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graphie, dans les sciences économiques etc., il sera necessaire de considérer s'il 
n'est, peut être, pas possible d'admettre l'hypothèse de
 l'homogénéité
 ou au moins 
de la
 régularité.
 Si les faits de l'expérience contredisent cette dernière hypothèse, 
il ne sera pas possible en général de trouver les paramètres stochastiques de 
notre fonction empirique, parceque le nombre des inconnues
 depassera
 alors le 
nombre des équations. 
3.
 - Je vais énoncer maintenant quelques propositions sur les fonctions éven-
tueKes reguKères jusqu'à l'ordre 2. 
Nous avons : 
Ext
 et Ex2 sont les fonctions continues de
 t) 
ExtXt+T
 est la fonction continue de t et de T. 
Alors il est aisé de montrer que les espérances mathématiques
 E(xt+Z—Xt) 
et
 E(xt+T—Xt)2
 convergent vers 0 avec x, d'où il suit immédiatement par le 
raisonnement bien connu, que si la distance entre les ordonnées
 Xt
 et
 Xt+T
 est 
assez petite, la probabilité que la valeur absolue de leur différence ne dépassera 
pas un nombre arbitrairement petit sera aussi près de l'unité qu'on veut. 
C'est ce que j'appeKe la continuité stochastique. 
La continuité stochastique devient une chose triviale quand notre fonction 
est continue dans le sens ordinaire. Il est cependant intéressant qu'il est possible 
de construire un exemple d'une fonction éventueKe qui dans certaines suppo-
sitions est continue dans le sens ordinaire, et dans d'autres suppositions n'est 
continue que dans le sens stochastique. Dans le dernier cas nous pouvons faire 
varier les conditions de telle manière que notre fonction, en restant toujours 
stochastiquement continue, aura (et c'est avec la probabiKté 1) les points de 
discontinuité dans le sens ordinaire dans chaque intervaKe si petit qu'on veut. 
4.
 - Pour ce qui suit, il est nécessaire d'introduire une lemme que j'appeKe 
le criterium de la convergence stochastique. 
Soit
 Zn
 une variable éventueKe dépendant d'un paramètre h. Soit
 h>k>0. 
Supposons que les espérances mathématiques
 E(Zh—zk)
 et
 E(xjl—xk)2
 conver-
gent
 uniformément
 vers 0 avec h. Dans ces conditions, l'existence d'une limite 
stochastique de notre variable éventueKe
 (zn)
 est presque certaine. Autrement 
dit si, les valeurs e et
 #
 étant aussi petites qu'on veut et h étant suffisamment 
petit, nous écrivons l'inégalité 
P\\zh-A\<e\>l-ê 
la probabiKté de l'existence de A satisfaisant cette inégaKté sera égale à 1. 
5.
 - Revenons à notre fonction éventueKe
 régulière
 jusqu'à l'ordre 2 et cons-
truisons une somme que j'appelle
 quasi-Riemannienne.
 Décomposons un inter-