Le commerce international mercredi 21 juillet 2021 14:18 Auteur : Michel Rainelli Date : 2015 Résumé : • L'émergence de pays émergents et en voie de développement , comme la Chine, est perçue comme une menace par les pays dévelo voient la production de nombreux secteurs concurrencée par ces nouveaux pays. • Les exportations en volume ont diminué de 12% en 2009. La croissance du commerce mondial était de 5,5% en 2011 et 2,5% en 2012. • Avant 1800, le commerce entre les nations peut être expliqué par 2 grands motifs : le premier principe explicatif est celui de l'indisp des biens (un pays importe ce qu'il ne peut pas produire, en raison du climat ou de matières premières). La seconde explication est la recherche de débouchés pour les productions nationales. Mais ces explications ne sont pas suffisantes ! En effet, une 3eme raison est celle des dotations factorielles. En effet, la Chine a une m d'œuvre moyennement qualifiée mais nombreuse, elle peut donc faire de L'assemblage. Au contraire, la France a une main-d'œuvre restreinte mais très qualifiée, elle peut donc apporter beaucoup de valeur ajoutée. • Au XIXeme siècle, le Royaume-Uni domine dans le commerce international. • La nature des produits échangés par un pays dépend étroitement de celle de ses productions et de ses richesses naturelles. • Au XIXeme siècle, les exportations européennes sont composées de produits manufacturés pour 60% du total, alors que les import comportent 80% de produits primaires. • Dans l'entre-deux-guerres, le Royaume-Uni perd progressivement sa place dominante et se voit peu à peu remplacé par les États-U peu le Japon. • Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, le commerce international devient un enjeu majeur. Le montant des exportations mondia multiplié par près de 40 entre 1945 et 1990. • Dans l'immédiat après-guerre, les États-Unis occupent une place très importante dans les échanges internationaux en raison des destructions infligées à l'Europe et l'Asie. • En règle générale : libre-échange lors de l'expansion économique, et protectionnisme lors de la crise. Mais ce n'est pas toujours le cas ! (ex: fin du 19eme siècle où il y a croissance+ protectionnisme). • Le libre-échange se répand à partir de 1846 (date d'abolition des Corn Laws). • Première Guerre mondiale--> retour du protectionnisme • Crise de 1929--> retour du protectionnisme • En 1947, il y a le GATT--> Traité dont l'objectif est d'assurer le libre-échange à la sortie de la guerre en supprimant les barrières au co entre les nations qui y participent. • Depuis 1990, on assiste à une nette croissance des exportations mondiales. Les économies nationales sont de plus en plus ouvertes a échanges. Elles sont cependant marquées par des crises (2008). • Globalement, les économies développées sont moins exportatrices que les autres nations. • En 2011 la Chine est devenue le premier exportateur mondial de marchandises. • Depuis les années 1980, le commerce international des services est vraiment pris en compte. Pendant longtemps, les services ont é considérés comme quelque chose qui nécessitait un contact physique (ex : coiffeur) alors qu'avec les NTIC ce n'est plus forcément le finance, conseil, SAV…). • La Chine est certes le pays qui exporte le plus de marchandises mais elle n'est pas la plus grande exportatrice de services ! Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne sont ceux qui exportent le plus de services. • En 1995--> le GATT est remplacé par l'OMC • En 2014, l'OMC comptait 160 nations membres. • Au sein de l'OMC, l'accord ADPIC assure la protection des brevets, des marques pour éviter une concurrence déloyale (contrefaçon) • Le second accord au sein de l'OMC est le SPS (il porte sur les mesures sanitaires liés aux importations). Il a pour but d'éviter que le s soit un prétexte pour faire du protectionnisme. • Au sein de l'OMC, c'est l'ORD qui joue le rôle de gendarme. Un membre de l'OMC peut saisir l'ORD s'il estime qu'une nation n'a pas un des accords de l'OMC. La nation qui est en tord a alors 15 mois pour corriger sa faute. • Le protectionnisme peut être de plusieurs formes : barrières douanières, quotas, subventions versées à des entreprises nationales, obligeant à écrire l'origine du produit et à fournir une notice en français… • Un des piliers du GATT et maintenant de l'OMC est le multilatéralisme. • Pourquoi est-il intéressant d'échanger ? --> Adam Smith : un pays importe si le bien est plus couteux à produire soi-même que de l'importer. De plus, en se spécialisant, les p être plus productifs et vont faire des économies d'échelle. --> David Ricardo : les avantages comparatifs = chaque pays a intérêt à se spécialiser. Par exemple, si le Portugal a besoin de 90 hom produire un drap et 80 pour produire une bouteille de vin, et que l'Angleterre a besoin de 100 hommes pour produire un drap et 120 hommes pour produire du vin, les deux pays ont intérêt à se spécialiser. Ainsi, le Portugal se spécialisera dans le vin car il a un avanta absolu et l'Angleterre se spécialisera dans le drap car c'est là que son retard est le moins grand. --> Le modèle HOS: les dotations factorielles = chaque pays se spécialise dans la production qui utilise au mieux les facteurs de produ dont il dispose (travail et capital). Cela explique pourquoi les pays du sud sont plutôt tournés vers des productions nécessitant du facteur travail et peu de capital. • La "Stratégie de Lisbonne" --> l'Union européenne a fixé en 2000 un objectif d'un niveau de R&D/PIB de 3% pour