En d’autres termes, on a Ei·tEjk,ℓ
=δi,kδj,ℓ d’où Ei·tEj=Ei,j.
3. On a
Ei,j Ek,ℓ = (Ei·tEj)·(Ek·tEℓ) = Ei·(tEj·Ek)·tEℓ=Ei·(δj,k)·tEℓ=δj,k Eit·Eℓ=δj,kEi,ℓ
4. La matrice Ei,j ·Aa une seule ligne non-nulle, la iième et celle-ci est égale à Lj.
La matrice A·Ei,j a une seule colonne non-nulle, la jième, et celle-ci est égale à Ci.
Si Aest une matrice dans C, on doit avoir A·Ep1,p2=Ep1,p2·Apour tout 1≤p1, p2≤n. De plus les
coefficients en position (i, j)de ces deux matrices sont
Ep1,p2·Ai,j
=
n
X
k=1
δi,p1δk,p2ak,j =δi,p1ap2,j
et
A·Ep1,p2i,j
=
n
X
k=1
ai,kδk,p1δj,p2=ai,p1δj,p2.
Ces derniers doivent être égaux, on a donc
δi,p1ap2,j =ai,p1δj,p2pour tout i, j, p1, p2.
Pour i6=p1et j=p2la relation devient ai,p1= 0. En d’autres termes, tous les termes en dehors de la
diagonales sont nuls.
Pour i=p1et j=p2la relation devient ap2,p2=ap1,p1. En d’autres termes, tous les termes sur la
diagonales sont égaux.
Finalement la matrice Adoit être de la forme λInavec λ∈K.
Réciproquement, on vérifie facilement que toute matrice de la forme λInappartient à C.
Exercice 2
Solution. 1. On a
A= (ai,j )est triangulaire supérieure ⇐⇒ ai,j = 0 pour tout 1≤j < i ≤n
A= (ai,j )est triangulaire inférieure ⇐⇒ ai,j = 0 pour tout 1≤i < j ≤n
A= (ai,j )est diagonale ⇐⇒ ai,j = 0 pour tout i6=j
A= (ai,j )est scalaire ⇐⇒ ∃λ∈Ktel que A=λIn
A= (ai,j )est symétrique ⇐⇒ ai,j =aj,i pour tout 1≤i, j ≤n
A= (ai,j )est antisymétrique ⇐⇒ ai,j =−aj,i pour tout 1≤i, j ≤n
2. On désigne par d1,...,dnles termes diagonaux de D. On a
Aest inversible ⇐⇒ det(A)6= 0
⇐⇒ d1d2. . . dn6= 0
⇐⇒ di6= 0 pour tout 1≤i≤n.
L’inverse de Aest alors la matrice diagonales avec les termes 1
d1
,1
d2
,..., 1
dn
sur la diagonale.
3. On rappelle que pour tout A, B ∈Mn(K)on a
1. t(A+B) =tA+tB,
2. t(tA) = A,
3. t(AB) = tBtA.