Oncologie - Cliniques universitaires Saint-Luc

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Unité d’oncologie-U51
Route 51
Brochure d’accueil pour les étudiants
Tu t’apprêtes à commencer un stage en oncologie. Tu te poses certainement
un tas de questions à propos de ce service, ses patients, son équipe ainsi que
son organisation. Tu te demandes sans doute comment te préparer à ce stage
et y apprendre ton futur métier.
C’est pour ces raisons que nous avons créé cette petite brochure d’accueil.
Afin de faciliter ton arrivée dans l’unité, des informations et des conseils te
sont donnés en réponse à ces questions.
D'abord, nous t’expliquerons ce qu’est l’oncologie, ses traitements
(chimiothérapie, thérapies ciblées et radiothérapie) et leurs effets secondaires.
Ensuite, on abordera l’organisation de l’unité, et enfin, nous évoquerons les
évaluations (quotidiennes, de l’infirmière professeur, de fin de stage).
1. Définition de l’oncologie
L’oncologie, synonyme de cancérologie, vient du mot grec « ogkos » qui
signifie « grosseur ».
Le service d’oncologie accueille des patients atteints de différents types de
cancers qui :
- sont en traitement de chimiothérapie et/ou de radiothérapie, et/ou de
thérapies ciblées,
- présentent des complications de la maladie cancéreuse et/ou des traitements,
- souffrent d’une altération de l’état général,
- doivent effectuer un bilan,
- sont en fin de vie.
a. Le projet thérapeutique
Le projet thérapeutique détermine les soins donnés à chaque patient en fonction
de son type de cancer, de son âge, de l’évolution de sa maladie et de ses choix.
Ce projet thérapeutique peut alors changer en fonction de l’avancement de la
maladie du patient.
L’objectif du projet thérapeutique est d’offrir aux patients des soins de qualité et
appropriés. Il est choisi en accord avec l’équipe médicale, infirmière,
paramédicale, et après écoute du patient. L’équipe soignante choisit une
thérapeutique parmi les trois citées ci-dessous:
o PT1, la thérapeutique maximale,
o PT2ON/PT2NN, la thérapeutique spécifique souhaitée
Transfert aux soins intensifs
Oui
Non
Appel de l’ARCA
Oui
Non
Autres
Oui
Non
(Ex : trachéotomie, dialyse, voie centrale, gastrostomie, etc.
o PT3, la thérapeutique palliative.
Absence de thérapeutique à visée curative. Pas de manœuvre de
réanimation cardio-pulmonaire. Mise en route d'une thérapeutique
palliative pour assurer le confort, la dignité et l’accompagnement du
patient.
b. La chimiothérapie
La chimiothérapie est l’administration de médicaments cytostatiques qui
bloquent la division cellulaire, entraînant la mort cellulaire. Ses effets ne se
limitent malheureusement pas uniquement aux cellules malignes mais agissent
sur toutes les cellules en prolifération active (même les cellules saines).
La dose administrée est calculée par le médecin et le pharmacien en fonction du
poids, de la taille et de l’évaluation de la fonction rénale et hépatique de chaque
patient.
Elle peut être administrée dans une visée :
- curative : ayant pour but l’élimination des cellules cancéreuses,
- palliative : favorisant l’amélioration ou la diminution des symptômes de la
maladie. Le but n’est plus dans ce cas de guérir définitivement le patient mais
de freiner le développement de la maladie et/ou d’améliorer sa qualité de vie
en réduisant les symptômes causés par le cancer.
Les types de chimiothérapie :
• La chimiothérapie néoadjuvante
Il s’agit de l’administration de la chimiothérapie avant le traitement chirurgical
afin de diminuer la masse cancéreuse, d’éliminer les micro métastases et de
faciliter le geste chirurgical.
• La chimiothérapie adjuvante
Il s’agit de l’administration de la chimiothérapie après le traitement chirurgical
afin de consolider le geste chirurgical et d’éliminer les micro-métastases.
• La chimioradiothérapie ou chimiothérapie concomitante
Il s’agit du traitement qui combine simultanément la chimiothérapie et la
radiothérapie. La chimiothérapie renforce l’action des rayons. C’est un
traitement plus complexe et plus lourd car il y a alors combinaison des effets
secondaires.
