
Compte rendu de la réunion de la Commission Médicale et Prévention Régionale 
 
1. Nous avons été convié par le docteur François Venutolo, le président de la commission 
Médicale et de Prévention au niveau  régional,  à l’hôpital de Gonesse ce samedi 21 mai 2011 
après-midi; la réunion a rassemblé quelques 35 médecins fédéraux  de notre région et un 
représentant du Comité Directeur ; les Yvelines étaient particulièrement bien représentées 
Le dr Alain Duvallet - praticien hospitalier, Paris- nous a proposé une revue de la littérature sur 
« shunts et FOP » ; en résumé, ces shunts entre le cœur droit et le cœur gauche existent bien –les 
experts se sont longtemps déchirés rien que sur leur existence…- ; le FOP est bien connus –trou dans 
la paroi séparant l’oreillette droite de l’oreillette gauche-, les autres  shunts sont intra-pulmonaires 
et quasi impossibles à visualiser en imagerie classique –radio, scanner…- ; ils sont mis en évidence 
lors d’épreuve qui consistent à injecter des bulles –une émulsion- dans le réseau veineux qui revient 
au cœur droit et à les visualiser –par échographie- dans le cœur gauche et dans les grosses artères 
qui partent du cœur gauche 
Connus et étudiés de longue date, les shunts intra et extra cardiaques sont impliqués dans la 
survenue des accidents de désaturation ; les shunts extra cardiaques pourraient être les responsables 
–entre autres- des accidents encore décrits comme immérités et sont très certainement impliqués 
dans les accidents de type 1 (cutanés, puces et moutons) 
Les shunts s’ouvrent à l’effort –pour nous, le palmage,  le Valsalva, la montée sur le bateau, la 
remontée de l’ancre, le transport des blocs, etc…- ; ils ont tendance à se refermer par l’utilisation 
d’O² 
Si besoin était, l’existence de ces shunts intra pulmonaires et non individualisables anatomiquement, 
corrobore la recommandation ferme des autorités de santé-l’HAS-  de l’inutilité, en médecine de la 
plongée, de la fermeture chirurgicale du seul FOP ; le patient se croit protégé du passage de bulles et 
il n’en est rien ! 
Des questions restent en suspend : pourquoi, puisque ces shunts s’ouvrent à l’effort chez plus de 
quatre-vingt-dix pour cent des patients examinés,  et en l’absence de FOP, aussi peu de gens bullent ! 
En final, il a été rappelé les recommandations fédérales en cas d’accidents de désaturation 
Immédiatement : REPOS ET O² 
Pour l’éventuelle reprise de la plongée, avis du médecin fédéral et conseils de sécurité bien 
connus mais si peu appliqués… :  éviter les successives, plonger dans la courbe de sécurité, utilisation 
du Nitrox, paliers à l’O², pas d’effort en fin de plongée, un jour sur sept sans plongée, bonne forme 
physique… 
2. Le dr Venutolo  a partagé avec nous ses interrogations sur l’avenir des médecins fédéraux au 
sein de notre fédération 
Il y a de moins en moins de monde aux réunions, les médecins de club seraient nombreux mais peu 
formés et peu recyclés aux nouveautés de la médecine de la plongée, ils s’investiraient peu dans la