- Introduire, pour les lecteurs les plus motivés, un certain nombre de compléments, choisis pour
leur intérêt conceptuel ou technique, prolongeant les notions étudiées sans nécessiter de dévelop-
pements théoriques trop importants.
- Donner, de façon non systématique, quelques indications historiques sur le matériel présenté.
Mais nous avons opéré un certain nombre de modifications.
- La liste des exercices a été très considérablement augmentée. En particulier, nous avons ajouté
aux premiers chapitres une liste substantielle d’exercices assez simples.
- Nous avons ajouté un chapitre d’arithmétique et un chapitre de probabilités.
- Les nouveaux programmes de terminale, plus ambitieux que les anciens, nous ont conduits à
aller plus vite sur certains rappels et, symétriquement, à aller un peu plus loin sur quelques points.
Organisation et contenu
Pour ne pas alourdir démesurément le texte, nous n’avons pas visé à l’exhaustivité. Nous avons
choisi, dans les programmes de terminale, ce qui nous a semblé le plus formateur en vue des études
supérieures : analyse de base, dans une optique assez proche du « calculus » anglo-saxon, probabi-
lités, nombres complexes et équations algébriques, arithmétique. Le texte est maintenant découpé
en douze chapitres. Les neuf premiers relèvent du programme de la spécialité mathématiques, les
trois derniers de celui de l’option mathématiques expertes :
- les chapitres 1à4reprennent des notions de base étudiées pendant les trois années de lycée ;
- les chapitres 5,6et 8couvrent le cœur du programme d’analyse du lycée (limites, dérivation,
intégration) ;
- le chapitre 7introduit les très naturelles fonctions puissances non entières, qui enrichissent à
peu de frais la collection des « fonctions usuelles » ;
- le chapitre 9, consacré aux probabilités, permet plusieurs interactions avec les chapitres pré-
cédents ;
- les chapitres 10 et 11 traitent de deux thèmes fortement liés, les nombres complexes et les
équations algébriques ;
- le chapitre 12 est consacré à l’arithmétique des nombres entiers.
Les chapitres sont eux-mêmes divisés en paragraphes. Un paragraphe commence par des rappels
(ou parfois des compléments) et/ou des exemples et est suivi d’une liste fournie d’exercices. 1Les
résultats les plus classiques sont signalés par le symbole (∗).
Nous fournirons des indications ou des corrigés succincts pour une partie significative des exer-
cices dans un autre document.
La difficulté d’un exercice est repérée par un numéro : 1
désigne un exercice facile, 2
un
exercice de niveau moyen, 3
un exercice assez difficile, 4
un exercice difficile et 5
un exercice
très difficile. La difficulté peut résider dans le degré d’initiative nécessaire, dans la technique, dans
la généralité de l’énoncé 2, dans le lien à faire entre plusieurs questions, voire avec d’autres exercices
(le plus souvent explicitement signalés), ou dans la diversité des notions utilisées. Ces mentions,
destinées à vous aider dans votre travail, sont d’une part subjectives, d’autre part relatives : le
niveau d’ensemble des exercices proposés est élevé. En particulier, les exercices de niveau 4
et 5
dépassent souvent de loin les attendus de terminale.
1. Les rappels de cours sont assez hétérogènes ; ils sont davantage développés dans les chapitres 10, 11, 12.
2. Un exercice dans lequel on demande d’établir des propriétés relatives à une fonction f« générale » n’est pas
forcément plus délicat qu’un exercice qui traite d’une fonction fparticulière, mais moins habituel dans l’enseignement
secondaire (et en revanche monnaie courante dans le post-bac).
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