Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal Fondé en 1982 par Dr André-Roch Lecours, le Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (CRIUGM) est un pionnier dans le domaine des neurosciences cliniques et cognitives. L’expertise de ses chercheurs a d’abord été reconnue dans le domaine des maladies du cerveau, pour ensuite s’élargir aux soins gériatriques, à la promotion de la santé chez les aînés et aux neurosciences du vieillissement. Le CRIUGM est le plus grand centre de recherche consacré au vieillissement dans la francophonie. Il rassemble sous un même toit 51 chercheurs et 270 étudiants qui publient annuellement près de 200 articles scientifiques revus par des pairs. Les chercheurs du CRIUGM ont créé et dirigent plusieurs grands réseaux ou consortium de recherche dans les domaines de la neuroimagerie, de la maladie d’Alzheimer et de la maladie de Parkinson. Le CRIUGM abrite cinq chaires de recherche reconnues pour leurs impacts dans les domaines de la prévention liée au vieillissement, de l’urogynécologie, des interactions médicamenteuses, de l’attention liée à la perception, ainsi que des soins infirmiers pour les personnes âgées vivant avec une démence et leur famille. Axes de recherche Neuroscience du vieillissement Promotion de la santé, soins et intervention Depuis 2010, l’IUGM a investi près de 11 M$ pour la rénovation, le maintien des actifs, et l’aménagement d’infrastructures de pointe dédiées à la recherche. Faits saillants En 2012, deux découvertes du CRIUGM ont été identifiées par le Scientifique en chef du Québec parmi les 10 découvertes ayant eu des impacts très significatifs pour la population : Francine Ducharme a développé une stratégie de soutien pour les proches aidants qui a eu un impact majeur dans la mise en œuvre de politiques soutenant les proches aidants; pour sa part, Cara Tannenbaum a élaboré une méthode de prévention des effets indésirables des médicaments chez les ainés et des méthodes pour faciliter le sevrage des benzodiazépines pour les personnes âgées. Le Consortium pour l’identification précoce de la maladie d’Alzheimer-Québec (CIMA-Q) a mis en place une banque de données cliniques, biologiques et de neuroimagerie qui peut être consultée pour repérer les marqueurs précoces liés à la maladie d’Alzheimer. L’identification de ces marqueurs permettra d’augmenter le succès des interventions visant à prévenir la maladie, à la retarder et à diminuer les dommages qu’elle cause au cerveau. Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer peut maintenant être devancé d’environ 2 ans grâce aux travaux de Sylvie Belleville, qui codirige le CIMA-Q. Cette chercheuse a également créé des interventions cognitives qui augmentent la plasticité cérébrale et permettent de retarder l’apparition des symptômes de la maladie d’Alzheimer chez les personnes à risque. Guylaine Ferland a développé une expertise unique dans les relations entre le cerveau et la nutrition; elle a démontré que la vitamine K joue un rôle majeur dans le maintien de fonctions cognitives à un âge avancé. Technologies, services et infrastructures prêts à être commercialisés, en développement ou à valoriser Le CRIUGM dispose de 10 plateformes technologiques. L’une de ces plateformes, dirigée par Julien Doyon, est l’Unité de neuroimagerie fonctionnelle (UNF). L’UNF est un centre d’imagerie entièrement dédié à la recherche qui comprend un appareil d’imagerie par résonance magnétique (IRM TIM TRIO 3.0 Tesla de Siemens) et plusieurs plateformes compatibles avec l’IRM. Cette infrastructure dessert les chefs de file canadiens dans plusieurs domaines liés aux neurosciences : bases neurobiologiques des fonctions cognitives, motrices et sensorielles, impacts des lésions affectant le cerveau, stratégies de récupération des fonctions cérébrales. Jacqueline Rousseau, Johanne Filiatrault et Nathalie Bier développent des approches pionnières dans le domaine des gérontechnologies. Ces approches comprennent un système de vidéosurveillance pour détecter les chutes à domicile et des systèmes d’aides technologiques faciles d’utilisation pour favoriser le maintien à domicile des personnes âgées. Dans le domaine de la santé mentale, Sébastien Grenier élabore une thérapie cognitivocomportementale (TCC) qui utilise la réalité virtuelle pour traiter l’anxiété liée à l’état de santé chez les aînés (www.laboleader.ca). Dans le domaine de l’urogynécologie, Chantale Dumoulin a conçu un dynamomètre adapté au plancher pelvien. Dre Dumoulin a été la première à développer ce type de dynamomètre, ainsi qu’une version sans fil, adaptée aux besoins cliniques. Les partenariats actuels L’IUGM est un établissement affilié à l’Université de Montréal. Il est aussi partenaire de deux instituts des IRSC (Institut du vieillissement, Institut de la santé des femmes et des hommes) logés en ses murs et dirigés par des chercheurs du CRIUGM. Dans le développement de méthodes en neuroimagerie, les chercheurs du CRIUGM ont établi des partenariats avec l’INSERM (France) via le Laboratoire International de Neuroimagerie et Modélisation (LINeM) et avec la compagnie Siemens. Le CRIUGM recherche des partenaires Le CRIUGM dispose de l’expertise et des infrastructures nécessaires (Unité de recherche clinique) au recrutement de participants âgées sains ou atteints de différentes pathologies, incluant les atteintes du système nerveux central, les troubles cognitifs (mémoire, attention, langage), les problèmes de sommeil, les troubles du mouvement, la douleur, les chutes et les syndromes gériatriques. Il s’intéresse aux essais cliniques qui impliquent un recrutement de participants âgés. Le CRIUGM vise aussi à développer et solidifier ses liens avec l’industrie technologique pour le développement et la validation de technologies pouvant améliorer la vie des personnes âgées à domicile ou en soins longue durée. Pour plus d’information Personne-ressource Site Web Sylvie Belleville, directrice du CRIUGM www.criugm.qc.ca 514 340-3540, poste : 4767