Telechargé par Pierrot FRAIZY

sentier

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PANNEAUX
D’ACCUEIL
Titre
Sous-titre
Illustration
personnage
• PARKING DU BASSIN (pelouse)
• SUD DU BASSIN
• QUAI DE LA TUILERIE
Bienvenue à Génelard, sur le canal du Centre en Bourgogne
RECTO
Le chemin d'interprétation de la tranchée du canal vous propose la découverte de nos
patrimoines
illustration des publics et de l’environnement du sentier : famille avec poussette et grandpère, sur le chemin de halage de la tranchée. Faire ressortir le canal et la tranchée (avec
garde-corps)
Texte 1 : titre
Illustrations 1
Génelard
Texte 1
accueil
Texte 2 : titre
Texte 2
Illustrations 2
Encart 1 : titre
Encart 1
Plan général
canal.
Indiquer 77 km
de Chalon sur
Saône et 35 km
de Digoin, par le
zoom de localisation sur le canal, de Ciry à
Palinges, avec maison 15 indiquée comme gîte, et
briqueterie
canal
Entre bassin minier de Blanzy et bocage du Charolais, vous êtes à Génelard, commune de
Saône-et-Loire en Bourgogne. Le village s’est implanté autrefois dans un méandre de la
rivière Bourbince, au niveau d’un gué. Depuis le 18ème siècle, le canal du Centre traverse
Génelard.
A l’écluse de Civry, l’ancienne maison éclusière a été restaurée en hébergement touristique
ouvert à tous les publics pour un séjour de charme au cœur du bocage, au bord du canal et
de la Bourbince.
Vous qui passez ou séjournez ici, en vélo, en bateau, à pied, en voiture,… la halte nautique, le
Centre d’interprétation de la ligne de démarcation et de nombreux commerces et services
vous accueillent.
Deux circuits de découverte
C'est pour vous raconter son histoire et celles des Hommes qui l'ont nourrie que Génelard
met en lumière ses origines, sa vie.
Partez à la découverte de la ville : vous serez étonnés par la richesse du patrimoine local !
Le circuit du bourg vous présente en détail l’histoire du village, de sa population, de ses
bâtiments, de sa vie économique. Il a été établi par l'association PA.GE (recherche du
Patrimoine Génelardais).
Le chemin d’interprétation de la tranchée du canal vous fait découvrir Génelard, site
industriel sur le canal, dans le bassin minier et la « vallée de la céramique ». Artère de
transport et d’échanges de matières premières, de matériaux et de produits industriels, le
canal a marqué la vie des habitants. Il coupe la commune par sa tranchée, ouvrage d’art et
site extraordinaire que le chemin parcourt.
plan zoom sur Génelard
écomusée
avec les 2 circuits de découverte, la gare (situer
CP 322
les toilettes), les stations d’interprétation, les
éléments pour l’itinérance
Ce sentier a été créé avec le financement de la commune de Génelard, du département de
Saône-et-Loire, de la région Bourgogne, de l’Union Européenne.
Conception : Tourismessor, L’esprit du lieu conseil, commune de Génelard.
L’esprit du lieu conseil
Sentier de la tranchée de Génelard, document de travail
1
Illustrations encart 1
Encart 2 : titre
Encart 2
Voir si on ne met ces
informations que sur
le plan, ou si on met
le texte aussi
Illustrations encart
Encart 3
Illustrations encart 3
Mots
Ne pas oublier
Remerciements à la Communauté le Creusot Montceau et son écomusée, au Musée du canal
d’Ecuisses, à VNF, à PA.GE, au Territoire Centre Saône et Loire, à F. Sidot, T. Bonnot, JC Notet,
F. Prêtre.
logos commune, CG 71, CRB, FEADER, LEADER, Union Européenne
Pour votre itinérance
Vous trouverez à Génelard
- Des bateaux électriques à disposition des hôtes du gîte
- La gare SNCF
- L’EuroVelo 6 Atlantique - Mer Noire
- Le Tour de Bourgogne à vélo
- La véloroute Montchanin - Paray
- La halte nautique
- Une station de vidange des camping-cars
Picto DD
Voir au dos le sentier d’interprétation de la tranchée
Picto pour aller voir l’autre face
Eau * Terre * Pierre * Grès * Calcaire * Argile * Fer * Charbon * Bois
Traductions anglaises et QR code vers traductions allemande et néerlandaise
Titre
• PARKING DU BASSIN (pelouse)
• SUD DU BASSIN
• QUAI DE LA TUILERIE
CHEMIN D’INTERPRETATION DE LA TRANCHEE DU CANAL
Illustration
personnage
Texte 1 : titre
Accueil par les personnages des 7 stations
Nous allons vous guider sur nos lieux favoris, vous raconter leur destinée
Un canal pour la jonction des mers
Illustrations 1
Le canal du Centre dans le réseau de
transport fluvial français actuel.
Faire ressortir la jonction des mers
PANNEAUX
D’ACCUEIL
Texte 1
VERSO
Panonceau maison éclusière 15
(éventuellement selon place)
La Loire et la Saône, voies de transport de marchandises importantes, ont été à la fin du 18e
siècle reliées entre elles par la construction du canal « du Charolais », d'abord renommé « de
Saône-et-Loire » puis « du Centre ». De Digoin dans le bassin versant Atlantique à Chalon-surSaône, ville du bassin de la Méditerranée, le canal relie ainsi les deux mers. Avec le canal de
Bourgogne (achevé en 1832) il participe au rêve ancien d'une triple jonction des mers, via la
Saône, la Loire et le Rhin. Ainsi les marchandises peuvent circuler à l’abri des dangers de la
mer : tempêtes, récifs, caps, guerre, pirates…
Il est dit « à bief de partage » : c‘est un canal qui sert à passer d’un bassin versant à un autre
et traverse par conséquent un point haut de partage des eaux. La difficulté pour le
fonctionnement d’un tel canal est son alimentation en eau au point le plus haut.
Encart : Bief : tronçon de canal entre deux écluses.
L’esprit du lieu conseil
Sentier de la tranchée de Génelard, document de travail
2
Bief de partage : sur le tronçon le plus élevé en altitude, on croise la ligne de partage des
eaux entre les deux bassins versants. De chaque côté les écluses sont numérotées avec la
mention « Méditerranée » ou « Océan ».
A Génelard, on passe les écluses n° 15, 16 et 17 Océan.
Une voie d’eau qui irrigue l’économie locale
« A l’origine chemin privilégié pour l’expédition des matières premières locales : vin, céréales,
foin, bois, pierres, charbons, et aussi pour les produits des forges, la voie d’eau va devenir le
vecteur du développement industriel, avec l’installation d’usines diverses à ses alentours. »
Texte 2 : titre
Texte 2
D’après Le canal du Centre, un équipement durable. Publication de l’écomusée Creusot-Montceau.
