Telechargé par Cindy Martin

Les stratégies de négociation

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L ES S T R A T ÉGIES D E N ÉGOC IA T ION
- La négociation est une procédure de décision par laquelle les gens tentent
de trouver un accord commun au lieu d'agir par voie unilatérale.
DÉFINITION
- Toute collaboration crée une plus-value pour les deux parties, et c'est cette
plus-value qui est discutée, négociée.
COLLABORER POUR CRÉER DE LA RICHESSE, UNE PLUS VALUE :
- En affaires, les parties recherchent les occasions de collaborer qui sont les
plus avantageuses. C'est le fondement de l'économie.
- Le vendeur désire vendre les plus grandes quantités au prix le plus élevé.
- Le client recherche des produits et les services qui répondent le mieux à
ses besoins (quantité, qualité, lieu et temps) pour le prix le plus bas.
- Toute transaction est à l'origine d'une création de valeur pour les parties,
même lorsque l'une de ces dernières adopte une stratégie de négociation
axée sur la revendication.
NÉGOCIER POUR SE PARTAGER LA PLUS-VALUE :
- La négociation a pour objet principal le partage de la plus-value que
doivent retirer les deux parties de leur collaboration.
- Qu'elle qu'en soit la mesure, la plus-value est comme une poire à partager
et elle peut s'exprimer tant par un montant d'argent que par des avantages
symboliques, ou les deux à la fois.
PLUS-VALUE :
augmentation de la valeur d'une
ressource, d'un avoir.
VALEUR AJOUTÉE :
différence entre la valeur des biens
ou des services produits et la
valeur des biens ou des services
consommés pour les produire.
SYNERGIE :
mise en commun d'actions et de
ressources visant un effet précis
avec une économie de moyens, la
valeur ajoutée.
CRÉATION DE VALEUR :
maximisation de la plus-value au
profit des investissements dans une
entreprise.
- Dans une discussion, les extrêmes correspondent aux deux positions des
parties ne voulant rien changer, rien céder.
COMPROMIS :
arrangement obtenu au moyen de
concessions mutuelles.
- La négociation vise à trouver un entre-deux satisfaisants, un compromis,
grâce à des concessions mutuelle.
SITUATIONS
- La nature des concessions que les parties font ainsi que la répartition des
gains entre les parties varient selon les objectifs, les intérêts et le rapport
de force des parties.
LES SITUATIONS DE NÉGOCIATION SELON L'ATTITUE DES PARTIES
Création
a
v
2
1
v
CONCESSION :
fait d'abandonner à son adversaire
un point de discussion ou un
avantage.
- 5 - correspond à la situation se rapprochant de la
solution "couper la poire en deux", où chaque partie
fait des concessions à l'autre dans un esprit de
compromis, afin qu'on trouve une entente
acceptable.
a
- 4 - correspond à la situation où les deux parties se
soucient plus de revendiquer pour elles la
plus-value créée que de créer cette plus-value.
v
v
a
5
a
4
3
Revendication
- 2 - indique une situation où les deux parties
cherchent à accroìtre la plus-value que doit créer
leur collaboration. Si les deux parties ont la même
attitude pour ce qui est de la création de valeur,
elles doivent tout de même décider du partage à
effectuer.
v
a
Création
Vendeur (v)
La pointe dirigée vers le haut représente la création de valeur, tandis que celle dirigée vers le bas
indique la revendication de la valeur créée.
- 1 et 3 - illustrent des situations de divergence
d'attitudes entre les parties, l'une n'étant intéressée
qu'à revendiquer le maximum de la plus-value alors
que l'autre souhaite en créer encore plus.
DES SITUATIONS DE CONFLIT JUSQU'À L'ÉCHEC ÉVENTUEL DE LA NÉGOCIATION :
Lorsque le fossé est grand entre leurs objectifs ou leurs intérêts,
les deux parties ne réussissent pas toujours à s'entendre sur la répartition de la valeur.
