CORRIGÉ DEVOIR SURVEILLÉ N° 3 TERMINALE S 1 EXERCICE 1 : 1. On considère la fonction f définie sur [0; ] par f(x) = x cosx – sinx . a) La fonction f est dérivable sur [0; ] comme somme et produit de fonctions qui le sont, et f '(x) = cosx + x(– sinx) – cosx = – x sinx. Sur l'intervalle [0; ], x et sinx sont positifs, donc f '(x) 0; et la fonction f est strictement décroissante. x 0 Le tableau de variations sur [0; ] : f '(x) – b) On a f(0) = 0, donc f(x) 0 sur [0; ]. 0 2. On considère la fonction g définie sur [0; ] par g(x) = sinx – x . f(x) a) La fonction g est dérivable sur [0; ] comme somme de fonctions qui le sont, et g '(x) = cosx – 1. On sait que pour tout réel x, – 1 cosx 1, donc – 2 cosx – 1 0, donc g '(x) 0; et la fonction g est strictement décroissante. x 0 Le tableau de variations sur [0; ] : g'(x) – – 0 b) On a g(0) = 0, donc g(x) 0 sur [0; ]. g(x) 3. On considère la fonction h définie sur [0; ] par h(0) = 1 et – sin x pour x 0, h(x) = . x a) Sur ]0; ], on sait que f(x) 0, donc x cosx – sinx 0, soit x cosx sinx ; on sait aussi que g(x) 0 , donc sinx – x 0, soit sinx x . sin x 1, soit cosx h(x) 1. Ainsi, x cosx sinx x , et en divisant par x, cosx x cos x = 1, par le théorème des gendarmes, lim h x = 1 = h(0), et la fonction h est continue en 0. b) Comme lim x0 x0 EXERCICE 2 : 1. On considère la fonction g définie sur par g(x) = x3 – 3x – 4 . a) La fonction g est dérivable sur puisque c'est un polynôme, et g '(x) = 3x2 – 3 = 3(x2 – 1) = 3(x – 1)(x + 1). g'(x) s'annule en 1 et – 1 et est du signe de a = 3 > 0 pour les valeurs extérieures aux racines. 3 3 3 3 De plus, lim g x = lim x 3 x 4 = lim x = + ; lim g x = lim x 3 x 4 = lim x = – ; x x x x x x Et g(– 1) = – 2 et g(1) = – 6. D'où le tableau de variations x –1 1 – + sur : b) Sur l'intervalle ] – ; 1], la fonction g atteint un g '(x) + 0 – 0 + maximum égal à – 2, donc l'équation g(x) = 0 n'a pas de –2 + solution sur cet intervalle. g(x) Sur l'intervalle ]1; +[, la fonction g est continue car –6 c'est un polynôme, et g est strictement croissante de ]1; +[ dans ]– 6; +[; 0 ]– 6; +[, donc d'après le théorème des valeurs intermédiaires, l'équation g(x) = 0 a une unique solution sur ]1; +[ et donc dans . c) Une valeur approchée de à 10 – 2 près à l'aide de la calculatrice : 2,20. d) Le signe de la fonction g sur : g(x) 0 sur ] – ; ] et g(x) 0 sur [; +[. 3 2 x 2 x 2. On considère la fonction f définie sur ]1; + [ par f(x) = . 2 x 1 a) La fonction f est dérivable sur ]1; + ∞[ puisque c'est une fonction rationnelle, 2 2 3 2 4 2 3 x×gx 3 x 4 x x 1 x 2 x 2 x x 3 x 4 x x x 3 x 4 et f '(x) = = = = 2 2 . 2 2 2 2 2 2 x 1 x 1 x 1 x 1 Sur l'intervalle ]1; + [, x > 0 et (x2 – 1)2 > 0, donc le signe de f '(x) est le x 1 + signe de g(x). b) Ainsi, la fonction f est décroissante sur ] – ; ] et croissante sur [; +[. f '(x) || – 0 + Le tableau de variations de f sur ]1; + [ : || + f(x) || || + f() Question bonus : Pour montrer que la droite d'équation y = x + 2 est asymptote oblique à la courbe représentative 3 2 2 f x x2 : f(x) – (x + 2) = x 2 x x 2 x 1 = x2 . de la fonction f , on calcule la limite xlim 2 2 x 1 x 1 f x x2 = lim x2 = lim x = lim 1 = 0. Donc la droite d'équation y = x + 2 est Ainsi, xlim 2 2 x x 1 x x x x asymptote oblique à la courbe représentative de la fonction f . EXERCICE 3 : On considère les suites (un) et (vn) définies sur par u0 = 3 et un + 1 = u nv n ; v0 = 4 et vn + 1 = 2 u n1 v n . 2 1. On trouve u1 = u 0v 0 2 = u v u v u v 7 15 29 59 , v1 = 1 0 = , u2 = 1 1 = , v2 = 2 1 = . 2 4 8 16 2 2 2 2. On considère la suite (wn) définie sur par wn = vn – un . u v u u u v u v 2un v u w = n n = n . Donc la suite a) On a wn + 1 = vn + 1 – un + 1 = n1 n – n n = n1 n = n n 2 2 2 4 4 4 1 (wn) est géométrique de raison et de premier terme w0 = v0 – u0 = 4 – 3 = 1. 4 n 1 b) Ainsi, pour tout entier naturel n, wn = >0. 4 1 wn = 0. c) la suite (wn) est géométrique de raison qui est strictement compris entre – 1 et 1, donc nlim 4 u v v u w 3. Pour tout entier naturel n, un + 1 – un = n n – un = n n = n > 0, donc la suite (un) est strictement 2 2 2 u n1 v n u n1 v n u n v n w n croissante. vn + 1 – vn = – vn = = = > 0, donc la suite (vn) est strictement 2 2 4 4 décroissante. 4. On a trouvé que (u ) est strictement croissante, (v ) est strictement décroissante, et lim v n u n = lim wn = 0, n n n n donc les suites (un) et (vn) sont adjacentes. 5. On considère la suite (tn) définie sur par tn = 1 1 (u 1 + 2vn + 1 ) = 3 n+ 3 un v n 1 (u + 2vn ). 3 n u n1 v n 1 3 un v nun v n2 v n = 2 1 1 (un + 2vn ) = tn . Donc la suite (tn) est constante égal à son premier terme t0 = (u0 + 2v0 ) = 3 3 a) On a tn + 1 = 2 2 2 = 1 3 2 un 4 vn 2 11 . 3 t n = 11 , b) Les suites (un) et (vn) sont adjacentes, donc elles convergent vers la même limite l. Et nlim 3 1 11 1 11 11 d'où lim un 2v n = , soit (l + 2l ) = , d'où l = . 3 3 3 3 n 3 =