Illustrations 2
Encart 1 : titre
Encart 1
Voir si on ne met ces
informations que sur
le plan, ou si on met
le texte aussi
Illustrations encart 1
Mots
Ne pas oublier
Station 1
LE PORT
DES PAVES
DE PARIS
Dimensions
Illustrations
longue-vue
1
Partez à la découverte de ce chemin d’eau qui circule au fond d’une tranchée spectaculaire et
qui a porté tant de productions de Génelard !
Plan EN GRAND : le sentier de la tranchée.
Vous êtes ici : 3 pastilles différentes sur les
Mention de la rampe non accessible PMR.
3 exemplaires de panneau d’accueil
Balisage, stations, …
Flèches différentes pour le parcours selon la
localisation de ce panneau d’accueil (pour
bien suivre les côtés aller / retour)
Infos pratiques
Le sentier se parcourt en suivant bien les indications « parcours aller 1 » et « parcours
retour 2 » : l’aller se fait côté est du canal (= côté quartier de La Colonie, platanes, verger), le
retour côté ouest (= côté bourg ancien et chemin de fer) par la partie boisée au sommet du
talus de la tranchée.
Distance : 2 kilomètres
Tranquillité : majeure partie du sentier réservée aux piétons
Difficultés et accessibilité aux personnes à mobilité réduite : une rampe plus pentue peut
être contournée en prévoyant un aller-retour sur chaque berge.
Balisage :
Balisage
Transport fluvial * Matériaux * Tranchée * Ouvrage d’art * Promenade * Histoire * Industrie
* Nature * Patrimoine
Traductions anglaises et QR code vers traductions allemande et néerlandaise
2 «LONGUES-VUES »
Ou autre dispositif
Bassin de la halte nautique
Sur la terrasse
à définir en fonction du type de mobilier
Visée vers la passerelle de la Bourbince.
Wagonnets « Decauville » transportant minerai de fer, pierres calcaires, chaux, venant de La
Beugnette. Tractés par équidés.
Cabane atelier à gauche, pas de pelouse. Rivière et passerelle, voie ferrée au fond
http://ruedeslumieres.morkitu.org/apprendre/transport_pierre/voie_etroite/index_voie.html
L’esprit du lieu conseil
Sentier de la tranchée de Génelard, document de travail
3
Illustrations Visée dans la direction de Paris : scène de pose de pavés dans une rue de Paris.
longue-vue La Tour Eiffel en fond pour identifier Paris.
2
Eventuellement péniche chargée de pavés à côté
Paveurs en plein travail (Paris 1898). De nos jours la technique de
pose des pavés est toujours la même. Le pavé est posé sur un lit de
sable. A l'aide d'un marteau à paver le pavé est à la fois aligné et mis
à niveau. Observer l'habillement des ouvriers...
(Source de la photo : BNF)
http://www.amicalevauvenargues.net/fichiers_pages/arts_&_metiers/n_cartes_post_ca
dres.htm
tout expliqué et illustré sur :
http://www.attelage-patrimoine.com/article-les-revetements-de-lachaussee-a-paris-2-les-paves-de-gres-66221713.html
Station 1
LE PORT DES PAVES
DE PARIS
Titre
Sous-titre
Illustration
personnage
Texte 1 : titre
Texte 1
Texte 2 : titre
PANNEAU 1
Bassin de la halte nautique
Sur la terrasse
LE PORT DES PAVES DE PARIS
Les pierres
Au temps des pavés, de Génelard à Paris
Un Allemand qui contrôlait le passage de la ligne de démarcation, au poste du pont
Je contrôle tous les passages sur le pont, entre la zone libre et la zone occupée. Ausweis !
(PA.GE a des ausweis d’époque)
Une intense activité
Imaginez-vous… nous sommes en 1930… le transport de marchandises est intense sur le
canal, 30 à 40 bateaux passent les écluses chaque jour. Ports et quais de chargement publics
ou privés sont nombreux au long du canal, en particulier à Génelard où quantité de
marchandises doivent être chargées. Le canal et son bassin y ont entraîné la croissance des
activités économiques : mines de fer, carrières de pierres, tuileries, usines de mécanique, de
métallurgie.
Les dimensions de ce bassin témoignent de l’importance de l’activité : les bateaux peuvent y
attendre leur tour pour utiliser les quais ou pour passer l’écluse.
Autour du port, on trouve les services nécessaires : chantier de construction et de réparation
des bateaux, bistrots ! L’ambiance est bruyante et animée, et les quais bien encombrés !
Des pavés dans les bateaux
L’esprit du lieu conseil
Sentier de la tranchée de Génelard, document de travail
4
Texte 2
Encart 2
Illustrations 2
Le plus important trafic est celui des pavés des carrières de Sylla et Baron vers la région
parisienne. Extraits et taillés à une dizaine de kilomètres au sud-est d’ici, les pavés de grès
sont apportés par charrettes et stockés en tas sur « le Quai des Pavés de Paris » puis chargés
sur des péniches pour rejoindre Paris en 20 jours, via la Loire et les canaux de Briare et du
Loing.
Le quart des pavés de Paris a été chargé ici !
Savez-vous à quelle heure s’arrêtent les hommes qui chargent les pavés ? … quand la
première brouette verse dans le canal… car cela montre que la dose limite d’alcool est
dépassée…
Regardez vers Paris dans la longue-vue, la pose de ces pavés.
La Carrière de Sylla à Martigny-le-Comte exploitait du grès du Trias (qui date de 225 millions
d’années).
Elle a abrité un maquis durant la seconde guerre mondiale.
Les stocks de déchets de taille des pavés ont été ré exploités et concassés pour construire la
Route Centre Europe Atlantique.
Carrière de Sylla aujourd’hui
photo ancienne
Photo(s) à choisir (VM)
du quai des
pavés (archives
71), entre 1907
et 1918
ou à voir sur
retrophoto
Texte 3 : titre
Texte 3
Illustrations 3
Les pierres de Génelard
La géologie locale très complexe présente des zones calcaires exploitées en plusieurs
carrières. On en extrait des « pierres bleues » pour la construction et des matériaux pour
empierrer les chemins ou fabriquer de la chaux. La chaux est produite sur place comme à
« La Beugnette » à 500 mètres d’ici, ou à Blanzy dans de grands fours à chaux alimentés via le
canal.
Quatre lignes de transport par petit train à voie étroite démontable de type « Decauville »
relient des sites d’extraction au canal en traversant si besoin la rivière ou la voie ferrée (si les
voies et le matériel ont disparu, les terrassements et ouvrages d’art se retrouvent sur le
terrain) ; ainsi à côté du Port des Pavés, la passerelle sur la Bourbince a été bâtie pour une
telle voie, qui passe aussi sous la voie ferrée en venant de La Beugnette et de «Le Minerai »
(mine de fer).