L'une des deux peut se considérer comme perdante et décider de mettre fin à la négociation. Il y a alors rupture des négociations.
L'échec de la transaction n'empêche pas l'acheteur de trouver un autre fournisseur et le représentant de trouver d'autres clients.
MODÉLISATION
Objet
UN MODÈLE DES ÉLÉMENTS D'UNE NÉGOCIATION
ET DE LEURS INTERRELATIONS :
1. Les paramètres de la situation, correspond à la description du contexte
2. Les paramètres des individus, ou l'information se rapportant aux interlocuteurs
3. Les stratégies suivies (de concurrence, de coopération, etc.)
4. Les actions
5. Englobe les paramètres de la situation (1) et ceux des interlocuteurs (2)
5
Paramètres de la situation
Relation de pouvoir :
- Asymétrie +/- grande
- Interdépendance des parties
Contrat de rôles
des négociateurs,
situation +/- ouverte
Contexte
Enjeux
A symétrie du pouvoir
Négociateurs
Élaboration des stratégies
Concurrence
Accord
Coopération
Rupture
Équilibre
Compromis
3
Temps
1
Objet de la négociation
Force des enjeux
Action de négociation :
moment, durée, lieu territoire
4
Variables organisationnelles : culture, groupes d'appartenance
Gestes et
mimiques
Surdéterminants contractuels
Temps
Paramètres des individus
-
Estime de soi
Modes de réaction
Quantité d'information
Investissement personnel
Savoirs
-
Place
2
Fonctions
Personnalité
Les représentants : perceptions
de l'autre, de la situation
Interactions,
influences
et place
Variation du débit
et de la hauteur
de la voix
Dynamique de l'interaction
Tension et connivence
Jeux d'influence et alliances
Confiance et suspicion
Masque et inférence
Lecture et interprétation des échanges de vues
Fonction de l'imaginaire
Faits observables
1. LES PARAMÈTRES
DE LA SITUATION
L'OBJET DE LA NÉGOCIATION :
L'objet est la raison d'être de la négociation. C'est souvent la vente d'un bien ou d'un service par l'un des
interlocuteurs et son achat par l'autre. Selon la situation et le rapport de force, on peut ou non négocier.
LA RELATION DE POUVOIR :
La relation de pouvoir, ou le rapport de force, dépend de la capacité de chaque partie à obliger l'autre à lui
fournir ce qu'elle désire ou à empêcher l'autre d'obtenir ce qu'elle désire. Elle est souvent asymétrique,
l'une des parties disposant de plus de pouvoir que l'autre. Cependant, les parties sont souvent
interdépendantes.
L'ASYMÉTRIE PLUS OU MOINS GRANDE :
Pour chaque négociateur, le degré de pouvoir est fonction des facteurs ou modulateurs.
LES FACTEURS DE POUVOIR INFLUENÇANT LE RAPPORT DE FORCE DANS UNE NÉGOCIATION
ACTION ET RÉFLEXION
FACTEUR
DESCRIPTION
Importance
de l'enjeu
Celui qui tient le moins à l'obtention d'une entente,
qui a le moins besoin d'une entente, a le plus de pouvoir
Quelle importance a cette négociation pour moi ?
Stratégie
de repli
Si vous avez une position de repli, une option vers laquelle
vous tourner en cas d'échec de la négociation,
et que l'autre n'en a pas, vous avez plus de pouvoir que lui.
Corollaire de la proposition précédente.
Ai-je bien étudié la possibilité d'une position de repli,
afin de retirer le maximum d'avantages de cet atout ?
Vers quelles options puis-je me tourner en cas
d'échec de la négociation ?
Possession
d'information
Plus vous savez sur votre position et sur celle de votre interlocuteur
dans la négociation, plus vous avez de maîtrise sur cette dernière. Quelle information dois-je obtenir avant la rencontre ?
