INTRODUCTION
Chez l’homme, la majorité des acides gras sont exogènes : l’alimentation couvre
largement les besoins de l’organisme. Néanmoins la plus part des tissus, mais
surtout le foie et le tissu adipeux (et la glandes mammaire en période de
lactation) sont capable de synthèse endogène d’acides gras à partir de l’Acétyl-
CoA.
Normalement, le niveau de cette synthèse est bas, sauf dans certaines
circonstances nutritionnelles (lorsque le régime est hyperglucidique, l’acétyl-
CoA issu de la glycolyse ‘‘s’engouffre’’ dans cette synthèse).
En outre, le foie et le tissu adipeux peuvent remanier les AG (exogène ou
endogène) par élongation et/ou désaturation.
La biosynthèse des AG répond à deux impératifs dans la cellule :
Fourniture des AG nécessaires à la synthèse des lipides de structure.
Mise en réserve de l’énergie lorsque les aliments sont riches excédant au
besoin de l’organisme.
Synthèse des molécules fonctionnelles à partir des dérivés d’AG (ex :
prostaglandines, leucotriènes).
La synthèse des AG à partir d’acétyl-CoA n’est pas possible par simple
réversibilité des étapes enzymatiques de l’hélice de Lynen (-oxydation) ; trois
mécanisme se complètent :
- synthèse cytosolique, à partir de l’acétyl-CoA jusqu’au palmitate (C16) ;
- élongation mitochondriale, au delà de C16, à partir du palmitate préformé
dans le cytosol ;
- élongation et désaturation microsomale, pour certins acides gras (également
à partir du palmitate).
Cette synthèse nécessite :
- De l’énergie sous forme d’ATP.
- Du pouvoir réducteur, fournis sous forme de NADPH, H+.
- Des précurseurs, le seul précurseur de la synthèse des AG est l’Acétyl-CoA.