Regardez vers La Beugnette dans la longue-vue, les wagonnets qui apportent le calcaire au
quai.
Plan des lignes à voie
écomusée
étroite à Génelard
B862
carrière
Beugnette
et voie
étroite
L’esprit du lieu conseil
Sentier de la tranchée de Génelard, document de travail
5
Mots
Ne pas oublier
Station 1
LE PORT DES PAVES
DE PARIS
Titre
Sous-titre
Illustration
personnage
Encart 1 : titre
Encart 1
Texte 1 : titre
Illustrations 1
Texte 1
Texte 2 : titre
Texte 2
Illustrations 2
Charrette * Wagonnet * Brouette * Chantier naval * Bistrot * Buvette * Auberge
Traductions anglaises et QR code vers traductions allemande et néerlandaise
PANNEAU 2
Bassin de la halte nautique
Sur la terrasse
LE PORT DES PAVES DE PARIS
Les pierres
Une nouvelle vie pour le canal
Un Allemand qui contrôlait le passage de la ligne de démarcation, au poste du pont
Retrouvez-moi au Centre d’Interprétation de la ligne de démarcation, je vous raconterai
l’époque difficile de 1940 à 1943
La ligne de démarcation
Véritable frontière intérieure créée en 1940, elle séparait la France en deux zones, au nord
occupée par les Allemands, au sud « libre ». A Génelard, la ligne a été surveillée au long du
tracé du canal du 20 juin à début septembre 1940, puis elle fut déplacée de quelques
kilomètres au sud. Mais le pont du Bassin était un des points stratégiques de contrôle des
passages de cette ligne.
Les convois funéraires devaient y passer pour rejoindre le cimetière… se glisser parmi le
cortège a permis à certains de rejoindre la zone libre.
Une ligne d’eau pour tous
Plan du canal avec sites industriels touristiques
Au fil de l’eau, le long de l’eau, au bord de l’eau, le canal offre des lieux pour nos loisirs :
balade, vélo, bateau, pêche, découverte, repos…
La navigation de plaisance est aujourd’hui l’usage principal du canal, elle permet à de
nombreux touristes de découvrir la région.
Environ 1000 bateaux passent ici chaque année et suivent ou croisent sur la route du canal
des milliers de cyclotouristes qui empruntent notamment « l’eurovéloroute 6 de Nantes à
Budapest ».
La route suit le canal sur l’ancien « chemin de halage » : autrefois des femmes et des
hommes, des ânes ou des chevaux y ont peiné pour haler ou tirer les bateaux sans moteur ;
aujourd’hui on y vient pour le calme et le repos.
Les plaisanciers, les vacanciers, les habitants aiment trouver au long du canal des paysages
bocagers mais aussi d’anciens sites industriels, témoignages du développement économique
produit par le canal et qui deviennent lieux de visite, points forts du patrimoine.
Ce bassin, la halte nautique de Génelard, à la limite du Charolais Brionnais et de la terre des
mines, est l’ancien « Port des Pavés de Paris ».
Plaisance, vacances, loisirs, repos, nous relient au nom prédestiné du quartier voisin : La
Colonie (à voir sur le chemin d’interprétation).
Les bateaux au fil … du temps
Pas de texte, juste des mots sur le schéma
Comparaisons péniche / bateau habitable et évolution de la motricité : halage humain « à la
bricole » (encore existant après 1945), animal (bœufs, ânes, équidés, jusqu’environ 1975),
tracteur, gazole, électricité (Picto DD).
Schéma d’évolution (type « homo sapiens ») avec repères datés.
Voir livre écomusée sur les bateaux de rivière, images écomusée, images et maquettes
musée Ecuisses et http://projetbabel.org/fluvial/bateaux.htm
L’esprit du lieu conseil
Sentier de la tranchée de Génelard, document de travail
6
Encart 2
Mots
Ne pas oublier
Station 2
LA COLONIE
Titre
Sous-titre
Illustration
personnage
Texte 1 : titre
Texte 1
Illustrations 1
Texte 2 : titre
Texte 2
Découvrez le musée du canal à Ecuisses : maquettes des bateaux, photos anciennes, objets,
péniche à visiter, bateau de promenade sur le canal.
Bâtard * Cadole * Campionnet * Berrichon * Flûte * Toue * Péniche gabarit Freycinet *
Canalou * Halage
Traductions anglaises et QR code vers traductions allemande et néerlandaise
PANNEAU 1
La Colonie (petit bassin)
LA COLONIE
L’eau
A La Colonie, on y vient en vacances ?
Une famille actuelle qui jardine
Le jardin partagé : de la terre à l’assiette
Cette parcelle, communale depuis la Révolution, a une vocation sociale : la commune loue
pour une somme modique du terrain à ceux qui souhaitent cultiver un potager, ou qui ont
construit ici leur garage. Ce sont souvent des habitants du bourg, là où les maisons n’ont pas
de jardin.
Aujourd'hui, 15 familles viennent ici produire une partie de leur alimentation. Chaque année
les jardiniers se réunissent avec la mairie pour partager le terrain.
Les sections ne sont pas closes, et chacun peut échanger des savoir-faire, des astuces, se
prêter des outils, partager des sachets de graines ou des récoltes abondantes.
Des cabanes colorées avec un vaste jardin dans lequel on dissimule des variétés de fruits et
légumes du coin; des jardiniers (enfants; adultes; personnes âgées) à la tâche, cabanes et
outils
« Le bout du monde et le fond du jardin contiennent la même quantité de merveilles »
Christian Bobin
A l’heure où nombre d’entre nous souffrent d’un « syndrome de déficit de nature », d’un
« besoin de sauvage », le jardinage nous relie à la terre nourricière en direct !
Enfin, autour du seuil de la hutte cachée,
Ne voit-on pas toujours la terre frais-bêchée
Verdoyer du duvet des semis printaniers
Dont les cœurs de laitue enfleront les paniers ?
La bêche au fil tranchant que le gazon essuie,
L'arrosoir au long cou qui simule la pluie,
L'échelle qui se dresse aux espaliers des toits,
La serpette qui tond, comme un troupeau, le bois,
Le long râteau qui peigne et qui grossit en gerbes
Quand la faux a passé, les verts cheveux des herbes,
Outils selon la plante et selon la saison,
N'y sont-ils pas pendus aux clous sur la cloison ?
Illustrations 2
Encart 1 : titre
Alphonse de Lamartine, Lettre à Alphonse Karr, jardinier
La production de pommes de terre, étapes : plantation, buttage, arrosage, binage, arrachage
« La Colonie », drôle de nom pour un quartier ?