• Les chimiothérapies en fonction des pathologies
Des associations des chimiothérapies (utilisées à l’unité 51) en fonction des
pathologies sont reprises dans le tableau ci-dessous :
Le type de cancer
Glioblastome/méningiome
ORL
Poumon :
1. Non small cell (80%) :
1.1 Epidermoïde
1.2 Adénocarcinome
1.3 Adjuvant
2. Small Cell (20%)
Sein
Pancréas
Estomac
Rein
Vessie
Ovaire
Testicules
Les chimiothérapies utilisées
Témodal en PO (et/ou radiothétrapie)
Cisplatine-5-FU-Cetuximab
Méthotrexate
1ère ligne :
Cisplatine-Gemcitabine
Cisplatine-Alimta
Cisplatine-Navelbine
2°ligne :
Tarceva PO
3°ligne
Taxotère
Cisplatine-VP16
Topotécan PO
FEC (5Fu-Epirubicine-endoxan)
Taxanes (Taxol-Taxotère)+Herceptine
Xeloda en PO
Cisplatine-5Fu
Navelbine
Cisplatine-5Fu
Gemcitabine
ECF (Epirubicine-Cisplatine-5Fu)
Cisplatine-Taxotère-5Fu + Herceptine
Thérapies ciblées :
Sutent,Votrient,Sorabenib, Afinitor
Néoadjuvante :
MVEC (MTX-épirubicine-Cisplatine)
Métastaser :
Cisplatine-Gemcitabine
1ère ligne :
Carboplatine-Taxol
En cas de rechute :
Caeylix
Topotécan
PEB (Cisplatine-Etoposide(VP16)Bléomycine)
Prostate
Colon/ rectum
Sarcome
Taxotère
Folfox +/- Avastin
Folfiri +/- Cetuximab
Ifosfamide-Adriamycine
Cisplatine-Adriamycine
Méthotrexate (MTX)
Les effets secondaires généraux des chimiothérapies :
- L’aplasie médullaire (appelé « nadir » : terme non scientifique, opposé au
zénith qui se dit lorsque les paramètres sanguins sont très diminués) consiste
en une :
o leucopénie : la diminution des globules blancs et des neutrophiles (<500)
peut entraîner la neutropénie fébrile. Le patient ayant de la température
(>38°C) sous traitement de chimiothérapie doit impérativement se diriger
aux urgences afin de diagnostiquer et de traiter (par des antibiotiques) une
éventuelle infection. Suite à cette leucopénie induite par la
chimiothérapie, il ne possède plus de ressources suffisantes pour
combattre une infection qui peut dès lors lui être fatale !
En prévention d’une leucopénie, on peut administrer du Neulasta® en SC
après la chimiothérapie (avant le départ à domicile du patient), en
traitement, du Neupogen® SC est alors administré.
o anémie : la diminution de l’hémoglobine (globules rouges) peut
contribuer à une fatigue intense. Le traitement consiste en l’administration
d’une transfusion de globules rouges et/ou de l’érythropoïétine (EPO).
o thrombopénie : la diminution des plaquettes sanguines qui peut être
palliée par l’administration d’une transfusion de plaquettes sanguines.
- Les intolérances digestives :
o Les nausées et les vomissements. Des médicaments sont administré avant
la chimiothérapie afin de contrer ses effets secondaires comme l’Emend®,
l’Ondansetron®, la Dexametasone®, le Motilium ®, le Litican®, le
Temesta®.
o La diarrhée, la constipation.
- L’atteinte de la muqueuse buccale (mucites) : certains bains de bouche sont
donnés à but préventif pendant la chimiothérapie (BB n°1), d’autres produits
tels que les BB n°2, Oralbalance®, Xylogel®, bleu de méthylène sont utilisés
dans les traitements curatifs des mucites.
- L’alopécie : elle ne survient pas systématiquement avec tous les produits de
chimiothérapie.
Les effets secondaires spécifiques aux chimiothérapies :
- La toxicité rénale peut être, au long terme, un des effets secondaires du
Cisplatine, de l’Ifosphamide et du Méthotrexate. En prévention de cette
toxicité, une hydratation de deux litres de solution en IV est administrée
avant la chimiothérapie. Par ailleurs, il est important de reprendre le poids, la
tension artérielle, de quantifier le débit urinaire de chaque patient au
minimum 2X/J et de surveiller le taux de créatinine dans la biologie
sanguine. Ces paramètres sont un indice de la bonne efficacité ou non des
reins. Si le poids du patient et sa tension artérielle ont augmenté et que le
débit urinaire est insuffisant par rapport aux apports du patient, cela nous
indique que le rein n’a pas travaillé en suffisance. Il faut alors administrer un
diurétique (Lasix®) pour éviter ce risque de toxicité.
