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10 - Streptocoques, pneumocoques, entérocoques
DFGSM1-Bactériologie (Université de Strasbourg)
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Streptocoques
pneumocoques
entérocoques
Taxinomie
STREPTOCOQUES
n Genre enterococcus : majorité des anciens
streptocoques éntériques
Streptococcus pyogène : β-hémolytique du groupe A
Epidémiologie
n Genre streptococcus :
n Habitat naturel :
¡
β-hémolytiques : pathogènes
¡
non β-hémolytiques regroupant :
•
Streptocoques oraux non pathogènes
•
S. pneumoniae
•
Streptocoques
pathogènes
entériques
peu
¡
bactérie commensale (homme et animaux)
¡
Muqueuses +++ (surtout oro-pharyngée) et
peau +
n Transmission : gouttelettes de la salive
Morphologie et propriétés
Pouvoir pathogène
n Morphologie : Cocci, formant des chainettes
n Facteurs de pathogénicité :
n Coloration Gram : positif
¡
Capsule
¡
hémolysines, streptokinases, hyaluronidases
n Condition d’oxygénation : AAF
¡
Toxine erythrogénique pour certaines
souches responsables de scarlatine
n Classification :
¡
¡
n Manifestations cliniques :
Pouvoir hémolytique :
•
Lyse des GR complète (hémolyse β)
•
Lyse des GR incomplète (hémolyse α) :
streptocoques verdissants
•
Angines
erythémato-pultacées
accompagnées d’un syndrome fébrile
•
nulle: non hémolytiques
•
Impétigo : dermite
(face et extrémités)
•
Erysipèle : dermo-hypodermite aiguë
(souvent membre inf) ac fièvre > 39°
•
Formes cliniques graves de type fasciites
nécrosantes ou myosites
Prop. antigéniques (tests d’agglutinations)
•
Ag de paroi : A, C, F, G
•
Carbohydrate capsulaire : groupe B
•
Membranaire : groupe D
¡
Infections locales :
Streptocoques pneumocoques entérocoques
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vésiculo-bulleuse
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¡
¡
Infections invasives :
Traitement
•
Septicémie à point de départ cutané ++
•
Fièvre puerpérale par contamination de
la mère par le personnel soignant.
Infections systémiques par diffusion d’une
toxine :
•
Syndrome
du
streptococcique
•
Scarlatine
choc
n Curatif :
¡
Sensible aux pénicillines
¡
Sensibles
aux
macrolides
résistances) ou glycopeptides
¡
On peut associer un aminoside
(quelques
toxique
Remarques sur la scarlatine
n Toxi-infection d’origine pharyngée
¡
Syndromes post-streptococciques :
•
•
Processus immuno-allergique : les Ac
anti-bactérie se retournent contre le soi.
Surviennent à 2 – 4 semaines après
l’infection (importance tt précoce ++)
n Survient chez l’enfant entre 3 et 12 ans
n Signes cliniques
¡
Incubation 3 – 5 jours
•
Rhumatisme articulaire aigu (maladie
de Bouillaud)
¡
Angine rouge (énanthème) avec déglutition
difficile
•
Glomérulonéphrite aiguë
¡
•
Erythème
noueux :
hypodermite
nodulaire, caractérisée par l’apparition
brutale de nouures douloureuses sur les
jambes.
Fièvre 39 – 40°, frissons, adénopathies
cervicales, céphalées, (parfois douleurs
abdos et vomissements)
¡
Eruption cutanée (exanthème)
•
2 – 3 j. après le début de l’angine
•
débutant par le thorax
•
S’étend en nappe partout sur le corps
sauf autour de la bouche
Diagnostic biologique
•
Peau rouge,
toucher
n Prélèvement : Frottis de gorge, aspiration à la
seringue (si infection du derme profond),
ponctions de liquides biologiques, hémoculture
•
Peau desquame au 7ème jours en fines
écailles et langue devient framboisée.
•
Chorée aiguë de Sydenham (troubles
neurologiques)
cuisante,
granitée
au
n Examen direct au microscope
n Culture bactérienne : sur gélose enrichie en
sang animal
n Sérologie :
¡
pour les infections sévères
¡
Les antistreptolysines (ASLO) apparaissent
8 à 10 jours après l’épisode infectieux aigu
¡
Les antiDNases 3 semaines après
n Antibiogramme
Streptocoques pneumocoques entérocoques
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n Culture bactérienne standard :
STREPTOCOQUES
Streptococcus agalactiae : β-hémolytique du groupe B
n Sérologie : mise en évidence des antigènes
capsulaires dans le LCR
Epidémiologie
Dépistage
n Habitat naturel :
¡
Tractus digestif
¡
Cavité vaginale (détectée dans 30% des
femmes enceintes)
¡
Au niveau pharyngé ou cutané (plus rare)
n En l’absence de situation obstétricale à risque
infectieux :
Pouvoir pathogène
n Facteur de pathogénicité : capsule
n Manifestations cliniques :
¡
¡
¡
dépistage de S. agalactiae à 34 – 37 semaines
¡
sauf ATCD d’infection à SGB
bactériurie en cours de grossesse.