L’esprit du lieu conseil
Sentier de la tranchée de Génelard, document de travail
7
Encart 1
Illustrations encart 1
Encart 2
Illustrations
Mots
Ne pas oublier
Station 2
LA COLONIE
Titre
Sous-titre
Illustration
personnage
Texte 1 : titre
Texte 1
Illustrations 1
Texte 2 : titre
Texte 2
La ferme au bout de la rue s’appelle « Les Champs », car cet endroit était autrefois une partie
totalement rurale de la commune. Le terme de colonie semble être apparu au 20e siècle : ce
terrain est loué aux habitants pour y cultiver un potager, et chacun y construit abris de jardin,
cabanes à outils, tunnels et serres. Une hypothèse est que cet ensemble de cahutes de divers
matériaux aurait rappelé à certains l’aspect de villages des « colonies françaises » qu’ils
avaient connus en Asie ou Afrique, d’où ce surnom, désormais inscrit au cadastre.
Peut-être aussi ce quartier a-t-il été considéré comme une extension du bourg où l’usage des
terres est partagé à des « colons » ?
Cabanes redessinées et évoquant la plage ; avec un groupe d’enfants en colonie de
vacances ?
Les « cabanes » : ces garages en bois datent des années 1950. La commune avait autorisé
leur construction sur son terrain aux habitants du bourg qui ne pouvaient mettre leur voiture
à l’abri. Ils ont été au fil du temps rénovés avec peinture, goudron, plaques métalliques…
De telles cabanes sont visibles dans différents endroits de Génelard, les avez-vous déjà
remarquées ?
Merci de respecter le travail des jardiniers ! logo DD
Carotte * Tomate * Poireau * Persil * Citrouille * Chou * Patate * Tournesol * Epinard *
Fraise
Traductions anglaises et QR code vers traductions allemande et néerlandaise
PANNEAU 2
La Colonie (petit bassin)
LA COLONIE
L’eau
L’eau omniprésente et polyvalente
Une famille actuelle qui jardine
L’eau à La Colonie
Dans le bâtiment en pierres derrière nous, on venait autrefois faire la lessive, à l’abri des
intempéries, dans un grand lavoir alimenté par une source. L’eau devait être bien fraîche
l’hiver, mais on y remarque une cheminée qui servait peut-être à se réchauffer les mains et à
chauffer de l’eau ?
L’été, les cours d’eau comme la Bourbince et le canal voyaient les femmes se rassembler en
des points aménagés pour battre le linge.
La source du lavoir vient désormais irriguer les jardins via ces petits bassins dans lesquels les
jardiniers puisent ou soutirent l’eau indispensable au potager.
Photo ancienne du
Lavandières de Laronze ? Schéma source - lavoir - bassins lavoir ? ou lavandières
jardins - canal ?
canal
L’eau et l’économie
Pour le développement de Génelard, les cours d’eau (rivière Bourbince, canal du Centre) ont
joué des rôles majeurs.
La Bourbince a vu l’implantation des premiers habitants de Génelard auprès d’un de ses gués,
et a favorisé la croissance du village car la rivière était :
- Fournisseur d’eau, ressource naturelle primordiale pour la vie quotidienne, les
tanneries, l’industrie, puis le canal
- Source d’énergie pour les moulins (14 établissements en 1807 !)
Le canal a relancé cette croissance en offrant une nouvelle voie de transport beaucoup plus
L’esprit du lieu conseil
Sentier de la tranchée de Génelard, document de travail
8
rapide et facile que les chemins boueux de l’époque.
Ces deux cours d’eau forgent l’identité locale et renforcent l’attractivité du paysage.
Afin de ne pas gaspiller cette eau précieuse, et d’autant plus coûteuse lorsqu’il faut la capter,
la traiter, l’acheminer, la commune a rendu obligatoire pour les constructions neuves,
l’installation d’une cuve de récupération de l’eau de pluie.
Picto DD
Illustrations 2
Encart 1 : titre
Encart 1
Illustrations encart 1
Encart 2
Illustrations
Mots
Ne pas oublier
La pêche dans le canal
La pêche dans le canal
écomusée B1667 ou concours de
pêche
Les pierres « bleues » du bâtiment du lavoir : observez-y les fossiles de Gryphées
Source * Bassin * Lavoir * Arrosoir * Gué * Pont * Moulin * Eau de pluie * Poissons
Traductions anglaises et QR code vers traductions allemande et néerlandaise
Station 3
LA TRANCHEE
Lieu Murs de la tranchée
Sujet Art et Histoire
Objectifs
MOBILIER INTERPRETATION
Personnage Un marinier sur sa péniche
La tranchée ouvrage d’art devient œuvre d’art, le mur devient support
d’interprétation et d’exposition. Ces animations s’adressent aussi bien au public en
bateau (en lui donnant envie de venir parcourir le sentier), qu’au public piéton.
Amener le visiteur à s’interroger sur l’ouvrage d’art
Ouvrir le site à des expositions artistiques
Mettre en scène les matériaux et leur transport en péniche
Questions
Péniche
QUESTIONS
Infos
La tranchée, ouvrage et site qui intriguent : le
public s’interroge ; l’interprétation matérialise
ces questions afin que les visiteurs y
réfléchissent, en discutent entre eux, aient
envie de découvrir les réponses
Afin de laisser le visiteur découvrir le site brut,
seule la partie centrale, sur 250 à 300 mètres
linéaires, sera scénarisée.
Illustrations
Mots répartis sur 250 à 300 mètres au milieu de la tranchée, sur le mur ouest :
- Une tranchée…
- Pourquoi ?
- Quand ?
- Qui ?
L’esprit du lieu conseil
Sentier de la tranchée de Génelard, document de travail
9
-
Comment ?
Quelles dimensions ?
Combien de pierres ?
PENICHE
Infos
Afin de laisser le visiteur découvrir le site brut, seule la partie centrale, sur 250 à 300
mètres linéaires, sera scénarisée.
Péniche grandeur nature :
Péniche chargée des
Avec un ou plusieurs mariniers
Freycinet, 38,5 m de long
différents matériaux et
marchandises issus de
Génelard : charbon,
pavés, calcaire, argile,
minerai de fer, tuiles,
briques, produits
métallurgiques, bois,
chaux
6 bancs
Garde-corps
Verger et haies
Illustrations
AMENAGEMENTS
Vigilance
Passage piétons à créer
Station 4
QUAI DE LA
TUILERIE
Titre
Sous-titre
Illustration
personnage
Texte 1 : titre
Illustrations 1
Questions
Emplacement de la péniche
à préciser en fonction des
techniques de fixation et de
la vue depuis les
plateformes
PANNEAU 1
A rencontrer
PAGE
Musée du canal
Pour le verger, association locale
des Croqueurs de Pommes.
Quai de la Tuilerie
Vers table pique-nique
QUAI DE LA TUILERIE
La terre
La géologie, un trésor pour Génelard
Dessin : Scène de chargement d’une péniche sur ce quai, par des employés de la tuilerie
(dont l’un sera zoomé sur l’autre panneau). Sur le quai, hangar (voir p.283). Sur l’autre rive,
péniche chargée de pierres de Laugère.
