Correction UE2 Ecurie 1 Mercredi 28 Septembre 2011 1 Question 1 : ABCE A. Vrai : 1 est le noyau. La transcription est la synthèse d'ARNt, ARNm et ARNr à partir de l'information génétique contenue dans l'ADN, elle se déroule dans le noyau. Voir schéma 1/2. B. Vrai : 2 est le lysosome. L'endocytose permet l'internalisation de matériel du milieu extérieur. Elle présente 2 voies (p158) : une par les cavéosomes, une par les endosomes. (schéma 4/39). Dans cette seconde voie, le matériel peut ensuite être adressé aux lysosomes dans lesquels il sera dégradé par des enzymes. C. Vrai : 3 est la membrane plasmique. Les NCAM appartiennent à la superfamille des immunoglobulines (schéma 2/12) et sont des glycoprotéines membranaires intrinsèques qui possèdent un domaine transmembranaire. Cette propriété peut facilement être expliquée par leur fonction : ce sont des molécules qui permettent l'adhésion des cellules entre elles (neural cell ADHESION molecule), il parait en conséquence nécessaire qu'elles soient insérées dans les cellules et donc dans leur membrane plasmique. D. Faux : Le transport du glucose à travers la membrane plasmique peut être actif (symport de Na+ et du glucose) mais aussi passif grâce aux transporteurs du glucose, comme l'illustre le schéma 4/33. E. Vrai : 4 est la mitochondrie. Certains signaux provoquent la perméabilisation de sa membrane interne et la libération dans le cytoplasme des facteurs qui activent les procaspases et donc l'apoptose (schéma 1/14). 2 Question 2: DE A. Faux : c'est le schéma d'un virus ( voir titre!!). Une bactérie ne possède ni de capside ni de transcriptase inverse!! (comparez avec le schéma 1/4) B. Faux : voir schéma 1/6, les virus n'ont pas de métabolisme propre, leur parasitisme est obligatoire. Un virus isolé ne présente aucune activité biologique. C. Faux : 1 est la transcriptase inverse. Voir le schéma 1/1. De plus, comme son nom l'indique la transcriptase inverse sert à faire l'inverse de la transcription, elle permet la synthèse d'ADN à partir de l'ARN. Ce phénomène ne se produit pas dans la cellule eucaryote, cette protéine lui serait donc inutile. D. Vrai : 2 est une glycoprotéine de surface. Voir schéma 5/15, de la même façon que les glycoprotéines de la membrane plasmique, les glycoprotéines de l'enveloppe virale sont synthétisées par le système endomembranaire et adressées à la membrane plasmique, en passant par le flux membranaire vectoriel et permanent. E. Vrai : 3 sont les protéines de la capside, elles sont synthétisées dans le cytosol, de la même façon que le génome viral. Voir schéma 5/15. 3 Question 3: BCD A. Faux: 1 est l'apoptose, c'est un phénomène physiologique (ex apoptose des cellules de la muqueuse utérine -> menstruations) étroitement régulé et même nécessaire (ex développement embryonnaire..). (p36 et 37) B. Vrai. 2 est la nécrose, elle est toujours pathologique (p36), "consécutive à des agressions mécaniques ou toxiques", elle entraîne une réaction inflammatoire, ce qui illustre son caractère pathologique. C. Vrai : Le gène p53 est inhibiteur de tumeurs. Une lésion de l'ADN provoque la transcription du gène p53 puis la synthèse de la protéine p53 qui empêche la transcription des gènes inhibiteurs de l'apoptose, donc cette protéine déclenche l'apoptose. (schéma 1/15) D. Vrai : Ex de signaux intracellulaires : lésion de l'ADN non réparée, accumulation de protéines anormales.. Ex de signaux extracellulaires : carence en signaux de survie.. ( p37 et sur le schéma 1/14) E. Faux : Le déclenchement de l'apoptose a lieu pendant la phase S, si les contrôles détectent une anomalie non réparable de l'ADN. (schéma 1/12) 4 Question 4: AE A. Vrai : 1 = XDP, donc ADP ou GDP, qui sont bien des ribonucléotides B. Faux : 2 = XTP donc ATP ou GTP, qui sont aussi des ribonucléotides C. Faux : 1 = XDP qui sont des ribonucléotides diphosphates (donc 2 phosphates), ce sont les XTP qui comportent 3 phophates D. Faux : 3 = Echange de nucléotide, l'hydrolyse est en 4 E. Vrai : Dans les cas où elle est couplée à l'actine c'est une ATP ou une ADP, si elle est couplée à une protéine G c'est une GTP ou une GDP (tableau d'exemples sous le schéma) 5 Question 5: BCE A. Faux : 2 = hydrolyse du GTP, l'échange est en 1 (Attention, Cau les aime bien ces pièges là, mais une fois qu'on a compris c'est des points gagnés !) B. Vrai : 3 = Protéine G sous sa forme activée C. Vrai. Le cycle des protéines G, qui est bien une alternance entre forme active et forme inactive (3 et 4), intervient entre autres dans ces 2 domaines (texte p.70), vous aurez l'occasion de le revoir plus loin dans le livre, mais pour les doublants, je rappelle que dans ces cas là, il s'agit de protéine G monomériques D. Faux : 5 = Effets biologiques mais attention, la polymérisation de l'actine est contrôlée par l'Adénosine (ATP/ADP) et non par les protéines G, qui interviennent elles dans la polymérisation des tubulines (Pour l'instant c'est qu'un détail que vous reverrez dans le chapitre 9) E. Vrai : 6 = RCPG (Récepteur couplé à une protéine G trimérique) qui possède bien 7 domaines transmb (à savoir absolument !) 6 Question 6: ACE A. Vrai : 6 = RCPG, 1 = échange de nucléotides, et les RCPG ont bien une action sur les protéines G héterotrimériques B. Faux. 7 = GEF (Guanine Exchange Factor) qui réalise bien l'échange de nucléotides (comme son nom l'indique !) mais sur les protéines G monomériques et non trimériques C. Vrai : 8 = RGS (Regulator of G protein Signaling), 2 = Hydrolyse et on est bien sur les protéines G trimériques D. Faux : La RGS (8) va bien favoriser l'hydrolyse (2) du GTP, mais elle inactive la sous unité α et non β du RCPG (6) (texte au dessus du schéma) E. Vrai : 9 = GAP (Guanine Activating Protein) va bien (comme son nom ne l'indique pas !) hydrolyser (2) le GTP d'une protéine G monomérique et donc la désactiver 7 Question 7 : CE A. FAUX. Les acides aminés de l'hélice sont hydrophobes ! B. FAUX. C'est le milieu extracellulaire, et il est oxydant ! C. VRAI. D. FAUX. Polaire = hydrophile ! E. VRAI Question 8 : ABCD A. VRAI. C'est le « flip-flop ». B. VRAI. C. VRAI. D. VRAI. E. FAUX. La rotation se fait sur place 8 Question 9 : ABD A. VRAI. B. VRAI. C. FAUX. C'est une intégrine qui est désignée par 2, donc deux sous-unités. D. VRAI. E. FAUX. De la famille des CAM. Question 10 : AB A. VRAI. B. VRAI. C. FAUX. Ce sont ADAM et MMP, qui sont des protéases et non des lipases. D. FAUX. Les plaques denses sont de type zonula adherens, et non macula. E. FAUX. C'est une cadhérine. 9 Questions 11 à 13 : Etude de la protéine ACQ PM théorique = 40 kDa PM après déglycosylation = 37 kDa PM de la protéine extraite de la membrane plasmique = 53kDa Donnée : cette protéine est phosphorylée Question 11: CD A. Faux : il n'y en a que 2, car le domaine transmembranaire placé à l'extrémité N-terminale est en réalité un peptide signal qui est absent de la protéine mature (car il est clivé pendant la maturation). C'est pour cela que le PM théorique est supérieur au PM de la protéine mature déglycosylée. Le peptide signal est un signal d'adressage très fréquent dans la séquence peptidique des protéines membranaires ou extracellulaires. Il ne s'agit pas d'un domaine transmembranaire, même si il est constitué comme ceux-ci d'une séquence d'une vingtaine d'acides aminés hydrophobes repliés en hélice alpha. 10 B. Faux : les ponts disulfure se forment entre deux résidus cystéine baignant dans la matrice extracellulaire (cf fig 4/4), or il n'y a que trois résidus remplissant cette condition. Il ne peut y avoir au maximum qu'un seul pont disulfure sur cette protéine. Toutefois, on ne peut pas deviner lesquelles de ces cystéines seront reliées entre elles simplement en observant la séquence linéaire de la protéine. Pour savoir quels sont les acides aminés utilisables, il faut dessiner la protéine insérée dans la membrane. Il y a deux sens possibles (N-terminal intracellulaire ou bien extracellulaire) mais un seul est compatible avec les données : il est posé que la protéine est phosphorylée, donc comme il n'y a qu'un seul site putatif, celui-ci est forcément intracellulaire. Donc, dans ce cas, la bonne conformation est « N-terminal extracellulaire » C. Vrai : on multiplie le nombre d'acides aminés de la protéine théorique par 3, donc 358x3 = 1074 bases. Attention ! Ce calcul permet uniquement de connaître la longueur de la séquence codante de l'ARNm. En effet, l'ARNm comporte des séquences codantes, les exons, et des séquences