Vous voyez venir les pièges et pouvez les éviter, réduisant ainsi la
Ai-je recherché le plus d'information possible ?
marge de manoeuvre de votre interlocuteur.
Capacité
d'influencer
Avoir des relations personnelles étendues vous permet de mettre des
personnes de votre côté. De même, avoir accès à des ressources
(équipement, connaissances, argent, etc.) donne du poids à votre
position dans la négociation. Corollaire de la proposition précédente.
Comment puis-je accroìtre mon influence ?
Quelles personnes et quels atouts peuvent
donner du poids à ma position ?
Temps
disponible
Plus vous avez de temps et moins l'autre en a,
plus vous avez de marge de manoeuvre et de pouvoir.
Vous pouvez laisser traîner les négociations en longueur.
Quelle est ma marge de manoeuvre temporelle ?
Suis-je pressé ? Puis-je attendre ?
Combien de temps ? Qu'en est-il de l'autre partie ?
Récompense
et punition
Si vous avez la possibilité d'accorder une récompense ou d'infliger
une punition à l'autre, vous pouvez forcer l'issue de la négociation.
Corollaire de la capacité d'influencer.
Quel pouvoir de récompense ou de punition
ai-je à ma disposition ?
Qu'en est-il de l'autre partie ?
LES SORTES DE POUVOIR D'UNE PERSONNE SUR UNE AUTRE
SORTE DE
POUVOIR
DESCRIPTION
Légitime
Qui occupe un poste d'autorité
Exemple
Qui est un modèle
Récompense
Coercition
Expert
Qui est en mesure d'accorder quelques avantages (argent, promotion, amour, etc.)
Qui est en mesure de punir
Qui est reconnue comme savante ou compétente dans un domaine donné
L'INTERDÉPENDANCE DES PARTIES :
- Complément de la relation de pouvoir, l'interdépendance des parties est souvent une réalité de la
négociation. Si l'une des parties a besoin d'acheter des produits ou services pour fonctionner, l'autre
a tout autant besoin de vendre ces produits ou ces services pour exister et prospérer.
- La présence, chez les deux parties, d'un réel désir d'arriver à une entente mutuellement bénéfique
rend le processus de négociation agréable et efficace, bien que le rapport de force ne soit pas
nécessairement équilibré.
- Les parties discutent des éléments de la transaction, déterminent les conditions et concluent un
contrat de gré à gré.
- En l'absence de réelle interdépendance des deux parties, il n'y a pas de négociation, mais diktat de
l'une s'imposant à l'autre. Cela n'empêche cependant pas nécessairement la transaction de se faire,
s'il y a création de valeur pour les deux parties.
- Les consommateurs, quant à eux, sont également impuissants à négocier quoi que ce soit lorsqu'ils
désirent acheter un produit ou un service proposé par une grande chaîne de commerces ou un
grand fournisseur de services (alimentaires, télécommunications, cartes de crédit, etc.). Ils ne
peuvent alors que consentir à un contrat d'adhésion où leur seul choix consiste à accepter ou à
refuser de faire affaire avec le fournisseur. Or, dans bien des cas, le refus n'est pas possible.
CONTRAT DE GRÉ À GRÉ :
contrat dont les clauses ont
été librement discutées par
les parties.
DIKTAT :
décision unilatérale contre
laquelle on ne peut rien.
CONTRAT D'ADHÉSION :
contrat dans lequel l'une des
parties ne peut, en fait,
discuter les clauses qui lui
sont soumises, de sorte
qu'elle doit tout accepter ou
rejeter en bloc.
- L'ESTIME DE SOI : un client ayant peu d'estime de soi est plus facile à convaincre qu'un client ayant
une forte personnalité et n'acceptant pas aisément des affirmations contraires à ses valeurs ou à ses
connaissances.