Quelques marchandises qui ont transité par ce quai : houille (minerai, lavés), pavés, pierre de
taille, argile, briques, tuiles…
Quel point commun entre tous ces indices ?
Extrait de la carte IGN +
Extrait de la carte IGN +
Extrait de la carte IGN + photo du
photo du lieu actuel :
photo du lieu actuel :
lieu actuel :
Carrières à Laugère
passage ancienne voie étroite sous
voie ferrée Bonin Bonnot
L’esprit du lieu conseil
Sentier de la tranchée de Génelard, document de travail
10
Texte 1
Texte 2 : titre
Texte 2
Illustrations 2
Encart 1 : titre
Encart 1
Illustrations encart 1
Encart 2
Le Minerai
Ce sont des traces de l’exploitation du sous-sol de Génelard. La richesse de ce terrain a
contribué à la création d’activités locales et au développement économique au fil des siècles.
La création du canal a favorisé ces activités en facilitant le commerce des produits. Les
carrières et mines étaient reliées aux quais du canal par des petites voies ferrées, sur
lesquelles des wagonnets transportaient les matériaux jusqu’aux péniches à charger.
On a extrait du sol de Génelard…
En creusant des puits et galeries de mines :
- du minerai de fer utilisé dans les forges locales puis dans les fonderies du Creusot (à
certaines périodes il a été exploité à ciel ouvert)
- du charbon depuis 1800, notamment à Bonin Bonnot de 1884 à 1924, par la
Compagnie des Mines de Perrecy. Le Puits Saint Joseph a totalement disparu mais on
retrouve les traces dans le paysage de la voie ferrée qui le reliait au canal à Civry.
Dans des carrières à ciel ouvert :
- des marnes et du cran
- du calcaire destiné à la construction :
o en moellons de « pierre bleue » que l’on retrouve dans les murs de nombreux
bâtiments dont l’église, ou en murets autour des prés
o ou après transformation en chaux dans des fours à chaux
o la carrière des Grands Champs à Laugère chargeait ainsi 4 à 5 péniches par mois
- de l’argile qui approvisionnait les tuileries (voir l’autre panneau du quai)
Photo ancienne puits Bonin
Dessin carrière en exploitation, ouvriers, pierres, front de
Bonnot : écomusée CP 323
taille, voie type Decauville (cf PAGE p.118.119 et photos
anciennes, ou écomusée B861 et B862)
Quand Génelard était sous la mer
Il y a 190 millions d’années…
Une mer calme et peu profonde recouvre la région. De nombreux coquillages sont posés sur
le fond : ce sont des Gryphées arquées. On les retrouve aujourd’hui sous forme de fossiles
dans les « pierres bleues » de Génelard (à voir dans le support ci-dessous).
Gryphée arquée
Dessin JC Notet
(PAGE p.120) Un casseur de pierres en 1865 était payé 3 francs le mètre, soit l’équivalent de
L’esprit du lieu conseil
Sentier de la tranchée de Génelard, document de travail
11
Illustrations
Mots
Ne pas oublier
Station 4
QUAI DE LA
TUILERIE
Titre
Sous-titre
Illustration
personnage
Texte 1 : titre
Illustrations 1
Texte 1
Texte 2 : titre
Texte 2
10 kilos de pain bis ; il fallait 21 brouettes et deux journées pour avancer d’un mètre.
Carte géologique (= carte des affleurements = la composition du terrain sous la terre
végétale) et / ou schéma simplifié d’une coupe géologique : argile – pierre – charbon à
différentes profondeurs + mines et carrières
A Génelard, la géologie est complexe et riche
Calcaire * Charbon * Marnes * Fer * Grès * Argile * Pierres bleues * Jurassique *
Sinémurien * Tertiaire * Bassin Minier de Blanzy
Traductions anglaises et QR code vers traductions allemande et néerlandaise
PANNEAU 2
Quai de la Tuilerie
zone de dallage de « briques de fer »
QUAI DE LA TUILERIE
La terre
Terres rouges ou blanches, de l’argile aux tuiles !
Zoom sur un employé de la tuilerie
Quel point commun entre tous ces indices ?
Photo du dallage du quai Photo du mur voisin
Photo ancienne tuilerie de Vernizy
(écomusée carte pont Vernizy B860)
La fabrique de céramiques Piessat-Bossot jouxtait ici le quai et livrait ses productions par le
canal ou le chemin de fer, jusqu’en 1968. Elle était spécialisée dans les « briques d’acier » et
les dallages (d’étable, d’abattoir, d’usine), produits réalisés avec une argile particulière et
cuits à très haute température, très résistants.
L’argile était extraite aux alentours, on en trouve trace dans les noms de lieux-dits : le Bois de
la Tuilerie, les Terres Rouges, les Terres Blanches, les Ardillats.
Génelard a compté plusieurs fabriques de tuiles, briques, poteries,… : ici à Vernizy, et à
L’Ecart, aux Bonin Bonnot, à Civry près de l’écluse n°15 Océan et de son gîte.
Le canal du Centre irrigue et dope la « vallée de la céramique »
Le creusement du canal a mis au grand jour l’importance des gisements d’argiles diverses sur
son linéaire. Des tuileries artisanales existaient dans de nombreuses communes, pour
approvisionner les chantiers locaux, mais le canal et la révolution industrielle vont permettre
le développement de manufactures de céramiques plus modernes.
Aux 19e et 20e siècles, tout au long du canal et en particulier de Saint-Léger-sur-Dheune à
Palinges, on transforme l’argile dans des fabriques industrielles et on remplit les péniches de
tuiles, briques, dallages d’étables, pots, bouteilles, tuyaux de grès cérame,…
Sur chaque produit sont inscrites l’usine et la commune d’origine, par exemple :
- Piessat-Bossot Génelard
- Perrusson Ecuisses
- Grande Tuilerie de Bourgogne Montchanin
- Bossot Ciry le Noble
- Le Montet Palinges
Vers 1900, 15 fabriques fonctionnent de Palinges à Pouilloux (soit à moins de 10 kilomètres
de Génelard), au cœur de cette « vallée de la céramique ».
Au bord du canal en amont de Génelard : l’ancienne Briqueterie Vairet-Baudot de Ciry-leNoble, site de l’écomusée de la Communauté urbaine, vous permettra de découvrir ce type
de fabrique et ses machines.
En aval de Génelard à Palinges : l’entreprise Terres Cuites de Bourgogne est toujours active.
L’esprit du lieu conseil
Sentier de la tranchée de Génelard, document de travail
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Illustrations 2
Encart 1 : titre
Mots
Ne pas oublier
Station 5
LE BOURG
Titre
Sous-titre
Illustration
personnage
Texte 1 : titre
Illustrations 1
Texte 1
Texte 2 : titre
Texte 2
On y transforme chaque année 1500 tonnes d’argile en tuiles et accessoires pour la
couverture, frontons, faîtières, rives, faîtages ornementés...
