Sujet 2 : Je n’aime pas la guerre, je n’aime aucune sorte de guerre »., déclare Giono. Quelles mauvaises conséquences la violence armée peut-elle avoir sur les hommes ? Sommes-nous vraiment capables de mettre fin à ce fléau ? Depuis un temps immémorial, les hommes se sont entretués sans cesse comme des bêtes sauvages, les pages sanglantes de l'histoire humaine rendent compte des affreuses répercussions de ces violences gratuites sur tous les plans. A ce propos, Jean Giono déclare sur un ton indigné « Je n’aime pas la guerre, je n’aime aucune sorte de guerre ». Quels impacts la violence peut-elle avoir sur le présent et l’avenir de l’humanité ? Comment faire pour freiner cette folie et faire taire à jamais les voix des canons ? Nul ne peut ignorer les effets pervers des guerres sur la vie des nations puisqu’elles ravagent des pays, détruisent des villes de fond en comble, réduisent des villages en cendre, des sociétés, des ateliers, des écoles. Il suffit d’observer l’exemple des guerres civiles et des génocides modernes pour constater l’ampleur de la catastrophe et ses effets destructeurs sur l’infrastructure et l’économie des pays touchés freinant toute possibilité de développement. Par ailleurs, je resterai toujours convaincu que la guerre est un crime contre l’humanité. En effet, non seulement elle décime les innocents mais elle condamne les survivants à l’errance en obligeant les hommes, les femmes et les enfants à l’exode faisant d’eux de pauvres réfugiés qui vivent dans des conditions lamentables. Damilaville ne fait qu’étayer cette idée en affirmant ‘’ elle dépeuple les pays en engendrant une multitude de victimes, fait régner le désordre, impose aux lois le silence et rend incertaines la liberté et la propriété des hommes’’. N’oublions pas aussi que la violence nourrit la haine et le désir de vengeance. En fait, les citoyens en guerre ou les pays qui s’entretuent garderont toujours les traces des atrocités qu’ils ont vécues et la mémoire collective des peuples perpétue les douloureux souvenirs de cette expérience, cela complique ultérieurement les tentatives de réconciliation et ravive les rancunes. S’il est exact que les dégâts de la guerre sont irréparables, il n’en reste pas moins vrai que les hommes sont toujours capables d’inventer des méthodes plus pacifiques pour gérer leurs 16 différences et empêcher la reproduction des massacres qui jonchent leur histoire depuis la nuit des temps La simple raison nous instruit que la diversité des cultures et des croyances est un facteur de richesse, de progrès et de prospérités. Par conséquent, nous devons briser la sphère de l’égoïsme et apprendre à vivre ensemble avec nos divergences en regardant tous dans la même direction : en agissant de la sorte, nous faisons preuve de sagesse, de bons sens et de civisme. Des écrivains célèbres comme Montesquieu, Rousseau et Voltaire sont partisans d’une tolérance sans limites. Ils exhortent les hommes à chercher salut dans la lumière de la raison pour se libérer des ténèbres du fanatisme et embrasser les horizons de la paix et de la fraternité. Martin Luther King aux états unis, Mandela en Afrique du Sud, Gandhi en Inde et des centaines d’autres activistes à travers le monde on consacré leur vie pour défendre le projet d’une société humaine indulgente, ouverte et épanouie qui trouve sa force dans la diversité des races, des traditions, des religions...Etc. Ecoutons alors la voix de la sagesse et de la modération et abandonnons à jamais notre avidité et notre désir de possession et de dominations car si la guerre promet la ruine et la mort, la paix, par contre, apaise les tensions et crée des passerelles vers un avenir fastidieux.