BANQUE D’ÉPREUVES DUT-BTS
-SESSION 2015-
É P R E U V E DE
M A T H É M A T I Q U E S
CODE ÉPREUVE : 967
L’usage de calculatrice est interdit.
Avertissement :
Tous les candidats doivent traiter les questions de 1 à 10.
Les questions 11 et 12 ne doivent être traitées que par les candidats de l’option
génie électrique.
Les questions 13 et 14 ne doivent être traitées que par les candidats des options
génie informatique et génie civil.
Les questions 15 et 16 ne doivent être traitées que par les candidats de l’option
génie mécanique.
Les questions qui ne correspondent pas à la section du candidat ne seront pas
corrigées.
DURÉE DE L’EPREUVE: 2H00
Dans les questions 1 et 2, on considère la fonction fdéfinie sur Rpar
f(t)=e2t2(acos(Êt)+bsin(Êt)) ,
a,bet Êsont des nombres réels. On note Cfla courbe représentative de f. On note
D.L. pour développement limité et Á(t)représente une fonction qui a pour limite 0 en 0
et qui n’est pas nécessairement la même à chaque item.
Question 1
(A) On a fÕ(0) = a+bÊ.
(B) Si f(0) = 0 alors a=0.
(C) Si a=0,b=1et f(1) = 0 alors il existe kœZtel que Ê=k.
(D) Si fÕ(0) = 1 alors Ê=b.
(E) Un D.L. de t‘æ e2t2à l’ordre 4 au voisinage de 0 est 1+2t2+2t4+t4Á(t).
Question 2
(A) Un D.L. de t‘æ bsin(Êt)à l’ordre 4 au voisinage de 0 est bÊtbÊ3t3
6+t4Á(t).
(B) Si a=0et b=1/Êalors un D.L. de t‘æ f(t)tà l’ordre 3 au voisinage de 0 est
A2Ê2
6Bt3+t3Á(t).
(C) Si a=0,b=1/et Ê=alors la tangente à Cfen 0 est au-dessus de Cfà droite
de 0.
(D) Pour tout nœN,onposeun=f(n). Si a=0,b=1et Ê=alors lim
næ+Œun=+Œ.
(E) Pour tout nœN,onposevn=f32n+1
24. Si a=0,b=1et Ê=alors
lim
næ+Œvn=+Œ.
Question 3
Soit nun nombre entier supérieur ou égal à 1 et kun nombre entier compris entre 0 et
n. On note
In,k =1
0
tk(1 t)nkdt.
(A) En faisant le changement de variable u=1t, on montre que In,k =In,nk.
(B) On a In,0=1
n.
(C) En faisant une intégration par partie, on a In,1=1
n(n+1).
(D) On a
n
ÿ
k=0 An
kBIn,k =1.
(E) On suppose que n=4.OnaI4,2=1/30.
1/6
Question 4
Soit Pun polynôme de degré inférieur ou égal à 2. On note P(x)=ax2+bx +c
partir de P, on définit une fonction, notée J(P), par
J(P)(x)=1
0
(asin2(y)+bsin(y)x+cx2)dy.
(A) J(P)est un polynôme de degré inférieur ou égal à 2.
(B) Pour P(x)=1,onaJ(P)(x)=x2.
(C) Pour P(x)=x,onaJ(P)(x)= 2
x.
(D) Pour P(x)=x2,onaJ(P)(x)=1.
(E) Pour P(x)=2x+3,onaJ(P)(x)= 4
x+3.
Question 5
Soit le polynôme P(z)=z36z2+12z16. On admet qu’il se factorise sous la forme
P(z)=(z4)Q(z),avecQ(z)=z2+z+,où,,. sont des réels à déterminer.
On note a, b, c les trois racines de P,avecaœRet Im(b)>0. On note (A, B, C)les
points du plan d’axes (a, b, c)dans un repère orthonormé (O,˛ı,˛ä).
(A) On a P(4) = 1.
(B) On a Q(z)=z22z+4.
(C) L’ensemble des racines de Q(z)est {2+iÔ3,2iÔ3}.
(D) On a ba
ca=ei
6.
(E) Le triangle ABC est équilatéral.
Question 6
On considère le polynôme R(X)=P(X2). Ses racines sont obtenues en prenant les
racines carrées dans Cdes nombres a, b, c. En appariant les paires complexes conjuguées
de racines, on obtient une factorisation réelle de la forme :
R(X)=(X24)(X2uX +v)(X2+sX +t),avec u, v, s, t réels strictement positifs.