Des ouvriers
Terres Cuites de
Briqueterie de
déchargent un
Bourgogne : dessin Ciry
bateau de briques
de diverses pièces
Ecomusée :
réfractaires pour
actuelles (cf
2528-5, 2530-4
réparer un four
catalogue)
ou 2591-2
Ecomusée 3687-1
Observez quelques productions de la vallée de la céramique dans le support de ce panneau
Les Terres Rouges * Les Terres Blanches * Le Bois de la Tuilerie * Tuiles * Carreaux * Pavage *
Dallage * Briques de fer
Traductions anglaises et QR code vers traductions allemande et néerlandaise
PANNEAU 1
Boisement
Extrémité nord du chemin dans le boisement
Dans la cabane
LE BOURG
La vie à Génelard
Pourquoi et quand a-t-on creusé cette tranchée ?
Une écolière actuelle qui joue dans ce bois
Pourquoi une tranchée ?
Le méandre de la Bourbince +
Le profil en travers du terrain actuel et hypothèse avant
les courbes de niveau + le canal canal
Le tracé du canal suit la vallée de la Bourbince. Ce tracé permet de limiter les creusements et
les dénivelés (et par conséquent le nombre et la hauteur des écluses).
Or ici, la Bourbince fait un grand détour pour contourner un vallonnement de terrain, sur
lequel se trouve le centre de Génelard. Ce méandre parcourt environ 2,5 kilomètres. Les
concepteurs du canal ont choisi de couper le relief pour éviter la boucle et raccourcir de
moitié ce passage.
Pour conserver la faible pente du canal, il a alors fallu creuser un sillon dans la colline et créer
le canal au fond de cette tranchée, à 11 mètres en-dessous du niveau du sol d’origine.
La terre enlevée et remontée sur les côtés a créé de hauts talus et augmenté l’impression de
profondeur de la tranchée.
Quand ?
Dès le 16e siècle on cherche à rejoindre les mers par des voies navigables intérieures.
Plusieurs projets sont étudiés, et les Etats de Bourgogne proposent des tracés de jonction
entre la Seine, la Saône, la Loire. En 1776, sous le ministère de Turgot, on entérine le choix
d'un « Canal de Bourgogne » et d'un « Canal du Charolais » (qui deviendra « du Centre »).
Les ouvrages du canal du Charolais débutent en avril 1783 et le premier transport test a lieu
en 1791 avec un convoi de foin. Des travaux de finition et de colmatage des fuites d’eau sont
menés puis le canal est ouvert à la navigation en 1793 et inauguré le 9 ventôse An II (27
février 1794).
1785 : à Génelard le chantier commence par les ouvrages d’art : aqueduc, écluses, bassin et
le plus spectaculaire : la tranchée.
1787 : le principal du terrassement est achevé
L’esprit du lieu conseil
Sentier de la tranchée de Génelard, document de travail
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Illustrations 2
Texte 3 : titre
Texte 3
Illustrations 3
Mots
Ne pas oublier
Station 5
LE BOURG
Titre
Sous-titre
Illustration
personnage
Texte 1 : titre
Texte 1
Illustrations 1
Texte 2 : titre
Texte 2
1788 : on recouvre les talus de pierres (les « perrés ») et on maçonne les murs et banquettes.
1789 : année de la Révolution Française, les travaux sont perturbés : restructuration des
administrations, manque d’argent.
1790 : l’Assemblée accorde des crédits pour les travaux de finition du canal.
1791 : réparations, finitions.
Frise du temps / canal et ses évolutions et repères historiques : Révolution, Napoléon,
chemin de fer (1867 à Génelard) (voir répartition entre le texte et la frise)
Elargissement et mise au gabarit Freycinet
1863 : une partie des perrés menaçant ruine, est reconstruite en élargissant la tranchée sur
une centaine de mètres de longueur ; le canal passe là de 7 à 12 mètres de largeur.
1877 : Charles Louis de Saulces de Freycinet, ministre des Travaux publics, décide de la
modernisation des voies fluviales. Il norme la taille des écluses : 39 mètres de long pour 5,20
mètres de large, ainsi franchissables par des péniches transportant 250 tonnes.
Il faut alors agrandir les écluses, élargir les passages étroits comme la tranchée de Génelard.
Vers 1890, cent ans après sa création, le flanc pavé ouest de la tranchée est démonté pour
être reconstruit plus loin après des gros travaux de terrassement.
Photo du musée du canal / de l’ENPC
Plans VNF
Président Jeannin * François de Franchine * Charles Chamoy * Pierre Thomassin * Anne
Robert Turgot * Ignace de Wendel
Traductions anglaises et QR code vers traductions allemande et néerlandaise
PANNEAU 2
Boisement
Extrémité nord du chemin dans le boisement
Dans la cabane
LE BOURG
La vie à Génelard
Un village très actif
Une écolière actuelle qui joue dans ce bois
J’ai une école-château et je viens souvent jouer dans ce bois tout proche après l’école
Au cœur du village
De ce côté de la tranchée, on trouve la partie ancienne du bourg qui regroupe le château,
l’église, la mairie, les commerces, l’école, la Place du Champ de Foire.
En 1867, le canal irrigue l’économie locale depuis plus de 70 ans, mais un nouveau moyen de
transport, plus rapide, révolutionnaire, va desservir Génelard : le chemin de fer. On fait
passer la voie ferrée entre le bourg et la tranchée après démolition du « Château de la Tour »
; la gare de l’époque est toujours en service.
Les locomotives à vapeur devaient « faire de l’eau » (remplir leur wagon-tender d’eau) tous
les 40 kilomètres. Le talus de la tranchée fut bien utile pour stocker l’eau en hauteur, on y
construisit des citernes et on capta deux sources pour les remplir.
La gare, l’école, la grande place où s’installent les cirques, marchés, fêtes, concerts, rendent
le quartier bien animé.
Ecomusée B858 (gare)
Photo aérienne du bourg
Un « palais scolaire » (à observer par la fenêtre)
La commune souhaite offrir de belles conditions de travail à ses enfants et bâtit en 1886 une
école moderne ornée d’une longue façade de prestige qui abrite une galerie-préau
monumentale. De nombreux choix d’architecture renforcent l’impression de « château » :
deux porches couronnés d’un fronton et couverts d’un toit en pavillon, deux pavillons d’un
L’esprit du lieu conseil
Sentier de la tranchée de Génelard, document de travail
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Illustrations 2
Encart 1 : titre
Encart 1
étage qui marquent les extrémités de la galerie, de grandes baies cintrées entourées de
pierres de taille, des décors et épis de faîtage, des corniches moulurées,… la commune a-telle souhaité affirmer son importance via ce bâtiment public prestigieux ? (un panneau sur
place vous en dira plus).