ou
Infection materno-fœtale
•
Précoce durant les premiers j. après
l’accouchement
•
Septicémie, méningite, pneumonie
•
Neutropénie
•
Taux de mortalité entre 2 et 10%
Autres infections (enfant ou adulte)
•
Fasciites
nécrosantes,
ostéoïtes, pneumonies
méningites,
•
Chez les femmes : infections urinaires,
endométrites
•
Facteurs
de
risques :
immunosupression, âge
diabète,
Diagnostic biologique
n Prélèvement :
¡
Placenta, sang, LCR (recherche méningite)
¡
Recherche portage vaginal chez la femme
avant l’accouchement pour un éventuel tt
AB à la délivrance.
¡
n Lors de la rupture prématurée des
membranes : dépistage de S. agalactiae avec
toutes les bactéries vaginales à haut risque
infectieux
Enfants : prélèvements systématiques au
niveau des orifices, de la peau et du liquide
gastrique.
AUTRES STREPTOCOQUES βHEMOLITIQUES
n S. dysgalactiae :
¡
Groupe en C ou en G
¡
Infections pharyngées ou cutanées
¡
Cellulites ou méningites
¡
Glomérulonéphrites possibles
n S. anginosus, S. intermedius, S. constellatus :
¡
Groupe C, G, F ou A possibles
¡
Bactéries commensales des muqueuses
cutanées, hépatiques ou génitales
¡
Donnent des abcès, suppurations profondes
(digestives, hépatiques, cérébrales)
n S. porcinus : Rares infections materno-fœtales
n S. canis :
¡
Groupe G
¡
Infection cutanées, septicémies à point de
départ cutané.
Streptocoques pneumocoques entérocoques
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Pouvoir pathogène
STREPTOCOQUES α / OU NON
HEMOLITIQUES
n Facteurs de virulence :
n Streptocoques oraux : S. mitis, S. oralis, S.
sanguinis, S. mutans
¡
Commensaux de la cavité buccale
¡
Facteurs d’adhérence
¡
Non pathogènes sauf si érosion de la
muqueuse (mauvaise hygiène..)
¡
Peuvent être impliqués dans la carie
dentaire
¡
Manifestations cliniques :
•
Endocardite sub-aiguë
•
Abcès cérébraux
n Streptocoques entériques :
gallolyctus, S. infantarius
S.
¡
Groupe D (comme les entérocoques)
¡
Digestifs
¡
Manifestations cliniques :
bovis,
•
Bactériémie à point de départ digestif
•
Endocardites
•
Adénocarcinome du côlon dans 1/3 des
cas des endocardites
¡
Capsule permet d’échapper à phagocytose
¡
IgA protéases : diminuent les défenses
locales
¡
Pneumolysine : inhibe la phagocytose
n Pouvoir pathogène
¡
Sinusite, otite moyenne chez le jeune enfant
¡
Pneumonies : cause la plus fréquente de
pneumonie franche lobaire aiguë
¡
Principal responsable de méningites :
S.
¡
•
Chez l’enfant entre 6 mois et 3 ans
•
Chez l’adulte
•
Facteurs de risques : diabète,
pneumopathies chroniques, déficit
immunitaire, âge
Endocardites aiguës très délabrantes
(syndrome d’Austrian : triade endocardite,
pneumonie puis méningite)
Diagnostic biologique
n Traitement :
n Prélèvements : pus d’otites, liquide pleural,
LBA, LCR ++, hémocultures
n Examen direct
¡
Possible résistance aux pénicillines
¡
Sensibles à la vancomycine
n PCR pour le diagnostic de méningite
n Recherche d’antigènes
PNEUMOCOQUES
¡
urinaires (chez l’adulte)
¡
capsulaires dans le LCR
Streptococcus pneumoniae
Traitement :
Caractères généraux :
n Sensibilité diminuée aux pénicillines (30 %
des souches)
n Streptocoques oraux
n Etat souvent saphrophyte
n Forte posologie des AB Céphalosporines ou
vancomycine
Streptocoques pneumocoques entérocoques
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ENTEROCOQUES
Caractères généraux
n Anciens streptocoques entériques
n Saphropytes du TD, parfois cutanés
n Espèces les plus fréquentes : S. faecalis et S
faecium
Pouvoir pathogène
n Infections urinaires, biliaires, suppurations
abdominales, péritonites et endocardites
n Septicémies chez les patients ayant une
pathologie digestive sous-jacente
n Souvent
isolées
avec
streptocoques, entérobactéries
anaérobies,
Traitement
n Majoritairement sensibles aux pénicillines
n Résistances aux céphalosporines et +/- aux
glycopeptides
n Nécessitent souvent des associations d’AB
Streptocoques pneumocoques entérocoques
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