non codantes, les introns. Ces introns ne sont pas traduits en protéines, on ne peut donc pas savoir leur longueur à partir du nombre d'acides aminés de la protéine. A fortiori, on ne peut donc pas déduire la longueur totale de la séquence ARN. 11 D. Vrai : la protéine possède des séquences consensus NXS et NXT, qui sont des sites putatifs de N-glycosylation. De plus, le PM de la protéine mature est supérieur au PM après déglycosylation, donc la protéine est bien glycosylée lorsqu'elle est insérée dans la membrane. Si la protéine n'avait pas été glycosylée, ces deux poids moléculaires auraient été absolument identiques. E. Faux : il faut calculer la différence entre le PM de la protéine mature et le PM de la protéine déglycosylée (53 kDa – 37 kDa = 16kDa) et diviser ce nombre par le nombre de sites de N-glycosylation utilisables, c'est à dire extracellulaires. Ici, il y en a 4 (voir configuration de la protéine dans la membrane : N et C terminal extracellulaires) donc :16/4 = 4 kDa. Attention à ne pas confondre les différentes valeurs de poids moléculaire lorsqu'il y a un peptide signal dans la protéine ! 12 Question 12: CDE A. Faux : les 20 premiers acides aminés hydrophobes sont un peptide signal qui est clivé pendant la maturation. La protéine mature ne compte donc que 338 AA. La représentation du document correspond en effet à la séquence primaire de la protéine et ne rend pas compte des transformations liées à la maturation de la protéine (clivage, arborisations...) B. Faux : la méthionine est l'acide aminé N-terminal de la protéine théorique. Comme le peptide signal a été clivé, le premier acide aminé de la protéine mature peut être n'importe quel AA, pas forcément Met. Il ne faut pas oublier qu'en général les schémas de protéines correspondent à la séquence primaire fournie par des banques de données informatiques à partir de l'information génétique : la maturation n'est pas connue même si on peut repérer des séquences consensus putatives. C. Vrai : SRP (Signal Recognition Particle) se fixe sur le peptide signal (cf p. 67). Elle sera étudiée en détail plus tard, mais pour les ED il est important de savoir qu'elle reconnaît le peptide signal et qu'il s'agit d'une ribonucléoprotéine car elle contient un ARN 7S (attention aux items type « 1 est reconnu par une ribonucléoprotéine ») D. Vrai : la protéine est phosphorylée, c'est une donnée de l'énoncé. Or pour des raisons de pH ou d'oxydo-réduction, la phosphorylation ne peut avoir lieu que dans le cytosol. Donc comme la protéine est phosphorylée, son site de phosphorylation est bel et bien intracellulaire. E. Vrai : la membrane plasmique est en continuité avec les membranes du système endomembranaire (RE, Golgi...) donc des protéines de la MP peuvent se retrouver également dans ces organites (cf p. 104). De plus, TOUTES les protéines membranaires ou extracellulaires sont synthétisées par le RE et maturent dans le golgi (mais la maturation et le trajet des protéines vous verrez ça bien plus en détail dans le chapitre 10) 13 Question 13: ADE On cultive des cellules épithéliales d'ovaire de hamster chinois (cellules CHO) selon 2 protocoles expérimentaux différents : au fond de deux récipients, on fixe une couche de collagène IV, puis on remplit ces récipients avec un solvant adapté à la culture cellulaire. Ensuite : dans le récipient 1, on place des cellules CHO sauvages dans le récipient 2, on place des cellules CHO génétiquement modifiées pour inactiver la séquence ADN codant pour le segment [33 ; 74] de la protéine ACQ. Au bout de quelques heures, voici ce que l'on observe : 14 A. Vrai : en l'absence de ce segment, les cellules flottent dans le solvant et ne se fixent plus au support. Or, ce support ne contient QUE du collagène IV. La seule variable entre les deux expériences étant la présence ou l'absence du segment [33 ; 74], on en déduit que ce segment joue un rôle dans l'adhérence au collagène IV. B. Faux : CAM = adhésion aux Cellules. La protéine ACQ permet la fixation au substrat (le collagène IV de la lame basale n'est pas une cellule jusqu'à preuve du contraire !), c'est donc une SAM. C. Faux : ne pas confondre lamine et laminine ! La lamine est une protéine du cytosquelette nucléaire qui sera