Au 21e siècle l’école accueille une soixantaine d’élèves et ses toits produisent 20 000
kilowatts annuels d’électricité grâce à 150 m² de panneaux photovoltaïques. La commune de
Génelard a la volonté de développer des actions en faveur de la protection de
l’environnement et du développement durable.
Picto DD
Ecole de face
On décore encore l’école
A l’occasion du Téléthon de 2012, une fresque a été créée par un peintre vénézuélien,
Juvenal Ravelo, sur un mur de l’école. Toute la population, dont les enfants des écoles, a
participé à cette peinture.
Illustrations encart 1
Fresque et enfants (2 photos si possible)
Mots
Ne pas oublier
Foire * Ecole laïque * Chemin de fer * Vapeur * Energie solaire * Téléthon
Traductions anglaises et QR code vers traductions allemande et néerlandaise
Station 6
LE BOIS
Titre
Sous-titre
Illustration
personnage
Texte 1 : titre
Illustrations 1
Texte 1
PANNEAU 1
Boisement
Milieu du chemin dans le boisement
Dans la cabane
LE BOIS
Bois et arbres
Qui a construit cette tranchée, et comment ?
M. Berger réparateur de péniches au Bassin
Qui a mené à bien ce chantier gigantesque ?
Dessin du chantier
Les travaux de terrassement du canal sont commencés par l'armée aux alentours de
Paray, mais le peu d'efficacité, les heurts avec la population et la situation générale amènent
à poursuivre les travaux avec des entreprises. Les militaires n'interviendront pas pour la
tranchée.
A la même époque, on bâtit la Fonderie Royale du Creusot et les entrepreneurs de celle-ci
n'hésitent pas à prendre des ouvriers au canal ; la Fonderie payant mieux n'a aucune
difficulté à débaucher.
De plus la main-d'œuvre locale est très insuffisante ; la population est réduite dans ce
territoire très rural : en 1751, on compte seulement 71 chefs de famille à Génelard, dont 23
laboureurs, 4 cabaretiers, 1 tuilier.
L’on fait alors venir de nombreux « pionniers » avec des entrepreneurs d'Auvergne, du SudOuest ou de Savoie.
L’esprit du lieu conseil
Sentier de la tranchée de Génelard, document de travail
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Texte 2 : titre
Texte 2
Illustrations 2
Encart 1 : titre
Encart 1
Illustrations encart 1
Mots
Ne pas oublier
Station 6
LE BOIS
Titre
Sous-titre
Illustration
personnage
Texte 1 : titre
Texte 1
Au plus fort du chantier, 280 personnes travaillent sur la tranchée ; les entrepreneurs
Langeron (de Ciry) puis Santenac ont réalisé les terrassements. Les murs et perrés sont
commencés par Serviat cadet, mais devront être poursuivis en régie, sous la surveillance du
commis de Génelard. La fin des travaux est assurée par l'entrepreneur Valentin.
Les entrepreneurs rendent compte au « commis du canal » qui dépend de l’inspecteur
« Bourbince », lui-même sous les ordres d’un ingénieur dirigé par Gauthey.
Mais comment ont-ils fait ?
En travaillant 12 à 14 heures par jour, et en maniant la pelle, la pioche, le pic, la brouette, le
tombereau, et occasionnellement la poudre noire fournie par la Province, ils ont creusé la
tranchée, remonté les déblais sur les côtés, formé le passage du canal. Après une phase de
stabilisation des remblais, sont intervenus les maçons avec la chaux, les pierres taillées, le fil
à plomb, qui ont empierré les flancs.
Les chantiers sont dirigés par des commis, qui font le compte des fournitures et des hommes,
tracent les ouvrages, assurent les paiements des journées et transmettent les instructions.
Carte postale travaux Freycinet (école ponts et chaussées), zoom sur ouvriers
Sous la direction de …
…Emiland-Marie Gauthey, chalonnais, ingénieur en chef des Etats de Bourgogne. Il a étudié le
tracé puis dirigé la construction du canal. Mais ce sont les frères Charles et Pierre de Ragu
Brancion qui étaient à l’origine du projet du canal décidé par la Bourgogne en 1781.
Emiland Gauthey
Les frères Brancion * Emiland-Marie Gauthey * Nicolas Aubry * François Pourcher * Claude
Niepce * Charles Forey * Philippe Vionnois * Comoy * Charles Minard
Traductions anglaises et QR code vers traductions allemande et néerlandaise
PANNEAU 2
Boisement
Milieu du chemin dans le boisement
Dans la cabane
LE BOIS
Bois et arbres
Bois et canal, des liens naturels
M. Berger réparateur de péniches au Bassin
J’ai réparé les péniches en bois au Port des Pavés, de 1929 à 1954.
Bois et bateaux
1800 : le canal sert à transporter beaucoup de bois de chauffage, sur des bateaux de bois. Au
cours du siècle, le charbon prendra le relais comme combustible transporté sur le canal.
1904 : on recense à Génelard trois « maîtres bateau » (Clémencin, Baudin, Laronze) et deux
charpentiers de bateau (Chotet, Marion). On peut ici faire construire, réparer ou aménager
son bateau de bois.
1920 : des bateaux métalliques commencent à circuler sur le canal du Centre.
1950 : le « Père Berger » tient un chantier de batellerie au Port des Pavés : « Je suis parfois
chargé du « déchirage » d’un bateau de bois en fin de carrière (on nomme ainsi sa
déconstruction car on commence par déchirer la « carte grise » du bateau). J’en vends le bois
de récupération aux habitants qui construisent des petits garages pour abriter leur voiture,
nouvel équipement moderne du foyer. ».
1954 : « J’ai fermé mon chantier, il faut désormais savoir travailler le métal et non plus le bois
pour réparer les bateaux du canal ».
L’esprit du lieu conseil
Sentier de la tranchée de Génelard, document de travail
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Illustrations 1
Encart 1 : titre
Encart 1
Illustrations encart 1
Texte 2 : titre
Texte 2
Illustrations 2
Encart 2 : titre
Encart 2
Illustrations encart 2
Mots
Ne pas oublier
2014 : on voit toujours ces rangées de cabanes, petits garages ou ateliers dans les quartiers
comme à La Colonie. Mais les planches de péniche n’y sont plus visibles, remplacées au fur et
à mesure de leur dégradation.
Bateau de bois, si possible chargé de bois (ex port chantier de M. Berger
Montceau livre écomusée p.13 ou CP 322)
La seconde vie du Picvert
Les mariniers du Picvert quittèrent l’eau, mais pas leur péniche de bois à leur retraite : le
Père Berger découpa le bateau et installa sur la rive sa partie centrale, dont l’écurie, pour la
transformer en logement. Ils habitèrent de longues années au bord du canal tout près du
Port des Pavés.
Une écurie sur un bateau… ??
