Q1. VRAI ou FAUX : Dans l’investigation de l’hypoglycémie par test de jeûne, une épreuve de 48h est suffisante pour obtenir un diagnostic étiologique. Q2. Le(s)quel(s) de ces traitements est (sont) utilisé(s) pour traiter l’hypoglycémie liée à l’insulinome? Choisir toutes les réponses qui s’appliquent. A) B) C) D) E) F) Diazoxide Somatostatine Glucocorticoïdes Cyclosporine Clozapine Intervention nutritionnelle Q3. Laquelle de ces affirmations est fausse concernant l’hypoglycémie auto-immune ? A) B) C) D) Elle se présente de façon prédominante chez les patients asiatiques Elle est associée à un taux abaissé d’hémoglobine glyquée (HbA1C) Elle est souvent transitoire L’hypoglycémie est souvent postprandiale Q4. Lequel des changements physiologiques suivant n’est pas retrouvé lors de l’inhibition du co-transporteur SGLT-2 ? A) Hausse de l’appétit B) Hausse de la sécrétion d’insuline endogène C) Hausse de la production hépatique de glucose D) Hausse de la sécrétion endogène de Glucagon E) Hausse de la glycosurie Q5. Comparé à un inhibiteur de la DPP-4, l’inhibiteur SGLT-2 est A) Plus efficace lorsque le contrôle du diabète est tout près de la cible B) Plus efficace sur la baisse des glycémies à jeûn C) Moins efficace sur le contrôle des glycémies post-prandiales D) Equivalent sur la baisse tensionnelle systolique E) Plus sécuritaire pour les hypoglycémies Q6. Lequel des effets secondaires parmi les suivants est le plus fréquemment associé aux inhibiteurs SGLT-2 dans les premiers mois de traitement? A) Hyponatrémie B) Acidocétose diabétique C) Baisse du débit de filtration glomérulaire D) Crise de goutte E) Pancréatite Q7. La demi-vie (t 1/2 ) de l’amiodarone est d’environ : A) 24 Heure B) 72 Heures C) 7 Jours D) 40 Jours E) 90 Jours Q8. Quel est le meilleur traitement pour la thyroidite induite par l’amiodarone de type 2 (inflammatoire) : dose et durée approximative? Q9. Quel élément clé retrouve-t-on le plus souvent dans les antécédents des personnes avec une thyroidites induites par l’amiodarone de type 1? Q10. Quelle est la cause la plus fréquente d’hirsutisme en Amérique du Nord et probablement dans le monde? Q11. Quel traitement serait recommandé chez une femme qui présente un hirsutisme incommodant qui persiste malgré 6 mois de traitement avec un contraceptif oral? Q12. Un patient se présente avec une apoplexie hypophysaire classique confirmée à l’IRM. Quel moyen choisissez-vous pour poser le diagnostic d’insuffisance surrénalienne chez ce patient avant de commencer des gluco-corticoïdes? A) Pic de cortisolémie post Cortrosyn 1 mcg IV B) Pic de cortisolémie post Cortrosyn 250 mcg IV C) Cortisolémie faite n’importe quand avant de débuter les Gluco-corticoïdes D) Pic de cortisol pendant une hypoglycémie à l’insuline E) Cortisol salivaire Q13. Lequel des énoncés suivants est FAUX au sujet de l’apoplexie hypophysaire? A) L’anticoagulation est un facteur associé à l’apoplexie B) Le diabète est un facteur associé à l’apoplexie C) 30% des cas d’apoplexie surviennent chez des patients qui ignoraient l’existence de leur adénome hypophysaire D) L’initiation d’un agoniste dopaminergique peut précipiter l’apoplexie E) Il peut être sécuritaire de retarder ou d’éviter une chirurgie transsphénoïdale chez un patient avec déficit oculomoteur secondaire à l’apoplexie Q14. Lequel des énoncés suivants est FAUX au sujet de la compression chiasmatique? A) On peut manquer d’identifier un déficit visuel sévère si on ne teste pas les champs visuels par confrontation un seul œil à la fois B) La perte de vision centrale bilatérale est une indication d’opérer un rolactinome sans tenter de traitement médical auparavant C) La perte de la vision des couleurs est un indicateur sensible de dysfonction du nerf optique D) Une compression retro-chiasmatique peut causer une hémianopsie homonyme E) La vision peut se normaliser suite à une décompression chirurgicale même si l’examen pré-opératoire montre une pâleur du disque optique Q15. Concernant le traitement initial à l’iode radioactif pour un cancer de la thyroïde, quelle affirmation est fausse : A) Pour une