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Introduction
Le français est la troisième langue au monde, par rapport au nombre des personnes
qui l’apprennent et aussi au regard de la communication internationale. Si nous
connaissons cette langue, nous pouvons communiquer avec 220 millions de personnes dans
le monde entier
. Le français est la langue officielle de l’Union Européenne, de
l’Organisation des Nations Unies, de l’Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, de
l’Agence Spatiale Européenne, de l’Union Européenne de Radio-Télévision, de la
Fédération Internationale de Football Association, d’Interpol et beaucoup d’autres. Avec
tant de grands chiffres, il est inutile de demander à qui que ce soit, pourquoi il apprend le
français. La réponse est évidente. La situation est la même pour les autres langues, très
parlées dans le monde comme : l’anglais, le chinois, l’espagnol, le russe, l’arabe,
l’allemand, etc. Elles sont enseignées dans les écoles dans pratiquement chaque pays. Nous
trouvons des traductions de ces langues partout dans le monde, en visitant les musées, les
châteaux… Cependant, de l’autre côté nous avons d’autres langues, qui n’ont pas atteint le
rang mondial, qui doivent satisfaire leur connaissance dans leur pays d’origine, et là où
leurs utilisateurs vont les diffuser. Dans ce mémoire, nous allons traiter d’une de ces
langues, à savoir le polonais.
Bien que cette langue slave soit parlée seulement par les Polonais, habitants soit en
Pologne, soit à l’étranger, nous rencontrons quand-même des gens qui apprennent
volontairement le polonais comme langue étrangère. Dans plusieurs pays, le polonais est
une des langues enseignées aux universités, malgré son niveau de difficulté très élevé.
Il est utile ici de nous poser quelques questions : pour quelle raison certains
utilisateurs de la langue de culture, connue sur les cinq continents, apprennent la langue
polonaise, dont la connaissance est peu répandue dans le monde entier? Quelles sont les
difficultés que les francophones rencontrent sur le chemin de l’apprentissage de la langue
polonaise ? Qu’est-ce qui leur pose les plus grands problèmes, et d’où ils résultent ? Les
réponses à ces questions seront le but du présent mémoire.
Selon le « Rapport du Secrétaire Général de la Francophonie. De Québec à Montreux. Paris 2008 – 2010. »