abordée dans le chapitre 11, mais P. Cau aime bien faire ce piège. Ici, on parle de lame basale, la protéine évoquée ici est donc la laminine (qui en effet possède deux domaines de liaison au collagène IV, probablement semblables à celui de la protéine ACQ). D. Vrai : la transduction mécano-chimique c'est la transmission des informations entre l'intérieur et l'extérieur de la cellule. Pour cela, il faut une structure qui soit en contact avec l'intérieur et l'extérieur de la cellule (comme par exemple la plupart des protéines transmembranaires...) Donc, toutes les protéines transmembranaires peuvent potentiellement jouer ce rôle (ou du moins quand vous voyez la question posée dans un QCM, il y a 11 chances sur 10 qu'elle soit vraie) E. Vrai : La prolifération cancéreuse et le phénomène de métastase sont favorisés par énormément d'anomalies cellulaires. Les anomalies des protéines d'adhérence de type SAM et CAM (immunoglobulines, cadhérines, intégrines et toutes les autres) peuvent évidemment participer à ces pathologies (et c'est une question qui tombe souvent en conclusion d'un ED sur ce type de protéines). 15 Question 14: ABD A : Vrai B : Vrai : La jonction intermédiaire ainsi que le desmosome possèdent toutes deux une plaque dense (remarque p144). La jonction intermédiaire étant une zonula adherens alors que le desmosome est une macula adherens. C : Faux : La plaque dense est cytosolique. D : Vrai E : Faux : 5 sont des filaments de cytokératine ( les cellules du schéma étant des cellules épithéliales polarisées et non des cellules myocardiques). 16 Question 15 : BCDE A : Faux : 2 est de la dynamine associée à du GTP car à ce stade l'hydrolyse du GTP par la dynamine n'a pas encore eu lieu. B : Vrai : (sur schéma + p153.c ). C : Vrai : L'acidification est possible grâce à un transport d'ions H+ par une ATPase à protons. D : Vrai : Le passage du cholestérol des lysosomes au cytosol se faisant grâce à des perméases. E : Vrai : ( p154.h ). 17 Question 16 : BE A : Faux : 1 est du calcium Ca++. B : Vrai C : Faux : 3 correspond au phénomène de la sécrétion provoquée. D : Faux : 6 a présenté un revêtement comportant la protéine G monomérique de la famille ARF et les protéines FAPP (p159.a ) Le revêtement de clathrine est constitué lors de la sécrétion provoquée (p160.b ). E : Vrai : Remarque p160 : une augmentation locale de la concentration en Ca++ est nécessaire dans les deux cas même si pour la sécrétion constitutive, l'augmentation est plus faible que pour la sécrétion régulée. 18 Question 17 : CDE A. Faux. 1 est la laminine. Les lamines sont des protéines appartenant aux filaments intermédiaires B. Faux. Collagene de type IV et non VI. Il faut bien faire attention en lisant les questions. C. Vrai. Les intégrines sont des glycoprotéines de la MP, responsables de l'adhérence aux constituants de la MEC (SAM) mais aussi de l'adhérence intercellulaire via des molécules de la superfamille des immunoglobulines (CAM) D. Vrai E. Vrai 19 Question 18 : ADE A. Vrai, il s'agit du collagène de type IV B. Faux, le collagène représente 25 % majoritairement sous la forme de collagène de type I C. Faux, certaines cellules présentent une LB, pas toutes. (épithéliale, adipeuse, endothéliale, nerveuse, musculaire squelettique : figure 5/5) D. Vrai, la fibronectine n'est pas spécifique de la LB, elle peut être retrouvée dans la MEC également E. Vrai, elle a une double origine locale et hépatique. 20 Question 19 : BCDE A. Faux, il y a aussi le milieu extracellulaire dans l'environnement immédiat de la cellule sécrétrice : para et autocrine B: Vrai C: Vrai D: Vrai E. Vrai 21 Question 20 : A. Faux : il s'agit du NO. B. Faux : l'apocrinie et l'exocytose sont 2 phénomènes de sécrétion différents. C: Vrai D: Vrai 22 E: Faux, toutes les cellules présentent à des degrés différents une polarité (page 168) QUESTION 20 : CD 23 Résumé de la correction : Question 1: ABCE Question 2: DE Question 3: BCD Question 4: AE Question 5: BCE Question 6: ACE Question 7 : CE Question 8 : ABCD Question 9 : ABD Question 10 : AB Question 11: CD Question 12: CDE Question 13: ADE Question 14: ABD Question 15 : BCDE Question 16 : BE Question 17 : CDE Question 18 : ADE Question 19 : BCDE Question 20 : CD 24