Les bateaux du canal ne furent équipés de moteurs qu’à partir de 1930, et en 1975 certains
étaient encore halés par des chevaux, ânes ou mules. Ceux-ci avaient donc leur place sur le
bateau !
Image
Image âne sur
écomusée
bateau
1984
(écomusée 2006(n°3796-1)
5)
Des arbres, du bois
Le boisement de ce talus, au peuplement dense de robiniers faux acacias, frênes, érables
sycomores, ou par endroits plus lâche et arbustif avec des prunelliers et aubépines, témoigne
d’un espace où l’on a laissé la végétation croître sans intervention humaine durant plusieurs
décennies.
Le robinier faux-acacia, souvent appelé acacia, est une espèce envahissante, très épineuse et
pleine de ressources :
- racines enrichissantes pour le sol par la fixation de l’azote atmosphérique
- fleurs en grappes blanches à odeur très agréable, base de délicieux beignets, bonne
valeur mellifère
- bois brun-jaune, lourd, souple et résistant ; très durable en extérieur sans traitement,
apprécié en piquets de clôture, en aménagements et mobiliers de jardin.
Logo DD
Lorsqu’il est récolté et transformé en France, le robinier est une alternative très intéressante
aux bois exotiques pour l’extérieur.
Planche botanique du robinier
La péniche de type « Freycinet »…
… vous pouvez l’imaginer en observant sa représentation au bord du canal, chargée des
produits de Génelard.
38,50 mètres de long, 5,05 mètres de large, 250 tonnes de fret : avec un seul moteur, elle
peut transporter l’équivalent de 8 à 9 semi-remorques. A quand le renouveau du transport
fluvial, moins dangereux, plus économe en énergie et moins émetteur de gaz à effet de
serre ?
Logo DD
Arbre → planche → péniche → planche → cabane → feu de bois → cendres → sol → arbre
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L’esprit du lieu conseil
Sentier de la tranchée de Génelard, document de travail
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Station 7
LA FRAMBOISE
Titre
Sous-titre
Illustration
personnage
Texte 1 : titre
Illustrations 1
Texte 1
Texte 2 : titre
Texte 2
Illustrations 2
Encart 1 : titre
Encart 1
PANNEAU 1
Boisement
Au sud du boisement, un peu avant les maisons (vue sur cheminée et
péniche)
LA FRAMBOISE
Le fer
Quelques chiffres pour caractériser l’ouvrage d’art de la tranchée
Le marinier de la péniche
J’aime naviguer au fond de cette tranchée, et admirer ce site tranquille au cœur d’un village
industrieux.
La tranchée, quelles dimensions ?
Schémas côtés :
longueur, profondeur,
largeur du canal, …
Archives 71
tracé du
canal
plan du canal à
Génelard,
même tronçon
que projet de
tracé
Ecomusée 3761-2
Environ 550 mètres de navigation entre les flancs pavés, c’est ce que vous propose le canal ici !
Au temps du halage « à col d’homme », comme l’illustre ici la photo de 1873, on imagine
combien ce tronçon devait être complexe et périlleux.
Combien de pierres sur les flancs de la tranchée ?
Le pavage des pentes, destiné à éviter les éboulements, a employé près de 200 000 pierres
taillées ! La surface d’environ 15 000 m² (2 terrains de football) est pavée en pierres de taille,
de « Grès des Bois Francs ».
On appelle Bois Francs de Blanzy une zone boisée où s’étendait autrefois une immense
carrière. On y fabriquait principalement des meules de moulin car la pierre était de grande
qualité.
Dessin des pierres VNF
coupe flanc VNF
La nature à la conquête de la tranchée
En août 2013, la Société d’Histoire Naturelle du Creusot a recensé 56 espèces végétales sur le
site de la tranchée.
Cependant sur les flancs pavés les racines risquent de déchausser les pierres, aussi une
limitation de la végétation est indispensable au maintien de l’ouvrage. Les produits herbicides
chimiques sont exclus car ils pollueraient l’eau du canal.
L’esprit du lieu conseil
Sentier de la tranchée de Génelard, document de travail
18
Illustrations encart
1
Logo DD
Mots
Merci à tous les concepteurs et constructeurs du canal et de sa tranchée, pour tout le
développement économique induit, pour la beauté du site et pour nos loisirs d’aujourd’hui !
Traductions anglaises et QR code vers traductions allemande et néerlandaise
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Station 7
LA FRAMBOISE
Titre
Sous-titre
Illustration
personnage
Texte 1 : titre
Texte 1
PANNEAU 2
Boisement
Au sud du boisement, un peu avant les maisons (vue sur cheminée et
péniche)
Station
LA FRAMBOISE
Le fer
Le travail du fer et des métaux, une spécialité locale
Le marinier de la péniche
Le fer et le développement de Génelard
Au 15e siècle, des sites d’extraction de minerai de fer approvisionnaient déjà les forges de
Perrecy-les-Forges, village voisin, puis au 19e le fer de Génelard a été transporté sur le canal
pour être fondu dans les alliages du Creusot.
Si ce minerai fut rarement transformé sur place en acier, le travail du métal dans de nombreux
ateliers et usines a marqué la commune, et l’industrie mécanique reste un pôle majeur dans
l’économie de Génelard.
Machines pour les tuileries, matériel de mine, pièces pour le fonctionnement des ouvrages du
canal, ont été conçus et fabriqués dans ces usines, dont la plus marquante dans le paysage
actuel est « Fournier-Mouillon ». M. Fournier était venu dans la région pour réparer les portes
et treuils d’écluses, et il a en 1868 fondé une société de fonderie et métallurgie à
Génelard. Jusqu’en 1968, le sifflet à vapeur « sonnant » les horaires de l’usine a rythmé la vie
du village.
Sa cheminée de briques et son mur Art Déco s’aperçoivent entre les arbres par la fenêtre.
Illustrations 1
Texte 2 : titre
Texte 2
Illustrations 2
Le fer aujourd’hui à La Framboise et à Génelard
La Framboise est le nom du quartier situé entre la tranchée et la voie ferrée, juste derrière
cette cabane ; l’activité économique liée au métal y est très présente : ferrailleur, garage,
fonderie.
La fonderie, la mécanique, la métallurgie, le travail du métal emploient aujourd’hui environ
nombre d’emplois liés métal. On fabrique ici des portes d’écluse pour les canaux de France et
d’ailleurs.
bidons ferrailleur et leur reflet dans le canal
Porte d’écluse ?
L’esprit du lieu conseil
Sentier de la tranchée de Génelard, document de travail
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Encart 1 : titre
Encart 1
Mots
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Le fer et l’art
Vous pourrez faire connaissance avec Pierre Etroy, artiste local sculpteur sur métal en suivant
le chemin de découverte du village (panneau près de l’église).
Forges * Fonderie * Schneider * Porte d’écluse * Treuil d’écluse * Vanne * Pelle à bateau *
Chemin de FER * Pont levis *
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