
3. Soit E=C[X]l’espace des polynômes complexes et notons pour P∈E,
∥P∥=∞
n=0
∥P(n)∥∞
avec ∥P∥∞= supx∈[0,1] |P(x)|et P(n)la dérivée d’ordre nde P. Vérier
que ∥P∥est bien une norme sur E.
4. Soit T:E→Edéni par T(P) = P′,P∈E. Vérier que T∈L(E).
(a) Montrer que pour tout P∈E, il existe n∈Ntel que P∈ker(Tn).
(b) Montrer que Tn’est pas nilpotent. Expliquer ce résultat.
Exercice 5 :
Soit E=C1([0,1]) l’espace des fonctions complexes de classe C1et F=
C([0,1]) l’espace des fonctions continues sur [0,1], munis de la norme ∥·∥∞.
Soit T:E→Fdéni par, pour tout f∈E,T(f) = f′. On note Gr(T) =
{(f, T (f)); f∈E}le graphe de T.
1. Montrer que G(T)est fermé dans E×F.
2. Montrer que Tn’est pas continue (on pourra utiliser la suite fn∈E,
fn(x) = xn).
3. Expliquer le résultat.
Exercice 6 :
Soit E=C([0,1]) l’espace des fonctions continues sur [0,1]. On considère
les deux espaces normés X= (E, ∥·∥∞)et Y= (E, ∥·∥1), où
∥f∥∞= sup
t∈[0,1]
|f(t)|et ∥f∥1=1
0
|f(t)|dt.
On désigne par Il’application identité de Xdans Y.
1. Montrer que Iest bijective et continue. Quelle est sa norme ?
2. Montrer que I−1n’est pas continue (on pourra utiliser la suite fn(t) = tn).
3. En déduire que Yn’est pas complet.
Exercice 7 : Propriétés du shift unilatéral
Soit H=ℓ2, et (ej)la base hilbertienne canonique de H, c’est-à-dire ejest
la suite dont tous les éléments sont nuls sauf celui de rang jqui vaut 1. On note
H0=Vect{en;n∈N∗}.
Soit S0:H0→H0l’application linéaire dénie par
∀n∈N∗, S0en=en+1,
puis prolongée à H0par linéarité.
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