Sommaire Édito Actualité PROFESSION SANTÉ INDUSTRIE Pratique SOINS Dossier Spécial JSTI 10-15 17-32 • La fonction clinique infirmière • Le droit doit être un allié • Travail en réseau • Schizophrénie et réinsertion • Suicide de l’adolescent • Tout médicament peut devenir une drogue • Comprendre l’enfant qui souffre • Cancer des testicules et de l’ovaire • Cancer : pour que la vie soit “vivable” Rendez-vous aux 4-6 8 9 9 es e 1999, 20-21 octobr is des congrès la Paris, Pa Carrières Emploi Libérale Annonces classées 34-37 STATISTIQUES 39 Les chiffres de la profession INFORMATISATION 41 CPS, une première mondiale POLYARTHRITE RHUMATOÏDE 43 Encourager le patient à mener une vie “normale” ALIMENTAIRE 44 Allergie ou intolérance ? Droit Éphéméride Jeux Kiosque Agenda La loi contre le désordre 45 Quand Mme Lecorche soignait ses malades... en 1810 ! 47 Solutions 48 Livres Rendez-vous 49-50 • Encart abonnement jeté à l’intérieur de la revue. • Encart pré-programme jeté à l’intérieur de la revue. Impression : LA TOURAINE ROTOS 16 – VINCENT 37010 Tours Cedex 1. Dépôt légal : septembre 1999. Photo de couverture : © V. Burger-Phanie. Stop, la violence Récemment des jeunes de “banlieue“ ont exprimé un “ras le bol” de la violence et créé un mouvement : Stop, la violence. Il est temps ! Au gré de l’actualité, la violence s’installe comme une fatalité. De la rue, elle gagne l’hôpital. Certes la violence n’y est pas nouvelle. Elle est autre. Sous prétexte de mal-être, de crise économique, d’injustice sociale, etc., des individus violent ce lieu d’asile, ce lieu sacré où la règle est la protection du plus faible, le malade. Une agression sur deux concerne le personnel médical et paramédical notamment, en ville mais aussi dans les établissements de soins. Comment accueillir, comment soigner sereinement tout en étant sur ses gardes ? Les soignants sont souvent désemparés. Inhérente à notre qualité d’humain, notre violence, différente de celle exprimée par les animaux ou les éléments naturels, se distingue par une part de conscience développée heureusement, n’en déplaise à Rousseau, par notre besoin de vie en société. “La violence est la loi de la brute”, écrit R. Rolland. En accepter la banalisation, c’est se plier à cette loi et démériter de notre humanité. L’hôpital doit certes être fidèle à sa mission et s’ouvrir à la rue. Mais doit-il en accepter les dérives ? A.-L. Pissondes 3