- LES MODES DE RÉACTION : votre personnalité fait que vous choisissez un mode particulier de
réaction à ce que dit ou fait l'autre, ce qui influence le déroulement et le résultat de la discussion ou de
la négociation. Elle détermine également la stratégie que vous allez adopter dans une discussion, une
négociation ou un conflit.
- LA FONCTION : détermine le rôle, la tâche à accomplir et l'importance qu'occupe la personne dans le
processus de négociation. La personne définit d'abord le rôle qu'elle doit, peut ou souhaite occuper, puis
tente de le faire reconnaître par ses interlocuteurs (le droit d'être écoutée).
- LA PERSONNALITÉ : une discussion ou une négociation est fonction des personnalités des
interlocuteurs et en particulier de la compatibilité de ces personnalités.
2. LES PARAMÈTRES
DES INDIVIDUS
3. LES STRATÉGIES
DE NÉGOCIATION
LES STRATÉGIES DE GESTION DE CONFLIT EN NÉGOCIATION
Élevé
Adaptation
Intérêt
pour la
relation
avec
l'autre ou
pour
l'autre
Coopération
Compromis
Fuite
Compétition
Faible
Élevé
Intérêt pour ses propres objectifs
- L'ADAPTATION : est la stratégie consistant à accepter
que l'autre emporte toute la valeur ajoutée au nom de
l'importance que vous accordez à votre relation avec lui
ou que vous lui accordez, à lui.
- LA FUITE : est le fait de renoncer à la transaction.
Indisposé par votre interlocuteur, vous préférez ne pas
faire affaire avec lui.
- LA COMPÉTITION : est la stratégie consistant à ne
penser qu'à vous et à la rentabilité de votre entreprise, et
à vous montrer indifférent aux besoins de l'autre.
- LE COMPROMIS : est le fait d'accepter le partage de la
plus-value devant résulter de la collaboration, quelle que
soit la façon dont il s'effectue.
- LA COOPÉRATION : est une stratégie suivant le mode
gagnant-gagnant, car les deux parties tentent d'atteindre
leurs objectifs respectifs tout en permettant à la relation
de progresser.
4. L'ACTION DE
NÉGOCIATION ET
LA DYNAMIQUE DE
L'INTERRACTION
LA PLANIFICATION
SE FIXER DES
OBJECTIFS
- LE TEMPS : la durée, les moments de concessions ou de réclamations, détendre le climat ou
accroître la tension, etc.
- LE LIEU : la négociation ne se fait pas de la même manière et dans la même ambiance si elle a lieu
dans un bureau, un restaurant ou une salle de conférence. L'environnement peut lui être favorable ou
défavorable. Selon votre stratégie, pour mettre toutes les chances de votre côté afin de réussir la
négociation, vous devez tenir compte de certains éléments comme les besoins de votre interlocuteur,
de la valeur des éléments négociés, des coûts engendrés, de la nécessité de la confidentialité, de
l'image que vous souhaiter donner. La façon dont les personnes sont placées autour de la table. Les
écrans de télévision, le téléphone, le bruit ambiant ou l'inconfort des lieux peuvent distraire les
participants.
- L'ACTION DE NÉGOCIATION : l'ensemble des gestes et des mimiques que font les acteurs de la
négociation, ainsi que les paroles, le langage verbal autant que le non verbal.
- LA DYNAMIQUE DE L'INTERACTION : résulte des tensions et des connivences entre les parties,
des jeux d'influence et des alliances, de la confiance ou de la suspicion. Les interlocuteurs peuvent
afficher des masques, selon leur stratégie.
