation d'opioïdes peut être envisagée.
Prurit
- L'incidence varie selon la voie d'administration (PO/S.C./IV < épidurale < intrathécale).
- Plusieurs agents peuvent être utiles pour le traiter, comme l'ondansétron, la gabapentine, les AINS (pré-épidurale),
la paroxétine et la naloxone (à faible dose).
Effet
Description
Myoclonies
- La rotation vers un autre opioïde permet de diminuer la dose d’analgésie (tolérance croisée partielle), ce qui peut
réduire les effets secondaires.
- Cet effet survient habituellement avec des dosages élevés d'opioïdes, surtout dans un contexte de dysfonction
rénale.
- Ce symptôme se présente sous forme de spasmes ou de tics musculaires involontaires.
Allodynie
- Sensation intense, aiguë et localisée provenant de stimuli qui ne sont pas douloureux normalement.
Hyperalgésie
- Caractérisée par une réponse paradoxale où un patient qui reçoit des opioïdes peut devenir plus sensible à certains
stimuli douloureux.
- Ce symptôme peut aussi être expliqué par d'autres causes et l'évaluation doit être individualisée selon l'état de
base du patient et la maladie sous-jacente.
- Le traitement de ce symptôme peut inclure l'utilisation de coanalgésiques et de non-opioïdes pour ainsi diminuer
les doses d'opioïdes.
Neurotoxicité
- Cet effet se développe de quelques jours à une semaine après l’amorce d’un opioïde, lorsqu’une certaine dose est
atteinte ou lorsqu’il y a accumulation de métabolites.
- La déshydratation, l’infection ou l’ajout de médicaments qui ont un effet dépresseur sur le SNC peuvent tous être
des facteurs qui précipitent la toxicité, surtout chez les personnes âgées frêles.
- Elle est souvent non identifiée chez la clientèle des soins palliatifs et elle peut se caractériser par des symptômes
tels que des convulsions, de la confusion et des hallucinations (habituellement visuelles).
- Cet effet peut être fréquent chez les adultes frêles plus âgés et ceux qui sont atteints d’insuffisance rénale.
- Pour éviter cet effet, les opioïdes ne contenant aucun métabolite actif ou en contenant peu (fentanyl, méthadone)
sont généralement mieux tolérés.
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