
Préface
Les travaux présentés dans cette thèse ont été réalisés au Laboratoire
d’Electronique Industrielle (LEI) de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lau-
sanne (EPFL) en Suisse, sous la direction du Prof. Alfred Rufer, Directeur
du LEI.
En Décembre 1995, j’étais étudiant à l’Ecole Normale Supérieure d’En-
seignement Technique (ENSET) de l’Université de Douala au Cameroun.
Je venais d’achever mon premier cycle universitaire, dont le projet fût en-
cadré par le Dr. Jean Maurice Nyobè-Yomè, chargé de cours à l’ENSET.
A cette époque, il était parallèlement chef du département du génie élec-
trique à l’Institut des Technologies de l’Information (ITI), un établissement
privé d’enseignement supérieur destiné à la préparation au Brevet de Techni-
cien Supérieur en génie électrique. Il venait de m’engager comme enseignant
à temps partiel des cours de machines électriques en régime permanent et
d’automatismes industriels.
«SONG, si tu rédiges un bon mémoire en machines électriques, je l’en-
verrai au Prof. Hansruedi Bühler de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lau-
sanne. Je lui proposerai de t’accepter comme doctorant dans son laboratoire».
Telle fût la phrase de Jean Maurice qui transforma ma vie en novembre 1995.
Après plusieurs mois d’hésitation, en Avril 1996, je commençai le mémoire
intitulé «Synthèse des modélisations des machines tournantes à courant al-
ternatif en vue de la commande numérique». Jean-Maurice l’apprécia, et
décida ainsi de l’envoyer au LEI en janvier 1998.
C’est ainsi que, le Prof. A. Rufer, qui succéda au Prof H. Bühler à la di-
rection du LEI m’accepta pour un stage de perfectionnement, de neuf mois
(dès octobre 1999), financé par le gouvernement suisse, à travers la Commis-
sion Fédérale des Bourses pour Etudiants Etrangers. Ce stage fût prolongé,
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