-
-
Vous devez toujours être prêt à négocier
Vous devez gagner votre client à chaque rencontre
Réfléchissez bien à vos enjeux
Déterminez et évaluez les gains et les pertes
Bien connaître le rapport de force des deux parties
Fixer des objectifs précis
Établir des priorités
Déterminer les concessions qu'on est prêt ou non à faire
S'arrêter et réfléchir à ce que vous voulez vraiment
Demeurez flexible et ouvert aux diverses possibilités
Les objectifs doivent être adaptés au rapport de force
Déterminez les conséquences qu'aurait pour vous l'échec de la négociation
Demandez-vous si l'autre personne ou l'autre entreprise a plus besoin de vous que vous avez besoin d'elle
Formulez des objectifs mettant en vedette ce que vous offrez de plus attrayant
Déterminez les éléments pour lesquels vous êtes à égalité avec la concurrence, vos carences et vos
faiblesses
- Établissez vos positins minimales
- Définissez votre proposition d'ouverture
- Votre statégie de négociation doit s'adapter à la personnalité et à la culture de votre acheteur
LES PLAGES DE PRIX DE NÉGOCIATION DU VENDEUR ET DE L'ACHETEUR
Prix d'ouverture
Prix cible
Prix maximal
Plage de l'acheteur
$
$
Plage du vendeur
Prix minimal
APPRENDRE À FAIRE
DES CONCESSIONS
Prix cible
Prix d'ouverture
FAIRE DES CONCESSIONS ET EN OBTENIR CONSTITUE L'ESSENCE DE L'ART DE LA
NÉGOCIATION
1. Attendez de connaître précisément la position d'ouverture et les demandes de l'autre partie avant
de faire une concession. Interrogez bien la personne pour découvrir tous ces renseignements.
2. Ne faites jamais de concession sans en obtenir une en échange. Ne vous culpabilisez pas si
l'autre vous fait une concession.
3. Au fur et à mesure que la négociation progresse, réduisez le nombre et l'importance de vos
concessions. Utilisez la technique du salami.
4. Reporter les points non négociables à la fin de la négociation.
5. Toute concession est temporaire et doit être confirmée à la signature.
6. Soyez confiant et à l'aise dans vos positions de négociation. N'accordez pas de concessions à la
légère.
7. Résistez toujours à une première tentative de votre interlocuteur pour obtenir une concession.
8. Lorsque vous faites une concession, agissez en sorte que le client en mesure bien la valeur pour
vous. Informez-le.
9. Amorcez toute négociation avec un regard neuf. L'attitude de l'acheteur peut changer.
10.Si vous vous rendez compte que vous avez fait une erreur après avoir accordé une concession,
informez-en rapidement l'acheteur et recommencez la négociation. Corrigez vite votre erreur et
remettez ce point en discussion.
11. N'acceptez pas automatiquement de "couper la poire en deux parties égales" à chaque requête
de l'acheteur. Avant de le faire, étudiez l'effet de ce genre de partage sur votre position cible.
12.Méfiez-vous du client qui vous dit d'emblée : "Indiquez-moi votre meilleur prix, et je vous dirai si je
suis intéressé." Ne dévoilez pas vos atouts tout de suite, restez vague.
13.Sachez reconnaître les limites à ne pas dépasser. Adoptez un comportement éthique.
LA TECHNIQUE
DU SALAMI
ACCROÎTRE SA
CAPACITÉ
D'INFLUENCE
La technique du salami consiste à grignoter l'une après l'autre de petites concessions, apparemment
sans importance, mais non négligeables dans leur ensemble si on les additionne. L'idée maîtresse
est d'aider à la "digestion", de faire accepter plus facilement à l'autre partie plusieurs petites requêtes
qu'une ou deux plus grosses. De plus, cette méthode a l'avantage d'égarer l'esprit de l'autre partie
dans une foule de détails et de lui faire perdre de vue toute vision d'ensemble de la situation.
- LA RÉCIPROCITÉ : implique idéalement un échange simultané et équivalent d'actions et de
sentiments entre les deux parties. Ainsi, lorsque vous arrivez chez un client et lui montrez, par
votre attitude, votre désir de l'aider, il va se sentir une obligation morale de vous aider, qu'il peut
difficilement ignorer.