- La cystite hémorragique constitue un des effets secondaires de l’Ifosfamide
et de l’Endoxan. En prévention de cette toxicité, de l’Uromitexan® (Mesna)
est débuté en même temps que l’Ifosfamide et coule pendant 24h (doit
impérativement couvrir les 12h post chimiothérapie). Le poids, la tension
artérielle et le débit urinaire sont également repris au minimum 3X/J.
- La toxicité cardiaque constitue un des effets secondaires de l’Adriamycine.
La prise des pulsations et de la tension artérielle est importante. Des examens
tels que des ECG, ventriculographie et échographie cardiaque sont dés lors
couramment utilisés.
- La toxicité pulmonaire peut apparaître à la suite de l’administration de la
Bléomycine. Des examens comme des Epreuves Fonctionnelles Respiratoires
(EFR) sont effectués avant cette chimiothérapie.
Il se peut que les doses administrées de chimiothérapies soient changées au
cours des cures soit en raison de la mauvaise réponse au(x) traitement(s)
(rechute), soit en raison de l’importance des effets secondaires.
Remarque :
La chimiothérapie est éliminée en partie par les sécrétions corporelles, il est
impératif de mettre des gants pour tout contact avec les selles, urines,
vomissements, transpirations, etc.
L’administration des chimiothérapies demande une grande vigilance et
responsabilité, elle ne sera jamais donnée aux patients par des étudiants
sans la présence d’une infirmière. Néanmoins, il est important et intéressant
de participer à la vérification avant administration de celles-ci.
Les thérapies ciblées :
Dans certains cas, on associe des chimiothérapies à des « médicaments
ciblés ».Issus de recherches récentes, ils ont une action plus spécifique que les
chimiothérapies :
- les inhibiteurs du signal de transduction empêchent une cellule cancéreuse de
se diviser,
- les inhibiteurs de l’angiogenèse empêchent la formation de nouveaux
vaisseaux sanguins vers les cellules cancéreuses (qui peut engendrer la
propagation de celles-ci),
- les anticorps monoclonaux qui « reconnaissent » les cellules cancéreuses par
la présence de protéines à la surface des cellules cancéreuses, ils s’y attachent
et les détruisent.
Les traitements par médicaments ciblés sont encore en développement et se
déroulent souvent dans le cadre de recherches cliniques. Ils sont cependant déjà
considérés comme faisant partie d’un traitement standard de certains types de
cancers.
C. la radiothérapie
C’est une technique thérapeutique consistant à exposer une partie précise du
corps à des radiations (rayons gamma), ceci à but curatif (traiter le cancer),
antalgique (diminuer une douleur dans un cadre palliatif) ou hémostatique
(arrêter une hémorragie).
Avant les séances de radiothérapie, le patient doit avoir une simulation. C’est-àdire que les radiothérapeutes vont déterminer le champ d’irradiation en
« simulant » les rayons avec des champs lumineux afin de préparer le patient à
recevoir son traitement.
Les repérages du champ d’irradiation sont indiqués sur le patient au moyen d’un
marqueur et doivent rester visibles pour le bon déroulement du traitement.
Les effets secondaires de la radiothérapie :
-
une atteinte à l’intégrité de la peau (érythème, phlyctène, radionécrose),
une douleur,
la sécheresse des muqueuses, un trouble de la déglutition,
la fatigue,
la perte de poids
les nausées si l’œsophage se situe dans le champ d’irradiation.
Lorsqu’un patient est hospitalisé au sein de notre unité, il recevra son traitement
de radiothérapie au -4.
Ton rôle consistera à :
- soutenir le patient lors de son traitement,
- administrer les anti-émétiques chez les patients qui sont confrontés à des
troubles digestifs suite aux rayons,
- surveiller l’apparition des effets secondaires suite au traitement,
- soigner les brulures cutanées (pansement à la flammazine®).
Il faut veiller à :
- ne pas effacer les marques de repérage de la radiothérapie,
- ne pas appliquer de crèmes, de corps gras, de déodorant, sur le champ
d’irradiation.
Remarque :
La flammazine® contient des particules d’argent qui, en contact avec les rayons,
augmentent la brûlure radio-induite. Il est donc impératif de retirer la crème au
moins 4h avant la radiothérapie.
