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 Taylorisme : Vers la fin du 19ème siècle, Frederick Taylor a introduit des principes 
scientifiques  dans  la  gestion,  en  se  concentrant  sur  l'optimisation  des  processus  de 
production et l'efficacité des ouvriers. W. F. Taylor a posé les bases du management 
scientifique. 
 Fonctionnalisme administratif : Développé par Henri Fayol au début du 20ème siècle, 
il  a  identifié  cinq  fonctions  fondamentales  de  gestion  (planification,  organisation, 
direction, coordination, contrôle) et quatorze principes généraux de gestion. 
 Théorie  de  la  bureaucratie  :  Formulée  par  Max  Weber,  elle  décrit  une  structure 
organisationnelle  basée  sur  des  règles  formelles,  et  une  hiérarchie  claire,  visant  à 
maximiser l'efficacité et la prévisibilité. Cette théorie se concentrait sur la division du 
travail. 
2.2. L’école des relations humaines ou l’approche béhavioriste 
L'école  des  relations  humaines,  initiée  par  des  chercheurs  comme  Elton  Mayo  et 
Abraham Maslow, se penche sur l'importance des  facteurs  humains  dans  l'organisation.  Les 
expériences  de  Hawthorne  ont  révélé  que  la  reconnaissance  sociale  et  le  sentiment 
d'appartenance  influencent  la  productivité.  Maslow,  avec  sa  hiérarchie  des  besoins,  et 
McGregor, avec ses théories X et Y, ont mis en avant l'importance de la motivation et du bien-
être des employés. 
Mayo et son équipe de recherche organisèrent une recherche sur les effets de différents 
facteurs tel que l'éclairage, la chaleur, la disposition des locaux, les temps de pause, les jours 
de  congé,  les  primes,  etc.  sur  la  productivité  d’un  petit  groupe  d’ouvrières  placées  sous 
observation. 
Mayo démontra ainsi que le rendement des groupes n'est pas du tout proportionnel aux 
divers incitatifs tayloriens, qu'il y a des choses beaucoup plus importantes que les horaires, les 
salaires,  les  primes  et  les  conditions  physiques  du  travail  -  des  choses  qui  augmentent  le 
rendement indépendamment des conditions physiques, des incitatifs tayloriens. 
2.3. L’approche quantitative 
Cette approche, également connue sous le nom de management scientifique moderne, 
utilise  des  techniques  mathématiques,  statistiques  et  de  modélisation  pour  résoudre  des 
problèmes de gestion. Les théoriciens comme Herbert Simon et les praticiens de la recherche 
opérationnelle ont  contribué à l'utilisation de modèles quantitatifs pour  la  prise  de  décision, 
l'optimisation des ressources et l'analyse des risques. L’affirmation de base de cette approche 
est la prémisse suivante : si les opérations et les décisions managériales et organisationnelles 
sont basées sur un processus logique, alors elles peuvent être exprimées en termes des symboles 
et des liaisons mathématiques. 
L’approche  quantitative  a  fourni  de  nombreux  outils  de  gestion  surtout  lorsqu’il  est 
possible  de  rationaliser  et  de quantifier. Cependant  il  est  important  de  savoir que  le facteur 
humain n’est pas toujours quantifiable. Le non quantifiable doit donc être bien pris en compte 
dans tout processus de gestion et de prise de décision. 
2.4.Les approches modernes du management 
Cette approche démontre que les performances des affaires exigent que chaque tâche 
converge  vers  l’objectif  de  l’ensemble  de  l’affaire  ainsi  chaque  travailleur  doit  orienter  les 
objectifs de ses tâches vers ceux de l’ensemble : c’est la direction par objectif. Les approches 
modernes incluent une variété de théories et de pratiques qui répondent aux défis complexes 
des environnements organisationnels contemporains. Cela comprend des concepts tels que le 
management  systémique,  le  management  stratégique,  le  management  du  changement,  et  le 
management  agile.  Ces  approches  mettent  l'accent  sur  l'adaptabilité,  l'innovation,  et  l'inter 
connectivité des éléments organisationnels.