- LA RARETÉ : d'un produit ou d'un service est le fait que ce produit ou service est difficile à
trouver. Elle s'accompagne donc souvent d'un prix élevé. Lorsqu'un client est informé de la rareté
soudaine ou a venir d'un produit, il peut décider de réagir rapidement.
- L'EXPERTISE : quand elle est connue, accroît l'influence d'une personne sur une autre. Si vous
possédez des connaissances, des habiletés ou des compétences particulières relatives au sujet
de la discussion, faites-le savoir à votre interlocuteur.
- L'ENGAGEMENT : s'observe lorsque le client passe une première, puis une deuxième et une
troisième commande. Sachez que vous avez plus de chances de voir votre client acquiescer à
vos requêtes si vous réussissez à lui faire penser à des choses positives avant de lui demander
de s'engager envers vous.
- L'AMABILITÉ : accroît la qualité de la relation entre deux personnes. Vous pouvez augmenter la
qualité de votre relation avec un client en utilisant la technique du miroir et de la synchronisation.
- LE BESOIN D'APPARTENANCE : est l'un des besoins les plus forts chez l'homme : tout le
monde veut faire partie d'un groupe, faire comme les autres. Pour l'utiliser, citez à vos clients les
noms de voisins, de collègues, de personnalités locales ayant un profil similaire au leur et s'étant
montrés très satisfaits de votre offre.
Préparez soigneusement chacune de vos visites : faites des recherches concernant votre client,
ses centres d'intérêt, son rôle dans la décision d'achat. Déterminez le pilier le plus prometteur
parmi ceux-ci et utlisez-le au moment de la rencontre.
PRÉPARER DES
DOCUMENTS ÉCRITS
L'écrit a une légitimité supérieure à celle de la parole.
- Une proposition de départ écrite
- Un ordre du jour écrit
- La prise de notes et la rédaction d'une entente écrite
LE DÉROULEMENT
DE LA NÉGOCIATION
- LES DÉBUTS : moment crucial où les parties se jaugent (titre, rôle, pouvoir, forces et faiblesses)
- " DÉGONFLER" LA POSITION DE L'AUTRE PARTIE : ressemblant à une partie de poker. Il s'agit d'adopter une
position de départ, puis de laisser tomber les cartes auxquelles vous ne tenez pas en échange de cartes de "votre
adversaire" et que vous désirez. Toute négociation comporte de la mise en scène et du jeu.
- SAVOIR SE FAIRE RESPECTER DÈS LE DÉPART, TOUT EN ÉTANT FLEXIBLE : Tout au long de la
discussion, vous devez respecter l'autre et vous faire respecter (votre droit d'être écouté). Tout en démontrant à
votre interlocuteur votre flexibilité, votre volonté de trouver une entente avec lui, vous devez rester clair et ferme
sur les points qui sont déterminants pour vous ou pour votre stratégie de négociation. Indiquez explicitement vos
limites, lesquelles doivent être crédibles.
DE GRANDS
PRINCIPES À
APPLIQUER
- Tirer parti des défauts et des faiblesses : Populaire en vente industrielle. Il suffit de citer l'imperfection et
de demander un rabais.
- Maîtriser ses émotions : Le vendeur qui sait maîtriser ses émotions et garder ses objectifs en tête a une
grande capacité d'influence et devient un négociateur efficace.
- Attention aux menaces : C'est le signe que les négociations vont mal.
- Vous menacez l'autre partie :
- Si c'est du bluff, vous devez être très convaincant pour que cela fonctionne.
- Si vous êtes sérieux, vous devez être prêt à les mettre en application et le montrer à l'autre partie.
- Vous êtes menacé par l'autre partie :
- Si vous croyez que c'est du bluff, vous pouvez mettre l'autre partie au défi de mettre en oeuvre ses
menaces. Mais attention, vous devez être sûr de vous ou être prêt à vivre avec les conséquences.