ablation simple, que l’on traite le patient avec 30 mCi ou 100 mCi, sous thyrotropine alfa (Thyrogen®) ou en sevrage de lévothyroxine (Synthroid®), la qualité de réponse est la même; B) Le patient doit suivre une diète sans iode de 10-14 jours; C) Tous les patients avec cancer de la thyroïde de souche folliculaire devraient être traités après la thyroïdectomie; D) Une patiente en âge de procréer devrait attendre 6-12 mois après un traitement pour devenir enceinte. Q16. Quelle affirmation parmi les suivantes est vraie : A) Un patient connu pour cancer de la thyroïde de souche folliculaire devrait toujours avoir une TSH supprimée sous la normale; B) Les inhibiteurs de la tyrosine kinase utilisés en cancer de la thyroïde (sorafenib, sunitinib, vandetanib) sont indiqués en présence d’une maladie non opérable, réfractaire à l’iode et progressive; C) Environ 12-18 mois après le traitement à l’iode radioactif, il faut faire un test de stimulation de la thyroglobuline à la plupart des patients, même depuis l’amélioration du dosage de la thyroglobuline à un niveau ultra-sensible. Situation clinique no 1 Mélanie, enceinte de 12 semaines, est admise à l’urgence pour des douleurs abdominales intenses présentes depuis au moins 12 heures. Elle a vomit à quelques reprises après un repas dans un fast-food. Elle est hypotendue, tachycarde et l’infirmière avise l’urgentologue que son sang a un aspect plutôt laiteux. Les premiers résultats de laboratoire démontrent un sodium à 132 mmol/L, potassium normal, créatinine à 112 umol/L. La formule sanguine démontre une leucocytose à 13,000. Suite à son admission aux soins intensifs, vous êtes demandé en consultation le lendemain étant donné son profil lipidique perturbé; cholestérol à 20 mmol/l, triglycérides 69 mmol/L, HDL 0,4 mmol/L. Q17. Quel est le diagnostic clinique le plus probable? A) B) C) D) Intoxication alimentaire au E Coli Pancréatite aigue Grossesse ectopique Cholécystite aigue Q18. Quel est le diagnostic de sa maladie lipidique? A) B) C) D) Hyperglycérolémie Hypertriglycéridémie familiale Hyperchylomicronémie Hyperlipidémie familiale combinée Q19. Dans ce syndrome, on peut retrouver tous les éléments suivant à l’examen physique sauf un : A) B) C) D) Splénomégalie Xanthomes plans Lipémie rétinienne Hépatomégalie Q20. Au congé, quelles seraient vos recommandations? A) B) C) D) Tenter une autre chaine de fast food Interrompe sa grossesse Débuter un fibrate Consulter une nutritionniste et suivi serré de son profil lipidique Q21. Lequel des énoncés suivants est faux? A) Deux mutations sur le gène de la lipoprotéine lipase expliquent la majorité des cas d’hyperchylomicronémie au Québec B) Toutes les mutations du gène de la lipoprotéine lipase entrainent une hypertriglycéridémie C) Le syndrome hyperchylomicronémique peut occasionner une diminution de la mémoire (faits récents) D) La fréquence du syndrome hyperchylomicronémique est 200 fois plus élevée dans la région de Charlevoix que la fréquence théorique Q22. Vrai ou faux A) Il existe maintenant une thérapie génique pour les cas de déficit en lipoprotéine lipase (LPL). B) Cette thérapie permet d’introduire la LPL via un adéno-virus par injection intra- musculaire. C) Un seul traitement permet de diminuer les taux de triglycérides en quelques jours. D) Une médication par voie orale est aussi en voie de développement, pour le traitement du syndrome hyperchylomicronémique, soit un inhibiteur de la CETP. Situation clinique no 2 Vincent, 47 ans, vous consulte car son frère a été diagnostiqué à l’Institut de recherche de Montréal comme porteur d’une dysbêtalipoprotéinémie. Il ne comprend rien à ce mot et désire avoir plus de renseignements sur cette maladie. Q23. Quel(s) est(sont) le(s) signe(s) clinique(s) que vous allez rechercher chez Vincent? A) B) C) D) Plis palmaires orangés Xanthomes tubéreux Ratio segment supérieur/segment inférieur augmenté Souffle cardiaque Q24. À propos de cette maladie, lequel des énoncés suivants est vrai? A) B) C) D) On peut retrouver des β- VLDL à l’électrophorèse des lipoprotéines Il y a présence de résidus de