2. Le déroulement de l’unité 51
Tu seras accueilli le jour de ton arrivée par l’infirmière référente des étudiants
ou par un autre membre de l’équipe qui t’expliquera l’organisation de l’unité,
ses spécificités ainsi que les évaluations. N’hésite pas à poser des questions,
nous sommes là pour y répondre.
A 7h00, c’est le rapport infirmier : les infirmiers de nuit rapportent à l’équipe du
matin les évènements des jours précédents, de l’après-midi précédente et de la
nuit. Nous souhaiterions que tu ailles répondre aux sonnettes (à tour de rôle
entre étudiants).
Deux outils sont à la disposition de chacun afin de suivre le rapport :
- Le SISSI résume une grande partie des données nécessaires pour soigner
nos patients. Il indique les données principales de chaque patient (son nom,
son âge, sa date d’arrivée dans le service, son projet thérapeutique et son
motif d’hospitalisation), ses médicaments et leur voie d’administration (IV
par voie périphérique, Port-A-Cath, Voie Centrale, Per Os et sous-cutané)
et les choses importantes auxquelles les infirmières doivent prêter attention.
- Une feuille de diagnostics reprenant les pathologies des patients présents
dans l’unité ainsi que les entrées du jour.
Ces documents sont confidentiels et font partie du secret professionnel. Tu en es
responsable et tu dois y mettre ton nom, il faut impérativement qu’ils restent
dans ta poche et ne s’égarent pas dans les chambres ou les vestiaires. Une
poubelle est prévue dans l’unité afin de jeter ses documents.
Lorsque le rapport est terminé, les infirmières et aides-soignants se partagent les
tâches. Le couloir est divisé en trois ou quatre parties selon le nombre
d’infirmières présentes.
Le travail des infirmières consiste à :
- la prise de paramètres (T°, Pls, TA, saturation, poids, DU, glycémie,..),
- les prises de sang,
- la distribution des médicaments (IV, PO, SC),
- la réfection des pansements,
- le rapport aux médecins
Le travail des aides-soignants consiste à :
- la distribution des petits-déjeuners et installations des patients,
- prodiguer des soins d’hygiène et de confort,
- changer la literie,
- le rangement des armoires à double-passage.
L’AIA (Aide Infirmière Administrative) est l’intermédiaire entre l’admission,
les urgences, le service social (la commande des ambulances), les brancardiers,
le volontariat et l’équipe soignante. Elle s’occupe de la planification des séjours
hospitaliers (accueil du patient et installation dans sa chambre) et sorties des
patients, de la prise des rendez-vous pour les examens médicaux-technique et de
répondre au téléphone.
Après un premier tour infirmier, un petit rapport de l’état des patients est fait
aux médecins et assistants. Par la suite, on établit une liste des soins à prodiguer
aux patients (les transfusions les chimiothérapies, les soins de plaies, les
pansements, etc.) et on installe les patients entrants à prendre en charge.
Une pause de +/- 15 min permet de se désaltérer et prendre un en-cas pour
mieux redémarrer. Après celle-ci, on termine les différents soins et on prend en
charge les ordres médicaux.
L’heure du tour de midi arrive en général à grand pas. On repasse dans toutes les
chambres pour la distribution des traitements, la prise des glycémies et
paramètres, la révision des débits de perfusions. Il faut à présent remettre à jour
les données du SISSI et de la feuille de diagnostic.
A 12h30, c’est la pause-midi. N’hésitez pas à nous le dire et prendre votre pause
à temps. Ne prenez pas une demi-heure de pause uniquement pour partir une
demi-heure plus tôt, cela vous sera refusé.
A 13h30, c’est le rapport de l’après-midi. La nouvelle équipe prend
connaissance des patients et des soins à réaliser. Elle effectuera un tour à 14h18h et 20h (réinstallation des patients avant la nuit).
Lorsque tu reviens dans l’unité, nous te demandons de rester dans le couloir
pour répondre aux sonnettes et aider les infirmières du matin dans la continuité
des soins. Tu peux assister au rapport lorsque tu dois justement faire le rapport
d’un patient que tu as pris en charge.