chaque pays europ de parvenir à une "économie de la connaissance" • La "théorie du cycle de vie du produit" par Raymond Vernon --> un produit, une fois commercialisé, connaît un cycle de vie (de sa commercialisation à sa propagation puis se termine par l'abandon du produit) • L'essentiel du commerce international est réalisé entre les nations les plus développées. Ces nations présentent des techniques de productions et disposent de dotations factorielles relativement proches. Les théories de Ricardo et du modèle HOS ne sont donc pa forcément vérifiées dans notre société moderne. • Face à cela, la nouvelle théorie du commerce international propose de nouvelles hypothèses : penser le commerce international c dans un cadre de concurrence imparfaite et non plus parfaite. Cette nouvelle théorie du commerce international apporte une explication possible pour justifier les échanges. En effet, un pays dont le revenu moyen serait élevé se spécialiserait alors dans de la production haut de gamme alors qu'un pays au moyen faible se spécialiserait dans le bas de gamme. Ainsi, les habitants du pays serait satisfaits par la production de leur pays car le bien correspondrait à leur budget. De même, pour les habitants d'autres pays, ils pourraient importer le bien qui correspond à leur budget. • Mais toutes ces théories ont tendance à oublier une chose importante : ce sont les firmes et leurs stratégies qui sont les réels acte commerce international. En effet, il existe des IDE qui peuvent donner naissance à des FM si la firme possède des unités de production dans au moins 2 pays. De même, les filiales d'une entreprise situées dans différents pays sont responsables de flux de biens et de services. • La répartition géographique des IDE se fait de plus en plus au profit des pays en voie de développement. En 2008, les pays dévelop accueillaient 55% des IDE contre 40% en 2012. • Au lieu d'exporter, une entreprise peut faire le choix de produire directement dans le pays souhaité. Cela représente un investisse départ mais ça peut être rentable car l'entreprise peut alors étiqueter son produit "made in France" alors que l'entreprise est d'origin Chinoise, par exemple. Cette stratégie permet aussi d'éviter les frais de douane si le pays est très protectionniste. • Egalement, une entreprise, en délocalisant sa production à l'étranger, peut alors avoir un impact sur les exportations du pays. Par ex une grande entreprise française quitte le territoire pour produire au Japon, les exportations de la France peuvent baisser. • Le commerce international permet aussi de redonner une seconde chance à un produit. Concrètement, si un produit a connu un éc France, peut être qu'en le commercialisant en Asie il rencontrera un franc succès. • Le commerce international a plusieurs effets sur les populations. En effet, il permet une mise en concurrence des firmes et ainsi prop prix plus bas que sans cette concurrence. Cependant, une trop forte concurrence peut entraîner des faillites d'entreprise qui ne sont assez compétitives ou qui essaient de se faire une place sur le marché (startup). • Avec le commerce international apparaît la question du "faire ou faire faire". En effet, une entreprise peut choisir d'externaliser un de sa production afin de rester centrée sur le cœur de métier de l'entreprise et ainsi gagner du temps et faire des économies. Par exe dans le secteur de l'automobile, il est plus intéressant pour Audi de faire appel à Michelin pour les pneus que de produire soi-même pneus. • Le GATS --> accord de l'OMC sur le commerce international des services • Certaines mesures protectionnistes sont "implicites" afin de ne pas aller à l'encontre des règles imposées par l'OMC. Ainsi, un pays peut obliger les fabricants étrangers à fournir une notice en français ou à écrire la provenance de l'objet concernant le importations. Cela permet alors de faire du protectionnisme déguisé. • Protectionnisme éducateur de Friedrich List --> une jeune entreprise qui vient de se lancer ne peut pas concurrencer les entreprises existantes sur le marché. C'est pour cette raison que l'Etat doit alors mettre en place un protectionnisme éphémère afin d'aider l'ent dans son lancement, dans le but qu'elle atteigne des économies d'échelle et une expérience suffisantes pour affronter la concurrenc étrangère. • Empiriquement, il n'existe pas de réel lien entre libre-échange/ouverture des économies et croissance économique. Il en est de même pour le protectionnisme. • En versant des subventions à ses entreprises, un pays peut alors faire apparaitre une forme de concurrence déloyale : l'entreprise qu des subventions peut vendre ses produits moins cher à l'étranger et ainsi concurrencer les entreprises locales. On appelle cela du "dumping". • Un pays développé peut choisir de mettre en place des réglementations environnementales sur les importations. Or, les pays les mo développés sont aussi ceux qui ont le moins de réglementations sur l'environnement. Cela revient donc à faire du protectionnisme. On parle alors de "dumping environnemental". • Les progrès dans les transports et dans les NTIC ont permis un développement du commerce international. Sans ces progrès, les coût transport des marchandises auraient été trop élevés. • BSEI = biens et services échangeables internationalement • Selon Alan Blinder, un grand nombre de services sont délocalisables car ils ne sont pas "physiques". Ainsi, les Etats-Unis pourraient p 30-40 millions d'emplois dans les prochaines années.