(A) Pour rœR+et œR, les racines carrées de reisont de la forme ±Ôrei/2.
(B) Les racines carrées de bsont conjuguées complexes de celles de c.
(C) Les racines carrées de bsont ±2ei/6.
(D) L’ensemble des racines de Rà partie réelle positive est I2,Ô3i
Ô2,Ô3+i
Ô2J.
(E) On a u=s=Ô6et v=t=2.
2/6
Question 7
Soit un nombre complexe a=reide module r>1et d’argument réel. Son conjugué
est a, d’inverse a1=1
a=1
rei. On définit la transformation du plan complexe (pour
z=a1)
w=g(z)= za
az 1=za
a(za1).
Pour un complexe de module unité u=eion note g(u)=eiÏet on calcule en fonction
de a, et l’argument Ïen fonction de et =arg ua
ua1
.
(A) On a |ua|2=1+r22au.
(B) On a =1.
(C) Pour z1œCet z2œCú,onaarg 3z1
z24=arg(z1)arg(z2).
(D) On a |au 1|2=(au 1)(au 1).
(E) L’argument Ïvaut .
Question 8
On suppose ici que r=2et est un réel quelconque. L’équation g(z)=zdonne une
équation du second degré qui admet deux solutions complexes, qui dépendent de a.
(A) Si zest solution de g(z)=z,onaaz22z+a=0.
(B) On a 1+iÔ3=ei/3.
(C) Les solutions de g(z)=zs’écrivent a(1 ±Ô3).
(D) Les solutions de g(z)=zsont de module 1.
(E) Les solutions de g(z)=zont pour arguments ±
3.
On s’intéresse à une cellule qui est capable de produire deux molécules diérentes,
l’une notée Aet l’autre B. Ces molécules sont produites selon les règles suivantes.
Si la cellule est vivante, elle produit A, respectivement B, avec une probabilité de
P(A)=1/2, respectivement P(B)=1/2.
Si la cellule produit B, elle meurt tout de suite après la production de B.
Si la cellule produit successivement quatre A, elle meurt tout de suite après la
production du quatrième A.
On isole une de ces cellules qui n’a encore rien produit. On note X, respectivement Y,
la variable aléatoire qui donne le nombre de A, respectivement B, produits par la cellule
avant de mourir.
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Question 9
(A) Après la mort de la cellule, les molécules produites peuvent être représentées par
l’un des éléments de l’ensemble {B, AB, AAB, AAAB, AAAA}.
(B) On a P(AB)=1/5.
(C) On a P(AAB)=1/8.
(D) On a P(X=2)=1/4.
(E) On a P(Y=1)=4/5.
Question 10
(A) L’espérance de la variable aléatoire Xest de 15/16.
(B) L’espérance de la variable aléatoire Yest 7/16.
(C) La probabilité que X=4sachant que Y=1(notée P(X=4|Y=1)) est de
1/16.
(D) Les variables aléatoires Xet Ysont indépendantes.
(E) On isole cinq cellules qui n’ont encore rien produit. On suppose leur comportement
indépendant. Après la mort des cinq cellules, la probabilité que kmolécules Bait
été produites en tout est de A5
kB31
1645k315
164kpour kÆ5.
Seulement pour les candidats de l’option génie électrique
On rappelle que la fonction partie entière Eest telle que E(x)est le plus grand entier
inférieur ou égal à x. Par exemple, E(3) = 3,E(2) = 2,E(3,14) = 4et E(3,14) = 3.
Dans les questions 11 et 12, on considère la fonction fdéfinie sur Rpar:
f(x)=xE(x)1
2.
On rappelle que si gest une fonction périodique de période T, on peut écrire sa série de
Fourier : Sg(t)=a0+
+Œ
ÿ
n=1
(ancos(nÊt)+bnsin(nÊt)) avec Ê=2
T.
Question 11
Seulement pour les candidats de l’option génie électrique
(A) Si xn’est pas un entier relatif, on a f(x)=f(x).
(B) fest périodique de période 2.
(C) kœZ,f(k)=0.
(D) Les coecients de Fourier bnsont tous nuls.
(E) On a nœNú,b
n=21
0
f(t) sin(2nt)dt.
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1 / 7 100%