A 20h30, c’est le rapport du soir. L’infirmière de la nuit a plusieurs tâches à
réaliser :
- un tour dans les chambres des patients toutes les deux heures,
- la préparation de tous les médicaments à administrer en journée,
- la préparation des entrées et sorties des patients du jour suivant,
- le rangement des chariots de «devant », du « fond » et des prises de sang,
- le scan des médicartes,
- la mise à jour du glucomètre,
- les prises de sang par VC, PAC et par VP si les patients sont réveillés.
La nuit est alors terminée et un autre jour se lève sur le 51…
a. Les techniques réalisées au 51
L’oncologie est un service qui peut t’apporter beaucoup et te faire « grandir »
dans ta formation professionnelle, tant dans les techniques de soins, ton
jugement clinique et ton approche avec les patients atteints de cette maladie.
Cependant, c’est toi qui prends en charge ta formation. N’hésite pas à demander
aux infirmières les techniques que tu peux réaliser en leur présence. Avant la
pratique, il y a la théorie, il est impératif que tu connaisses tes techniques. C’est
donc pour cette raison, que nous te listons les soins effectués au 83.
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L’administration des traitements (IV, IVD, PO, IM, SC),
L’administration des transfusions de plaquettes et de globules rouges,
La mise en place d’un cathéter périphérique,
La mise en place de l’aiguille de Hubert dans un PAC,
La réfection des pansements (et changements des tubulures) des VC, des
PAC, des VP, de drains (pleuraux,..), oncologiques et de radiothérapie,
Les prises de sangs par VC, PAC et par ponction cutané,
Le sondage gastrique (sonde d’alimentation ou une sonde gastrique de
décharge),
Le sondage vésical de l’homme et de la femme.
Les stomies (Iléostomie, colostomie, gastrostomie)
3. Les évaluations
a. Les évaluations quotidiennes
Pour t’aider dans ton apprentissage, nous te demandons de te faire évaluer
quotidiennement par un membre du personnel infirmier.
En effet, tu observeras une rotation dans le personnel infirmier, si tu ne te fais
pas évaluer de cette manière, il se peut que, lors de ton évaluation finale, tu sois
confronté à des infirmières avec lesquelles tu n’as jamais travaillé, rendant ainsi
ton évaluation imprécise voire impossible. Afin d’éviter cela, on effectue une
évaluation de mi-stage et de fin de stage. Tu es responsable de tes évaluations,
c’est toi qui dois demander à l’infirmière de t’évaluer sur ta journée de stage
effectuée.
Si tu n’as pas fais remplir tes évaluations quotidiennes, tu n’auras pas
d’évaluation de fin de stage !
Les évaluations quotidiennes reprennent, sur le recto de la feuille, les
compétences 2, 4 et 5. La compétence 3, faisant référence aux techniques de
soins, est reprise au verso de la feuille. Tu t’évalueras et seras évalué sur chaque
technique effectuée sur la matinée. Ce système d’auto-évaluation et d’évaluation
de l’infirmière va te permettre de voir tes connaissances, tes acquis et ce que tu
n’as pas encore acquis. Cela va te permettre de te fixer de nouveaux objectifs à
atteindre afin d’améliorer tes compétences et devenir un(e) bon(ne)
infirmie(è)r(e) et peut-être un(e) futur(e) collègue.
b. Les évaluations scolaires
Pour ton évaluation par ton infirmière professeur, tu dois choisir la veille, un ou
deux patients que tu prendras en charge sur la matinée. On te demande de
t’organiser suffisamment pour qu’il ne reste plus rien à faire par l’infirmière
responsable du couloir. Sache que l’ISEI souhaite que nous joignions à ton
évaluation, les évaluations quotidiennes du service.
c. L’évaluation du service
Enfin, à ton tour, nous te demandons de bien vouloir nous évaluer. Fais-nous
part de ton appréciation du service, de ton encadrement, de ton suivi de manière
anonyme si tu le souhaites. Ceci afin de nous remettre également en question et
d’améliorer l’encadrement que nous offrons aux étudiants.
L’unité d’oncologie n’est pas une unité « facile » en raison des pathologies des
patients, de leur vécu par rapport à la maladie, leur jeune âge, leur famille. Tu ne
dois pas hésiter à venir nous parler de ton ressenti, de tes difficultés par rapport à
une situation. Les référents étudiants ainsi que tout le personnel soignant sont là
pour te soutenir.
Nous espérons que ce stage te plaise et qu’il t’apporte des connaissances
théoriques et pratiques à ta formation professionnelle.
Nous te souhaitons un bon stage !
L’équipe soignante de l’unité 51
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