VLDL en abondance dans le plasma Le cholestérol total est toujours plus élevé que les triglycérides La Lp(a) est augmenté Q.25 Dans la prise en charge des tumeurs neuroendocrines, le dosage de la chromogranine A est un bon outil pour : A) Le diagnostic B) Le pronostic C) Le suivi D) a, c E) a, b, c Q.26 Concernant la classification pathologique de l’OMS 2010 des tumeurs neuroendocrines digestives, lequel (lesquels) est (sont) vrai (s)? A) Le statut de fonctionnalité tumorale n’est pas pris en compte dans la détermination du grade histologique tumoral. B) Une tumeur peu différenciée est toujours de grade 3. C) Une tumeur de grade 1 est toujours bénigne. D) Le nombre de mitoses et le Ki67 sont très importants pour déterminer le grade tumoral. E) a, b, c, d F) a, b, d G) a, d Q.27 Bilan hormonal de l’incidentalome surrénalien Lequel des tests suivants n’est pas indiqué dans le dépistage initial de l’incidentalome surrénalien ? A) Cortisol plasmatique à jeun entre 8-9h am le lendemain de la prise de 1-mg de dexaméthasone à 23h. B) Collecte urinaire de 24 heures pour dosage du cortisol urinaire libre. C) Collecte urinaire de 24 heures pour dosage des métanéphrines et catécholamines fractionnées. D) Kaliémie et ratio aldostérone/rénine en position assise x 15 min suivant au moins deux heures d’ambulation si présence d’hypertension artérielle. Q.28 Investigation radiologique de l’incidentalome surrénalien Lequel des énoncés suivants est inexact ? A) La tomographie axiale sans contraste est l’examen de choix dans la caractérisation initiale de l’incidentalome surrénalien. B) L’IRM en séquence T1 et T2 avant et après injection de gadolinium et la mesure du déplacement chimique est l’examen suivant de choix puisqu’une lésion unilatérale. homogène de 2.5 cm présentant une densité de 30 unités Hounsfield a été identifiée lors d’un CT scan C+ pratiqué pour un épisode de suspicion de diverticulite. C) La majorité des patients atteints d’hyperaldostéronisme primaire ne présentent pas de lésion surrénalienne unilatérale > 1 cm. D) Un PET-scan au FDG est l’examen de choix pour un nodule surrénalien de 4.6 cm avec densité de 24 HU au CT scan C- chez un patient présentant une hypertension artérielle épisodique et de la fatigue. Q29. Investigation radiologique de l’incidentalome surrénalien Lequel des énoncés suivants est vrai : A) Un patient de 54 ans avec nodule surrénalien unilatéral de +10 HU homogène de 2.4 cm, cortisolurie normale mais avec cortisol plasmatique à 135 nmol/L après dex 1 mg et ACTH à 1.4 pmol/L (N: 2-12), peut être observé avec traitement optimal médical pour son diabète type 2 avec imagerie aux 6-12 mois et chirurgie si la lésion progresse de >1 cm ou si la cortisolurie augmente au-dessus de la normale. B) Une patiente de 64 ans avec nodule surrénalien unilatéral de + 6 HU homogène de 2.8 cm, cortisolurie normale mais avec cortisol plasmatique à 157 nmol/L après dex 1 mg et ACTH à 1.2 pmol/L (N: 2-12), devrait être référée pour surrénalectomie unilatérale laparascopique en raison d’un risque de morbidité cardiovasculaire accrue chez une patiente avec hypertension artérielle contrôlée par hydrochlorothiazide 12.5 mg et irbésartan 150 mg die. C) Un patient de 72 ans avec nodule surrénalien unilatéral de +24 HU homogène de 3.7 cm cm, bilan hormonal normal, devrait être référé pour surrénalectomie unilatérale laparascopique en raison d’un washout de < 25 % lors du scan C- et C+. D) Un patient de 54 ans présente plusieurs nodules surrénaliens bilatéraux atteignant 5.5 cm à droite et 4.2 cm à gauche de densité variant de +12-26 HU. Le bilan des métanéphrines urinaires sont normales, potassium normal, cortisol post 1 mg de dexaméthasone est de 64 nmol/L, ACTH à 2.1 pmol/L (N : 2-12), 17-OH progestérone légèrement élevé, réponse à ACTH un peu exubérante; les niveaux de DHEAS est plutôt supprimé. Un PET/FDG ne démontre aucun foyer de néoplasie primaire, mais une captation du FDG légére atteignant un SUV de 2.2 à droite. Une surrénalectomie droite est indiquée en raison de la taille et afin d’éliminer un carcinome cortico-surrénalien.