Vous pouvez également ignorer les menaces. Vous pouvez réagir émotivement, montrer les dents,
sortir vos griffes verbales. Si votre interlocuteur s'excuse, calmez-vous et faites comme si de rien
n'était. S'il ne s'excuse pas, menacez-le de vous aller s'il n'arrête pas son cirque.
- Si vous croyez que l'autre partie est sérieuse, réagissez comme il se doit, retirez vos demandes
excessives et revenez à une discussion sérieuse et productive.
- Utiliser la force du silence : "La parole est d'argent, le silence est d'or." Le silence et la patience sont
souvent des éléments clés durant une négociation. Le silence est un outil puissant. Il indispose bien des
gens. 1 minute de silence.
- Profiter du bon moment : Interroger le client sur la date de livraison espérée vous permet d'évaluer si
vous pouvez satisfaire à sa demande et si le client est sérieux.
- Reconnaître les mérites de son interlocuteur : N'hésitez pas à féliciter l'autre partie de ses qualités de
négociateur. Il est important de terminer le mieux possible, en restant poli et même en complimentant
l'autre.
- Dans une négociation difficile, faire appel aux grandes valeurs : Pour réduire les frictions et améliorer
la communication, il peut être utile de trouver des points communs, de grandes valeurs universelles et d'y
faire appel.
LA RÉACTION AUX
TACTIQUES DE
L'ACHETEUR
LA CONCLUSION
DE L'ENTENTE
- La limite du buget : Lorsque le client vous annonce tout de go sa limite financière, devez-vous y faire
attention, réagir ? Tout dépend du contexte et de l'écart de prix entre cette limite et vos estimations.
Proposez au client une solution adaptée à ses besoins.
- À prendre ou à laisser : Rappelez tous les bénéfices de votre offre. Vous pouvez faire appel à son sens
de l'équité. Si, malgré, plusieurs tentatives de votre part, votre client maintient une offre qui vous paraît
dérisoire, vous pouvez lui indiquer franchement que vous préférez suspendre les négociations.
- Couper la poire en deux : Cette technique peut convenir si le prix obtenu après son application se situe à
l'intérieur des limites minimale et maximale fixées.
- L'inflexibilité : Celui qui définit des objectifs fixes, une position qu'il ne veut pas changer ou une politique
qu'il applique avec tous sans exception. Le budget disponible pour l'achat du matériel, ou d'une position de
principe, d'une inflexibilité bureaucratique. Tableau de comparaison facilitera la tâche.
- La tactique du " si... alors" : Dans ce genre de situation, votre expérience et votre connaissance de
l'industrie doivent être votre guide pour évaluer le rapport de force et le sérieux de la menace.
- La promesse d'achats futurs : La meilleure solution est donc d'offrir le rabais demandé à l'occasion du
prochain achat. Avec cette réponse, le client obtient ce qu'il désire , même si c'est pour plus tard, et vous
êtes certains de rentrer dans vos frais pour cette première vente.
Positions des parties au début du sprint final des négociations
Zone inacceptable
pour l'acheteur
Direction des gains pour l'acheteur
Position d'ouverture
Position cible
Position maximale
Plage de l'acheteur
1
2
3
2
1
Plage du vendeur
Position minimale
Zone inacceptable
pour le vendeur
Position cible
Direction des gains pour le vendeur
Position d'ouverture
Tractation finale
A
Direction des gains pour l'acheteur
Position
d'ouverture
Position
cible
Position
maximale
Plage de l'acheteur
1
Plage du vendeur
Position minimale
Position cible
Position d'ouverture
Direction des gains pour le vendeur
B
Direction des gains pour l'acheteur
Position
d'ouverture
Position
cible
Nouvelle position maximale
Plage de l'acheteur
Plage du vendeur
Nouvelle position minimale
Position cible
Direction des gains pour le vendeur
Position d'ouverture
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